Comme il allait s'y attendre, le grave appel lancé par l'aventurier FerhatMehenni, aux jeunes de Kabylie, deconstituer ce qu'il appelle des "forces de contrainte et de sécurité", pour s'opposerà la "police coloniale algérienne", n'estpas tombé dans l'oreille d'un sourd. Comme il allait s'y attendre, le grave appel lancé par l'aventurier FerhatMehenni, aux jeunes de Kabylie, deconstituer ce qu'il appelle des "forces de contrainte et de sécurité", pour s'opposerà la "police coloniale algérienne", n'estpas tombé dans l'oreille d'un sourd. Des quatre coins de la Kabylie belle etrebelle, des voix sages mais remplies decolère, ont répondu à l'horrible appel dupyromane du MAK de mettre la jeunessede la région en grand danger, par un désaveuet un rejet franc et massif.L'autoproclamé représentant de la Kabylie, qui veut armer cette régioncontre sa mère patrie, a été sèchement désarmépar ses dignes fils. A commencer parle Rassemblement pour la Kabylie (RPK) qui est également un mouvement autonomiste mais qui s'écarte de la vision séparatiste de Ferhat Mehenni. Dans un communiqué vitriolé qu'il a rendu public, le RPK, note que l'appel lancé depuis Londres par le grand ami d'Israël, où il s'était rendu le 20 mai2012, est "d'une extrême gravité, pour le faire passer cette fois-ci sous silence". Eneffet, sa volonté de substituer à l'autorité de l'Etat des milices, composées de jeunes, est de nature, lit-on à "ouvrir une brèche à la violence et déboucher à terme à une guerre civile en Kabylie". Le Rassemblement pour la Kabylie affirme que le peuple kabyle "n'a mandaté aucune personne pour parler en son nom ou pour lui fixer un désir d'avenir au point d'envoyer ses enfants dans la gueule du loup".Prenant clairement ses distances vis-à-visde l'appel de ce renégat, le communiquédu RPK, signé par Hammou Ait Boumedine, invite les Kabyles à la "vigilance pour maintenir le calme dans leurrégion. Jeter la jeunesse kabyle dans une confrontation avec les services de sécuritéprocède de l'abdication de toute responsabilité politique" et rappelant qu'"il y adans l'histoire des fautes politiques quipeuvent avoir pour conséquence la perteinutile de vies humaines".Le RPK tire sur Mehenni "C'est l'exposer à un affrontement sanglantpire que ce que nous avons vécuaucours des événements de 2001", lit-on dans le communiqué du RPK. Et de dénierà Ferhat Mehenni le droit de remettre encause "l'aspiration profonde de la Kabylieà vivre en paix". Ensuite faisant un parallèle avec la situationdans certains pays, Aït Boumedinesouligne que "le sens de discernementnous commande aussi de ne pas occulterles considérations géopolitiques et de rester insensibles au développement et à la prolifération des conflits au niveau régional.Les exemples ne manquent pas dansl'actualité internationale (la Libye, laSyrie, le Sahel, etc.), et dans notre passérécent (la décennie noire) pour se laisserentrainer dans une aventure orchestrée pardes forces obscures dont l'agenda est chargéepar des actions de déstabilisation desnations".Cette position de rejet de l'appel irresponsablede Ferhat, exprimée par le RPK, un mouvement autonomiste mais attachéà l'unité nationale, est partagée aussi parle militant politique, ancien cadre du MCB, Djamel Zenati. Dans un post publié sur sa pageFacebook, il s'est interrogé si l'histoiren'était pas en train de se répéter, "ou plusexactement de bégayer" en Kabylie.Djamel Zenati met les mots sur le mal : "Nous sommes face à une machine diabolique. Elle ne cessera pas avant d'atteindre son but. Tout peut basculer d'un moment à l'autre. Aussi, les citoyens soucieux de l'avenir de la région et du pays doivent