A un peu plus d'un an de l'élection présidentielle, prévue au printemps de l'année 2019, les grandes manoeuvres sont déjà lancées. A un peu plus d'un an de l'élection présidentielle, prévue au printemps de l'année 2019, les grandes manoeuvres sont déjà lancées. En tout cas au parti du FLN la question de cette échéance électorale, et surtout l'éventualité d'un cinquième mandat pour le président de la République Abdelaziz Bouteflika, focalise toute l'attention autant de la direction que des cadres et militants. Au sein du vieux parti on donne la nette impression que cette question fait l'objet de vastes luttes intestines. Des parties au sein du FLN veulent prendre de vitesse leurs concurrents pour se présenter comme les défenseurs acharnés d'un cinquième mandat pour le président Bouteflika. Et oeuvrent ouvertement pour cet objectif passant ainsi outre les recommandations et autres instructions du secrétaire général, Djamal OuldAbbès. Ce dernier vient en effet de déclarer qu'il est interdit de parler du cinquième mandat. "Nous avons donné instruction à nos militants de ne jamais évoquer le cinquième mandat", a-t-il affirmé il y a juste quelques jours. "La candidature à un 5e mandat revient au seul président de la République", a-t-il précisé comme pour se faire plus convaincant auprès des cadres et militants du parti. Avec Ces déclarations le chef de file du parti du FLN marque, incontestablement, une rupture avec un discours qu'il tenait il y a quelques semaines seulement. OuldAbbès n'a eu de cesse depuis de longs mois déjà de parler ouvertement de l'éventualité d'un cinquième mandat et du soutien indéfectible de son parti au président de la République s'il décidait de briguer un nouveau mandat de cinq ans lorsque l'actuel mandat arrivera à son terme au printemps de 2019. Djamal Ould Abbès, qui a multiplié ce genre de déclarations a fini par agacer opposants et alliés. En effet il a été la cible de tirs croisés de la part des ténors de l'opposition lesquels, au vu de l'état de santé du chef de l'Etat, imaginent mal ce dernier être tenté de briguer un nouveau mandat. En tout cas ils ont clairement dit toute leur opposition à cette hypothèse. Mais les propos du secrétaire général du FLN lui ont aussi valu des animosités de ses alliés, c'est-àdire ceux qui ont de tout temps été des supporteurs déclarés du président Bouteflika. Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, Amara Benyounés, président du MPA et Amar Ghoul de TAJ, ont fait montre, avec des formules nuancées, de leur désaccord avec Ould Abbès qui ambitionnait de barrer la route à ses alliés et de les reléguer au rôle de simples comparses. C'est dire que cette question du cinquième mandat est à l'origine de luttes feutrées dans le camp des soutiens du chef de l'Etat. Mais pas uniquement. Car au sein même du FLN une sourde lutte semble être engagée entre différents protagonistes. Une lutte qui va grandissant au point où Ould Abbès se fait de plus en plus inaudible tant ses instructions sont ouvertement battues en brèche. Autant dire qu'il n'arrive plus à imposer le respect de ses recommandations comme c'est le cas de l'interdiction de parler d'un cinquième mandat. Sinon comment expliquer la création d'une coordination de soutien à ce cinquième mandat à l'initiative du membre du comité central et député Baha Edine Tliba. Ce dernier, passant outre les instructions de son chef, semble avoir réussi à rassembler une brochette de personnalités autour de son initiative. On parle en effet de l'adhésion de l'ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de l'ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem. A l'évidence cette initiative de Tliba est mal vue par Djamal OuldAbbès qui a alors chargé le groupe parlementaire du FLN à l'APN de monter au créneau. Dans un communiqué rendu public avanthier le groupe parlementaire du FLN désavoue, en des termes à peine voilés, l'initiative de Tliba. Mais il semble que le deputé de Annaba n'a que faire des instructions de OuldAbbès. Ce dernier, qui ambitionnait de gérer le