Le FMI, dans son dernier rapport d'évaluation del'économie de l'Algérie posedes constats, à la fois positifset négatifs et fait desrecommandations, notammentde l'arrêt du financement nonconventionnel, un levier utilisépar le gouvernement pourpurger le déséquilibre budgétaire. Le FMI, dans son dernier rapport d'évaluation del'économie de l'Algérie posedes constats, à la fois positifset négatifs et fait desrecommandations, notammentde l'arrêt du financement nonconventionnel, un levier utilisépar le gouvernement pourpurger le déséquilibre budgétaire. Le recours donc au financement monétaire restera limité dans le temps et les risques qui sont associés à ce mode de financement non conventionnel seront gérés avec rigueur, tempère néanmoins le FMI en évoquant les détails de ces consultations avec les autorités algériennes à ce sujet. Le gouvernement est convaincu que cette stratégie de financement est moins risquée que le recours aux emprunts extérieurs, et a expliqué au FMI que la Banque d'Algérie était en mesure de stériliser les liquidités injectées par le biais du financement monétaire et par conséquent contenir l'inflation. L'institution de Bretton Woodévoque d'autres alternatives de financement que la planche à billets, notamment l'émission de titres de dette publique au taux du marché, des partenariats publics-privés, des ventes d'actifs et d'emprunts extérieurs pour financer des projets d'investissements bien choisis. Au sujet du recours à l'endettement extérieur, le FMI rappelle que l'Algérie, qui a subi "l'ajustementstructurel du FMI durant les années 90, ne veut pas répéter l'expérience de recourir au financement international", dira en substance le FMI. Dans les conclusions de ce rapport de 74 pages, l'institution financière constate que l'économie algérienne est en plein transitionet soutien que les autorités disposentencore "d'unefenêtre d'opportunités pour atteindre le double objectif de stabilisation macro-économique et de promotion d'une croissance durable". Le redressement des cours de pétrole, une dette publique relativement basse, une dette extérieure négligeable et des réserves de changeabondantes, sont autant de facteurs permettant à l'Algérie de doper sa croissance et de renforcer graduellement ses finances publiques. Le prêteur, en dernier ressort, évoque également un scénario alternatif pourlarelance de la croissance en Algérie qui devrait résorber graduellement le déficit et ramener la dette publique à moins de 40 % du Pib à moyen terme. "Les objectifs des autorités à court et à moyen terme sont de restaurer la stabilité macro-économique, de relancer la croissance du PIB hors hydrocarbures et de créer des emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes", souligne le FMI. A long terme, l'objectif principal est de diversifier l'économie avec une plus grande participation du secteur privé. "Il y a des vents contraires " reconnaît le FMI, mais "les autorités se sont engagées à faire avancer leur programme de réformes de manière ordonnée et modérée. La consolidation budgétaire est au coeur de leur stratégie visant à réduire la dépendance auxrevenus des hydrocarbures", souligne-t-il. Ce processus, qui a commencé en 2015, se poursuit, et devrait être le pivot despolitiques macroéconomiques à venir, estime le FMI qui juge que des réformes structurelles devraient soutenir l'activité du secteur privé, améliorer le climat des affaires, moderniser le cadre de la politique monétaire et améliorer l'efficacité du marché du travail. Enfin le rapport relève la concordance de vues entre le FMI et legouvernement surle programme de réformes économiques. Le rapport constate, par ailleurs, que lesystème bancaire en Algérie demeure biencapitalisé malgré la baisse des taux d'intérêts, alors que lasupervision bancaire basée sur les risques a amélioré la résilience du secteur bancaire. Les réserves de changes restent abondantes à 96 mds de dollars à fin 2017 mêmesi elles ont baissé de presque de moitié depuis 2013.Le déficit du compte courant s'est réduit à 12,3 % du PIB en 2017 contre 16,6 % en 2016, aidé par un redressement des cours de pétrole et devrait baisser