La lecture négative que font des partis d'opposition du bilan du président Bouteflika, depuis son arrivée aux commandes1999, est à l'exact opposé de celledu secrétaire général du FLN, Djamel OuldAbbès qui continue, pour sa part, d'enchaînerdes sorties hebdomadaires pour défendrele contraire et mettre en relief "lesacquis" enregistrés depuis 20 ans. La lecture négative que font des partis d'opposition du bilan du président Bouteflika, depuis son arrivée aux commandes1999, est à l'exact opposé de celledu secrétaire général du FLN, Djamel OuldAbbès qui continue, pour sa part, d'enchaînerdes sorties hebdomadaires pour défendrele contraire et mettre en relief "lesacquis" enregistrés depuis 20 ans. Hier, devant les militants d'Oran, le chefdu FLN a profité pour dénoncer "le nihilismeet le négativisme de opposition"accusée aussi de "noircir systématiquementle tableau". Et Ould Abbès d'y aller, aussi de sa verve satirique, pour dire decette opposition qu'elle "est atteinte de lamaladie d'Alzheimer !" En dehors de cette pique, qui ne manquera certainement pas de lui valoir une volée debois vert dans les jours à venir, le discoursd'Ould Abbès devant les militants d'Oran, a un air de déjà entendu sans originalité. C'est quasiment les mêmes éléments delangage qu'il martèle à chacune de ses sorties pour défendre l'action du Président Bouteflika. "Le visage du pays a totalement changé depuis vingt ans", clame-t-il en présentant l'Algérie comme une niche de paix et de stabilité dans un environnement en turbulences, grâce ajoute t-il "à la politique de réconciliation nationale du président Bouteflika qui est un homme de paix". Le chef du FLN revient aussi sur les chantiers réalisés, mettant en relief le "miracle" des quatre millions de logements qui ont "permis de loger 20 millions d'Algérie en partant d'un taux d'occupation de cinq personnes par logement". Il explique sur le même registre que la population algérienne, pour la même période (20 ans), a augmenté de 15 millions d'âmes, passant de 28 à 40 millions de personnes actuellement. "Ces quinze millions, il faut leur assurerune couverture sanitaire, une scolarité, il faut les loger, il faut les nourrir", dit-il en suggérant que le pari est tenu par le président Bouteflika. Parlant du cinquième mandat, Ould Abbès explique d'abord que la coordination - Jil Bouteflika -, va axer son travail sur "la mobilisation et la sensibilisation en faveur de la candidature du président Bouteflik ". Candidature réclamée, ajoute t-il, par des "milliers de lettres" des militants qui continuent d'affluer au siège du FLN. Lequel FLN, précise-t-il, est en train de peaufiner le document sur le bilan du président Bouteflika. "On demande à Dieu de nous donner la force de convaincre Bouteflika" Reste que pour le 5e mandat, le secrétaire général du FLN a sorti un nouvel élément de langage : il implore Dieu pour qu'il lui donne la force "de convaincre" le président de la République de poursuivre sa mission en briguant un nouveau mandat. "Nous avons reçu des lettres signées par des centaines de milliers de militants (...)appelant le président de la République à poursuivre sa mission. Ils sont 700.000 militants à le demander. Le dernier mot revient au président. Mais on demande à Dieu de nous donner la force de convaincrele président de poursuivre sa mission", a-til déclaré. Comprendre : la demande émane du peuple mais le Président n'a pas encore pris de décision. "On commence dès aujourd'hui à sensibiliser les citoyens sur ce qui a été réalisé (par le Président Bouteflika, NDLR) et sur le nouveau projet parce qu'il y a une continuité", a estimé le secrétaire général du FLN qui rappelle la position de son parti concernant la présidentielle de 2019. Le scénario "de 2004 ne va pas se reproduire", a-t-il prévenu, en allusion aux turbulences qui ont traversé le FLN avec la candidature de Benflis. Hier, devant les militants d'Oran, le chefdu FLN a profité pour dénoncer "le nihilismeet le négativisme de opposition"accusée aussi de "noircir systématiquementle tableau". Et Ould Abbès d'y aller, aussi de sa verve satirique, pour dire decette opposition qu'elle "est atteinte de lamaladie d'Alzheimer !" En dehors de cette pique, qui ne manquera certainement pas de lui valoir une volée debois vert dans les jours à venir, le discoursd'Ould Abbès devant les militants d'Oran, a un air de déjà entendu sans originalité. C'est quasiment les mêmes éléments delangage qu'il martèle à chacune de ses sorties pour défendre l'action du Président Bouteflika. "Le visage du pays a totalement changé depuis vingt ans", clame-t-il en présentant l'Algérie comme une niche de paix et de stabilité dans un environnement en turbulences, grâce ajoute t-il "à la politique de réconciliation nationale du président Bouteflika qui est un homme de paix". Le chef du FLN revient aussi sur les chantiers réalisés, mettant en relief le "miracle" des quatre millions de logements qui ont "permis de loger 20 millions d'Algérie en partant d'un taux d'occupation de cinq personnes par logement". Il explique sur le même registre que la population algérienne, pour la même période (20 ans), a augmenté de 15 millions d'âmes, passant de 28 à 40 millions de personnes actuellement. "Ces quinze millions, il faut leur assurerune couverture sanitaire, une scolarité, il faut les loger, il faut les nourrir", dit-il en suggérant que le pari est tenu par le président Bouteflika. Parlant du cinquième mandat, Ould Abbès explique d'abord que la coordination - Jil Bouteflika -, va axer son travail sur "la mobilisation et la sensibilisation en faveur de la candidature du président Bouteflik ". Candidature réclamée, ajoute t-il, par des "milliers de lettres" des militants qui continuent d'affluer au siège du FLN. Lequel FLN, précise-t-il, est en train de peaufiner le document sur le bilan du président Bouteflika. "On demande à Dieu de nous donner la force de convaincre Bouteflika" Reste que pour le 5e mandat, le secrétaire général du FLN a sorti un nouvel élément de langage : il implore Dieu pour qu'il lui donne la force "de convaincre" le président de la République de poursuivre sa mission en briguant un nouveau mandat. "Nous avons reçu des lettres signées par des centaines de milliers de militants (...)appelant le président de la République à poursuivre sa mission. Ils sont 700.000 militants à le demander. Le dernier mot revient au président. Mais on demande à Dieu de nous donner la force de convaincrele président de poursuivre sa mission", a-til déclaré. Comprendre : la demande émane du peuple mais le Président n'a pas encore pris de décision. "On commence dès aujourd'hui à sensibiliser les citoyens sur ce qui a été réalisé (par le Président Bouteflika, NDLR) et sur le nouveau projet parce qu'il y a une continuité", a estimé le secrétaire général du FLN qui rappelle la position de son parti concernant la présidentielle de 2019. Le scénario "de 2004 ne va pas se reproduire", a-t-il prévenu, en allusion aux turbulences qui ont traversé le FLN avec la candidature de Benflis.