se rencontrer, échanger et, pourquoi pas, offrir de sérieuses perspectives pour fairebarrage aux dérives d'où qu'elles viennent", suggère Zenati, dans sa volonté de couper l'herbe sous les pieds des aventuriers comme Ferhat. L'appel de Ferhat Mehenni a également déchiré la Toile. Que ce soit Facebook, Twitter ou Instagram, les réseaux sociaux et les plateformesde discussions en lignese sont littéralement enflammés juste après la publication de la vidéo de Ferhat dans laquelle il lançait son "appel de Londres" etdisait, toute honte bue, sa fierté de faire comme... le général de Gaulle (sic). Fin tragique Tout le monde s'est accordé a dénoncer des propos "irresponsables, gravissimes, odieux, dangereux, aventuriers". Le chef de ce qu'il appelle le "Gouvernement provisoire de Kabylie" (GPK), dont les réunionsse passent dans un bar du 10e arrondissement de Paris (France), est traité de tous les noms d'oiseaux. "Harki, vendu, pro sioniste, traitre"... sont autant de qualificatifs collés par les internautestrès remontés contre Ferhat Mehenni.Ils lui ont notamment rappelé l'épisodedu boycott de l'année scolaire en 1995 par les enfants de Kabylie, quand lui et d'autres avaient envoyé leur progénitureétudier en France pour ne pas rater l'année ! "Et aujourd'hui il veut armer nos enfants pour faire la guerre aux autorités de leur pays ! Il est vraiment dingue cegars !", lit-on entre autres commentaires. C'est dire que la Kabylie, par laquelle le sinistre Ferhat Mehenni jurait sur tous les tribunes, vient de le renier de manière nette et sans bavure. Pire, même son bateau ivre du MAK commence à prendre eau de toutes parts. Des cadres de ce mouvement auraient même pris leurs distances nvis-à-vis d'un commandant qui a perdu le cap de la sagesse. Pour de nombreux commentateurs, cet appel aux armes de ce sinistre individu souligne la fin pitoyable et tragique d'un fils de chahid, et le tarissement de la source d'inspiration d'un chanteur dont les chansons étaient des hymnes à l'amour, la joie et la liberté. Le diable et ses incantations maléfiques y a depuis pris place ! Des quatre coins de la Kabylie belle etrebelle, des voix sages mais remplies decolère, ont répondu à l'horrible appel dupyromane du MAK de mettre la jeunessede la région en grand danger, par un désaveuet un rejet franc et massif.L'autoproclamé représentant de la Kabylie, qui veut armer cette régioncontre sa mère patrie, a été sèchement désarmépar ses dignes fils. A commencer parle Rassemblement pour la Kabylie (RPK) qui est également un mouvement autonomiste mais qui s'écarte de la vision séparatiste de Ferhat Mehenni. Dans un communiqué vitriolé qu'il a rendu public, le RPK, note que l'appel lancé depuis Londres par le grand ami d'Israël, où il s'était rendu le 20 mai2012, est "d'une extrême gravité, pour le faire passer cette fois-ci sous silence". Eneffet, sa volonté de substituer à l'autorité de l'Etat des milices, composées de jeunes, est de nature, lit-on à "ouvrir une brèche à la violence et déboucher à terme à une guerre civile en Kabylie". Le Rassemblement pour la Kabylie affirme que le peuple kabyle "n'a mandaté aucune personne pour parler en son nom ou pour lui fixer un désir d'avenir au point d'envoyer ses enfants dans la gueule du loup".Prenant clairement ses distances vis-à-visde l'appel de ce renégat, le communiquédu RPK, signé par Hammou Ait Boumedine, invite les Kabyles à la "vigilance pour maintenir le calme dans leurrégion. Jeter la jeunesse kabyle dans une confrontation avec les services de sécuritéprocède de l'abdication de toute responsabilité politique" et rappelant qu'"il y adans l'histoire des fautes