La grève des médecins résidents est certainement rentrée dansune phase cruciale. Face àl'intransigeance du ministre de laSanté, Mokhtar Hasballaoui, quirefuse catégoriquement dereprendre les négociations avant la fin de la gérée, met,incontestablement, les médecinsresidents grévistes dans une posture très inconfortableposture. La grève des médecins résidents est certainement rentrée dansune phase cruciale. Face àl'intransigeance du ministre de laSanté, Mokhtar Hasballaoui, quirefuse catégoriquement dereprendre les négociations avant la fin de la gérée, met,incontestablement, les médecinsresidents grévistes dans une posture très inconfortableposture. Ils font en effet face à un terrible dilemme : mettre fin à la grève sans avoir rienobtenu ou continuer le mouvement deprotestation au moment ou l'essoufflementet la division des rangs de la protesta sont devenus plus que jamais une réalité évidente. Le ministre de la Santé, qui a adopté une position intraitable, met une terrible pression sur les médecins residents. « Les médecins grévistes doivent d'abord arrêter la grève. Je précise qu'il ne s'agit pas de reprendre uniquement les gardes de nuit et durant les week-ends, mais de renouer avec l'activité hospitalière habituelle. Autrement dit, je ne les recevrai pas tant qu'ils seront en grève », a soutenu Hasballaoui avant-hier dans une déclarationà un quotidien national. En d'autres mots le ministre de la Santé , qui appliquesans doute aucun les instructions du premier ministredont la méthode est connue s'agissant la gestion des conflits sociaux puisque il mise sur la durée et l'essoufflement de la contestation, veut , disons le , une totale capitulation des grévistes auxquels il ne laisse vraiment aucune opportunité d'une sortie honorable de ce bras de fer qui dure depuis presque huit mois maintenant. Pourtant le Camra, qui a initié le mouvement de protestation, semble disposé a renoué le dialogue en lâchant du lest par, par exemple, la reprise des gardes d'urgence. Mais le ministre de la santé a été on ne peut plus clair à ce propos. Rappelons que la décision de reprendre les gardes d'urgence, décidée par le bureau national du Camra, n'a pas été du gout des grévistes qui l'ont d'ailleurs , dans leur grande majorité , rejetée. Ce désaveu du bureau national du Camra a mis sens dessus dessous la cohésion dumouvement de protestation dont les divisions sont désormais apparues au grand jour. En plus de cette intransigeance du ministre de la Santé les médecins grévistesfont aussi face à un autre problème autrement plus grave sur leur avenir. Il s'agit en effet des exclusions prises à l'encontre dedizaine de médecins résidents la veille del'Aïd. Des exclusions prises par les comités scientifiques qui dépendent, eux, du ressortduministère de l'Enseignement supérieur. Et cela pourrait aller en s'amplifiant dansles prochains jours. C'est dire que les grévistes font face à un véritable rouleau compresseur. « Nous avons toujours répondu favorablement aux appels de dialogue de l'ensemble des professionnels de la santé, pas uniquement des résidents en sciences médicales. Depuis mon arrivée au département de la santé, j'ai toujours privilégié la voie du dialogue, et rien d'autre », dira encore Hasballaoui . Et d'ajouter que « la balle est dans le camp des résidents. Ils reprennent juste l'activité hospitalière et sont les bienvenus pour formaliser l'ensemble des solutions proposées ». C'est dans ce contexte d'hostilité ambiante que les médecins residents grévistes semblent s'acheminer vers la seule solution qui leur reste : mettre fin à la grève. D'ailleurs , selon des échos, la tendance est effectivement de mettre fin à la grève . Une tendance qui est en train de se confirmer puisque de nombreuses assemblées générales ; tenues ca et là à travers les différents CHU du pays ont optées pour la reprise de l'activité. Ils font en effet face à un terrible dilemme : mettre fin à la grève sans avoir rienobtenu ou continuer le mouvement deprotestation au moment ou l'essoufflementet la division des rangs de la protesta sont devenus plus que jamais une réalité évidente. Le ministre de la Santé, qui a adopté une position intraitable, met une terrible pression sur les médecins residents. « Les médecins grévistes doivent d'abord arrêter la grève. Je précise qu'il ne s'agit pas de reprendre uniquement les gardes de nuit et durant les week-ends, mais de renouer avec l'activité hospitalière habituelle. Autrement dit, je ne les recevrai pas tant qu'ils seront en grève », a soutenu Hasballaoui avant-hier dans une déclarationà un quotidien national. En d'autres mots le ministre de la Santé , qui appliquesans doute aucun les instructions du premier ministredont la méthode est connue s'agissant la gestion des conflits sociaux puisque il mise sur la durée et l'essoufflement de la contestation, veut , disons le , une totale capitulation des grévistes auxquels il ne laisse vraiment aucune opportunité d'une sortie honorable de ce bras de fer qui dure depuis presque huit mois maintenant. Pourtant le Camra, qui a initié le mouvement de protestation, semble disposé a renoué le dialogue en lâchant du lest par, par exemple, la reprise des gardes d'urgence. Mais le ministre de la santé a été on ne peut plus clair à ce propos. Rappelons que la décision de reprendre les gardes d'urgence, décidée par le bureau national du Camra, n'a pas été du gout des grévistes qui l'ont d'ailleurs , dans leur grande majorité , rejetée. Ce désaveu du bureau national du Camra a mis sens dessus dessous la cohésion dumouvement de protestation dont les divisions sont désormais apparues au grand jour. En plus de cette intransigeance du ministre de la Santé les médecins grévistesfont aussi face à un autre problème autrement plus grave sur leur avenir. Il s'agit en effet des exclusions prises à l'encontre dedizaine de médecins résidents la veille del'Aïd. Des exclusions prises par les comités scientifiques qui dépendent, eux, du ressortduministère de l'Enseignement supérieur. Et cela pourrait aller en s'amplifiant dansles prochains jours. C'est dire que les grévistes font face à un véritable rouleau compresseur. « Nous avons toujours répondu favorablement aux appels de dialogue de l'ensemble des professionnels de la santé, pas uniquement des résidents en sciences médicales. Depuis mon arrivée au département de la santé, j'ai toujours privilégié la voie du dialogue, et rien d'autre », dira encore Hasballaoui . Et d'ajouter que « la balle est dans le camp des résidents. Ils reprennent juste l'activité hospitalière et sont les bienvenus pour formaliser l'ensemble des solutions proposées ». C'est dans ce contexte d'hostilité ambiante que les médecins residents grévistes semblent s'acheminer vers la seule solution qui leur reste : mettre fin à la grève. D'ailleurs , selon des échos, la tendance est effectivement de mettre fin à la grève . Une tendance qui est en train de se confirmer puisque de nombreuses assemblées générales ; tenues ca et là à travers les différents CHU du pays ont optées pour la reprise de l'activité.