dossier en solo et d'être le seul chef d'orchestre est dépassé sur ses flancs. Autant dire qu'il est nettement en perte de vitesse. En tout cas au parti du FLN la question de cette échéance électorale, et surtout l'éventualité d'un cinquième mandat pour le président de la République Abdelaziz Bouteflika, focalise toute l'attention autant de la direction que des cadres et militants. Au sein du vieux parti on donne la nette impression que cette question fait l'objet de vastes luttes intestines. Des parties au sein du FLN veulent prendre de vitesse leurs concurrents pour se présenter comme les défenseurs acharnés d'un cinquième mandat pour le président Bouteflika. Et oeuvrent ouvertement pour cet objectif passant ainsi outre les recommandations et autres instructions du secrétaire général, Djamal OuldAbbès. Ce dernier vient en effet de déclarer qu'il est interdit de parler du cinquième mandat. "Nous avons donné instruction à nos militants de ne jamais évoquer le cinquième mandat", a-t-il affirmé il y a juste quelques jours. "La candidature à un 5e mandat revient au seul président de la République", a-t-il précisé comme pour se faire plus convaincant auprès des cadres et militants du parti. Avec Ces déclarations le chef de file du parti du FLN marque, incontestablement, une rupture avec un discours qu'il tenait il y a quelques semaines seulement. OuldAbbès n'a eu de cesse depuis de longs mois déjà de parler ouvertement de l'éventualité d'un cinquième mandat et du soutien indéfectible de son parti au président de la République s'il décidait de briguer un nouveau mandat de cinq ans lorsque l'actuel mandat arrivera à son terme au printemps de 2019. Djamal Ould Abbès, qui a multiplié ce genre de déclarations a fini par agacer opposants et alliés. En effet il a été la cible de tirs croisés de la part des ténors de l'opposition lesquels, au vu de l'état de santé du chef de l'Etat, imaginent mal ce dernier être tenté de briguer un nouveau mandat. En tout cas ils ont clairement dit toute leur opposition à cette hypothèse. Mais les propos du secrétaire général du FLN lui ont aussi valu des animosités de ses alliés, c'est-àdire ceux qui ont de tout temps été des supporteurs déclarés du président Bouteflika. Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, Amara Benyounés, président du MPA et Amar Ghoul de TAJ, ont fait montre, avec des formules nuancées, de leur désaccord avec Ould Abbès qui ambitionnait de barrer la route à ses alliés et de les reléguer au rôle de simples comparses. C'est dire que cette question du cinquième mandat est à l'origine de luttes feutrées dans le camp des soutiens du chef de l'Etat. Mais pas uniquement. Car au sein même du FLN une sourde lutte semble être engagée entre différents protagonistes. Une lutte qui va grandissant au point où Ould Abbès se fait de plus en plus inaudible tant ses instructions sont ouvertement battues en brèche. Autant dire qu'il n'arrive plus à imposer le respect de ses recommandations comme c'est le cas de l'interdiction de parler d'un cinquième mandat. Sinon comment expliquer la création d'une coordination de soutien à ce cinquième mandat à l'initiative du membre du comité central et député Baha Edine Tliba. Ce dernier, passant outre les instructions de son chef, semble avoir réussi à rassembler une brochette de personnalités autour de son initiative. On parle en effet de l'adhésion de l'ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de l'ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem. A l'évidence cette initiative de Tliba est mal vue par Djamal OuldAbbès qui a alors chargé le groupe parlementaire du FLN à l'APN de monter au créneau. Dans un communiqué rendu public avanthier le groupe parlementaire du FLN désavoue, en des termes à peine voilés, l'initiative de Tliba. Mais il semble que le deputé de Annaba n'a que faire des instructions de OuldAbbès. Ce dernier, qui ambitionnait de gérer le dossier en solo et d'être le seul chef d'orchestre est dépassé sur ses flancs. Autant dire qu'il est nettement en perte de vitesse.