politiques quipeuvent avoir pour conséquence la perteinutile de vies humaines".Le RPK tire sur Mehenni "C'est l'exposer à un affrontement sanglantpire que ce que nous avons vécuaucours des événements de 2001", lit-on dans le communiqué du RPK. Et de dénierà Ferhat Mehenni le droit de remettre encause "l'aspiration profonde de la Kabylieà vivre en paix". Ensuite faisant un parallèle avec la situationdans certains pays, Aït Boumedinesouligne que "le sens de discernementnous commande aussi de ne pas occulterles considérations géopolitiques et de rester insensibles au développement et à la prolifération des conflits au niveau régional.Les exemples ne manquent pas dansl'actualité internationale (la Libye, laSyrie, le Sahel, etc.), et dans notre passérécent (la décennie noire) pour se laisserentrainer dans une aventure orchestrée pardes forces obscures dont l'agenda est chargéepar des actions de déstabilisation desnations".Cette position de rejet de l'appel irresponsablede Ferhat, exprimée par le RPK, un mouvement autonomiste mais attachéà l'unité nationale, est partagée aussi parle militant politique, ancien cadre du MCB, Djamel Zenati. Dans un post publié sur sa pageFacebook, il s'est interrogé si l'histoiren'était pas en train de se répéter, "ou plusexactement de bégayer" en Kabylie.Djamel Zenati met les mots sur le mal : "Nous sommes face à une machine diabolique. Elle ne cessera pas avant d'atteindre son but. Tout peut basculer d'un moment à l'autre. Aussi, les citoyens soucieux de l'avenir de la région et du pays doivent se rencontrer, échanger et, pourquoi pas, offrir de sérieuses perspectives pour fairebarrage aux dérives d'où qu'elles viennent", suggère Zenati, dans sa volonté de couper l'herbe sous les pieds des aventuriers comme Ferhat. L'appel de Ferhat Mehenni a également déchiré la Toile. Que ce soit Facebook, Twitter ou Instagram, les réseaux sociaux et les plateformesde discussions en lignese sont littéralement enflammés juste après la publication de la vidéo de Ferhat dans laquelle il lançait son "appel de Londres" etdisait, toute honte bue, sa fierté de faire comme... le général de Gaulle (sic). Fin tragique Tout le monde s'est accordé a dénoncer des propos "irresponsables, gravissimes, odieux, dangereux, aventuriers". Le chef de ce qu'il appelle le "Gouvernement provisoire de Kabylie" (GPK), dont les réunionsse passent dans un bar du 10e arrondissement de Paris (France), est traité de tous les noms d'oiseaux. "Harki, vendu, pro sioniste, traitre"... sont autant de qualificatifs collés par les internautestrès remontés contre Ferhat Mehenni.Ils lui ont notamment rappelé l'épisodedu boycott de l'année scolaire en 1995 par les enfants de Kabylie, quand lui et d'autres avaient envoyé leur progénitureétudier en France pour ne pas rater l'année ! "Et aujourd'hui il veut armer nos enfants pour faire la guerre aux autorités de leur pays ! Il est vraiment dingue cegars !", lit-on entre autres commentaires. C'est dire que la Kabylie, par laquelle le sinistre Ferhat Mehenni jurait sur tous les tribunes, vient de le renier de manière nette et sans bavure. Pire, même son bateau ivre du MAK commence à prendre eau de toutes parts. Des cadres de ce mouvement auraient même pris leurs distances nvis-à-vis d'un commandant qui a perdu le cap de la sagesse. Pour de nombreux commentateurs, cet appel aux armes de ce sinistre individu souligne la fin pitoyable et tragique d'un fils de chahid, et le tarissement de la source d'inspiration d'un chanteur dont les chansons étaient des hymnes à l'amour, la joie et la liberté. Le diable et ses incantations maléfiques y a depuis pris place !