La Coordination nationale des imams monte au créneau. Elle revendique de meilleurs salaires, des primes et un respect de la fonction. Elle entend hausser le ton pour les prochains jours au casoù ces revendications ne seraient passatisfaites.Djelloul Hadjimi, coordinateur duSyndicat des imams est ferme : La Coordination nationale des imams monte au créneau. Elle revendique de meilleurs salaires, des primes et un respect de la fonction. Elle entend hausser le ton pour les prochains jours au casoù ces revendications ne seraient passatisfaites.Djelloul Hadjimi, coordinateur duSyndicat des imams est ferme : "Nousvoulons être un partenaire social à partentière avec le ministère des Affaires religieuses". Il souligne que le sit-in observé au siège de l'UGTA juste avantle Ramadhan a été le "premier pas franchi alors que maintenant, nous nous enremettons au Président de laRépublique pour trouver unes solutionà nos problèmes". Entre autres revendications,les imams veulent avoir uneaugmentation de leurs salaires, desprimes et une révision complète du statutde leur fonction. Après avoirattendu des mois la réponse du ministère, le Syndicat des imams a préféréentamer des actions de protestationmême durant le mois sacré mais pas en démobilisant toutes les parties. Car lesresponsables de la Coordination n'ontpas donné de mot d'ordre à une grèvequi sied mal en cette période de ferveurreligieuse. Cependant, la Coordinations'insurge contre "les attaques humiliantescontre les imams par la tutelleet souhaite qu'il y ait dépénalisation du métier d'imam". Le syndicat qui active depuis des mois à se faire entendre sur la scène publique a reçu dernièrement le soutien de la centrale syndicale pour peser sur le gouvernement et de mene à satisfaire leur plateforme revendicative. D'ailleurs, on apprend que 1.200 imams ont été introduits dans les rangs de la Coordination syndicale grâce à l'intervention du SG de l'UGTA afin de faire fléchir le ministère de la tutelle à entamer le dialogue. Les imams entendent en effet poursuivre leurs sit-in pacifiquesdevant les différents sièges desdirections des affaires religieuses et des wakfs pour donner plus d'écho à leurs actions militantes. Dans le même sillage, un autre point semble retenir l'attention du syndicat qui consiste à "la protection des imams contre les agressions physiques et verbales dans les mosquées". Selon la Coordination, des plaintes ont été déposées depuis des mois et cela continue jusqu'à maintenant contre des cas constatés "d'agressions d'imams pendant les prêches ou après par des groupes d'individus se réclamant de lamouvance salafiste". De ce fait, le syndicat considère"la protection des imams comme crucialeet urgente face à la montée de l'intolérance". Le ministre Mohammed Aissa avait promis il y a quelques semaines de "prendre en charge cet aspect" mais depuis aucune mesure concrète n'a été annoncée. "Nousvoulons être un partenaire social à partentière avec le ministère des Affaires religieuses". Il souligne que le sit-in observé au siège de l'UGTA juste avantle Ramadhan a été le "premier pas franchi alors que maintenant, nous nous enremettons au Président de laRépublique pour trouver unes solutionà nos problèmes". Entre autres revendications,les imams veulent avoir uneaugmentation de leurs salaires, desprimes et une révision complète du statutde leur fonction. Après avoirattendu des mois la réponse du ministère, le Syndicat des imams a préféréentamer des actions de protestationmême durant le mois sacré mais pas en démobilisant toutes les parties. Car lesresponsables de la Coordination n'ontpas donné de mot d'ordre à une grèvequi sied mal en cette période de ferveurreligieuse. Cependant, la Coordinations'insurge contre "les attaques humiliantescontre les imams par la tutelleet souhaite qu'il y ait dépénalisation du métier d'imam". Le syndicat qui active depuis des mois à se faire entendre sur la scène publique a reçu dernièrement le soutien de la centrale syndicale pour peser sur le gouvernement et de mene à satisfaire leur plateforme revendicative. D'ailleurs, on apprend que 1.200 imams ont été introduits dans les rangs de la Coordination syndicale grâce à l'intervention du SG de l'UGTA afin de faire fléchir le ministère de la tutelle à entamer le dialogue. Les imams entendent en effet poursuivre leurs sit-in pacifiquesdevant les différents sièges desdirections des affaires religieuses et des wakfs pour donner plus d'écho à leurs actions militantes. Dans le même sillage, un autre point semble retenir l'attention du syndicat qui consiste à "la protection des imams contre les agressions physiques et verbales dans les mosquées". Selon la Coordination, des plaintes ont été déposées depuis des mois et cela continue jusqu'à maintenant contre des cas constatés "d'agressions d'imams pendant les prêches ou après par des groupes d'individus se réclamant de lamouvance salafiste". De ce fait, le syndicat considère"la protection des imams comme crucialeet urgente face à la montée de l'intolérance". Le ministre Mohammed Aissa avait promis il y a quelques semaines de "prendre en charge cet aspect" mais depuis aucune mesure concrète n'a été annoncée.