La grève des médecins semble s'acheminer vers le dénouement. En tout cas le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) vient d'entrouvrir la porte à cette issue. La grève des médecins semble s'acheminer vers le dénouement. En tout cas le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) vient d'entrouvrir la porte à cette issue. En effet et à la suite de la réunion de son bureau national il se dit prêt à reprendre les gardes le 3 juin, soit dèsdimanche prochain. Une offre conditionnée cependant par l'ouverture de négociationsavec le ministère de la Santé qui devraientêtre "fructueuses avant cette date".Interpellé hier sur cette proposition au sortirde la séance plénière au Conseil de lanation consacrée à la loi sur la santé, leministre de la Santé, Mokhtar Hasbelaoui,a préféré botter en touche ne laissant ainsi rien filtrer de la réponse de la tutelle auCamra. "Je ne suis au courant de rien. Je suis coupé du monde" s'est-il justecontenté de dire. Hasbelaoui donnait l'impressionde n'avoir pas encore été saisiofficiellement de cette proposition. C'estpeut- être pour cette raison qu'il s'est montréévasif par rapport à la question des journalistes.Lui qui ne s'est jamais refusé decommuniquer sur la grève des résidents fait ainsi montre d'une certaine réserve en nedévoilant pas la position de son départementsur cette proposition conditionnéedu Camra de reprendre les gardes. Desgardes qu'ils boycottent depuis des semaines et qui ont provoqué des situationsinextricables dans les centres hospitalo-universitaires. Lors de la présentationdu projet de loi sur la santé devant leConseil de la nation le ministre a cependantété on ne peut plus clair sur une desrevendications du Camra. Il s'est en effetmontré ferme s'agissant du service civil."Nous devons maintenir le caractère obligatoire du service civil pour, notamment, réduire les disparités en matière de prise en charge sanitaire des besoins des populations des régions concernées". Car, pour lui, cela entre dans le cadre du rôle social de l'Etat qui, a-t-il précisé , réunit toutes les conditions matérielles, humaines et techniques pour que le service civil soit accompli dans les meilleures conditions. En verité Hasbelaoui a toujours opposé cette réponse aux revendications du Camra qui a fait de la réforme du service civil et l'annulation de son caractère obligatoire unepierre angulaire de ses doléances. D'ailleurs toutes les rencontres entre les deux parties, dans le cadre du dialogue et des négociations, ont jusque-là échoué. Chaque camp défendait mordicus sa position. C'est certainement cette intransigeance des pouvoirs publics face aux revendications du Camra qui a poussé ce dernier à durcir encore davantage sa position en décidant de déserter les gardes dans les CHU. La paralysie des CHU était alors presque totale,mais le ministère de la Santé, qui jouait sur le temps espérant l'essoufflement dumouvement de grève qui dure depuis novembre 2017, persistait dans son intransigeance. Il semble que c'est une politique payante puisque la grève des résidents donne en effet des signes d'essoufflement.Selon les derniers chiffres pas moins de 20% des grévistes aurait déjà repris l'activité. De plus les résidents en pharmacie ont euxaussi fait faux bond en reprenant leurs activités. Des données que n'ignore pas le ministre de la Santé, dont la position s'est renforcée alors que celle du Camra s'estaffaiblie. C'est pour cette raison, sans nul doute, que Hasbelaoui ne s'est pas empressé de préciser la position du ministèrepar rapport à l'offre de reprise du dialogue du Camra. En effet et à la suite de la réunion de son bureau national il se dit prêt à reprendre les gardes le 3 juin, soit dèsdimanche prochain. Une offre conditionnée cependant par l'ouverture de négociationsavec le ministère de la Santé qui devraientêtre "fructueuses avant cette date".Interpellé hier sur cette proposition au sortirde la séance plénière au Conseil de lanation consacrée à la loi sur la santé, leministre de la Santé, Mokhtar Hasbelaoui,a préféré botter en touche ne laissant ainsi rien filtrer de la réponse de la tutelle auCamra. "Je ne suis au courant de rien. Je suis coupé du monde" s'est-il justecontenté de dire. Hasbelaoui donnait l'impressionde n'avoir pas encore été saisiofficiellement de cette proposition. C'estpeut- être pour cette raison qu'il s'est montréévasif par rapport à la question des journalistes.Lui qui ne s'est jamais refusé decommuniquer sur la grève des résidents fait ainsi montre d'une certaine réserve en nedévoilant pas la position de son départementsur cette proposition conditionnéedu Camra de reprendre les gardes. Desgardes qu'ils boycottent depuis des semaines et qui ont provoqué des situationsinextricables dans les centres hospitalo-universitaires. Lors de la présentationdu projet de loi sur la santé devant leConseil de la nation le ministre a cependantété on ne peut plus clair sur une desrevendications du Camra. Il s'est en effetmontré ferme s'agissant du service civil."Nous devons maintenir le caractère obligatoire du service civil pour, notamment, réduire les disparités en matière de prise en charge sanitaire des besoins des populations des régions concernées". Car, pour lui, cela entre dans le cadre du rôle social de l'Etat qui, a-t-il précisé , réunit toutes les conditions matérielles, humaines et techniques pour que le service civil soit accompli dans les meilleures conditions. En verité Hasbelaoui a toujours opposé cette réponse aux revendications du Camra qui a fait de la réforme du service civil et l'annulation de son caractère obligatoire unepierre angulaire de ses doléances. D'ailleurs toutes les rencontres entre les deux parties, dans le cadre du dialogue et des négociations, ont jusque-là échoué. Chaque camp défendait mordicus sa position. C'est certainement cette intransigeance des pouvoirs publics face aux revendications du Camra qui a poussé ce dernier à durcir encore davantage sa position en décidant de déserter les gardes dans les CHU. La paralysie des CHU était alors presque totale,mais le ministère de la Santé, qui jouait sur le temps espérant l'essoufflement dumouvement de grève qui dure depuis novembre 2017, persistait dans son intransigeance. Il semble que c'est une politique payante puisque la grève des résidents donne en effet des signes d'essoufflement.Selon les derniers chiffres pas moins de 20% des grévistes aurait déjà repris l'activité. De plus les résidents en pharmacie ont euxaussi fait faux bond en reprenant leurs activités. Des données que n'ignore pas le ministre de la Santé, dont la position s'est renforcée alors que celle du Camra s'estaffaiblie. C'est pour cette raison, sans nul doute, que Hasbelaoui ne s'est pas empressé de préciser la position du ministèrepar rapport à l'offre de reprise du dialogue du Camra.