davantage sous l'effet notamment de la consolidation budgétaire. La croissancepourrait s'établir à 2,5 % en 2018 et à 2,3% en 2019, selon le scénario alternatifétablis par le FMI et à 3 % en 2018 et 2,7 % l'année prochaine, selon les projections basées sur les indicateurs actuels. Le recours donc au financement monétaire restera limité dans le temps et les risques qui sont associés à ce mode de financement non conventionnel seront gérés avec rigueur, tempère néanmoins le FMI en évoquant les détails de ces consultations avec les autorités algériennes à ce sujet. Le gouvernement est convaincu que cette stratégie de financement est moins risquée que le recours aux emprunts extérieurs, et a expliqué au FMI que la Banque d'Algérie était en mesure de stériliser les liquidités injectées par le biais du financement monétaire et par conséquent contenir l'inflation. L'institution de Bretton Woodévoque d'autres alternatives de financement que la planche à billets, notamment l'émission de titres de dette publique au taux du marché, des partenariats publics-privés, des ventes d'actifs et d'emprunts extérieurs pour financer des projets d'investissements bien choisis. Au sujet du recours à l'endettement extérieur, le FMI rappelle que l'Algérie, qui a subi "l'ajustementstructurel du FMI durant les années 90, ne veut pas répéter l'expérience de recourir au financement international", dira en substance le FMI. Dans les conclusions de ce rapport de 74 pages, l'institution financière constate que l'économie algérienne est en plein transitionet soutien que les autorités disposentencore "d'unefenêtre d'opportunités pour atteindre le double objectif de stabilisation macro-économique et de promotion d'une croissance durable". Le redressement des cours de pétrole, une dette publique relativement basse, une dette extérieure négligeable et des réserves de changeabondantes, sont autant de facteurs permettant à l'Algérie de doper sa croissance et de renforcer graduellement ses finances publiques. Le prêteur, en dernier ressort, évoque également un scénario alternatif pourlarelance de la croissance en Algérie qui devrait résorber graduellement le déficit et ramener la dette publique à moins de 40 % du Pib à moyen terme. "Les objectifs des autorités à court et à moyen terme sont de restaurer la stabilité macro-économique, de relancer la croissance du PIB hors hydrocarbures et de créer des emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes", souligne le FMI. A long terme, l'objectif principal est de diversifier l'économie avec une plus grande participation du secteur privé. "Il y a des vents contraires " reconnaît le FMI, mais "les autorités se sont engagées à faire avancer leur programme de réformes de manière ordonnée et modérée. La consolidation budgétaire est au coeur de leur stratégie visant à réduire la dépendance auxrevenus des hydrocarbures", souligne-t-il. Ce processus, qui a commencé en 2015, se poursuit, et devrait être le pivot despolitiques macroéconomiques à venir, estime le FMI qui juge que des réformes structurelles devraient soutenir l'activité du secteur privé, améliorer le climat des affaires, moderniser le cadre de la politique monétaire et améliorer l'efficacité du marché du travail. Enfin le rapport relève la concordance de vues entre le FMI et legouvernement surle programme de réformes économiques. Le rapport constate, par ailleurs, que lesystème bancaire en Algérie demeure biencapitalisé malgré la baisse des taux d'intérêts, alors que lasupervision bancaire basée sur les risques a amélioré la résilience du secteur bancaire. Les réserves de changes restent abondantes à 96 mds de dollars à fin 2017 mêmesi elles ont baissé de presque de moitié depuis 2013.Le déficit du compte courant s'est réduit à 12,3 % du PIB en 2017 contre 16,6 % en 2016, aidé par un redressement des cours de pétrole et devrait baisser davantage sous l'effet notamment de la consolidation budgétaire. La croissancepourrait s'établir à 2,5 % en 2018 et à 2,3% en 2019, selon le scénario alternatifétablis par le FMI et à 3 % en 2018 et 2,7 % l'année prochaine, selon les projections basées sur les indicateurs actuels.