Quelques jours seulement après avoir gelé leurmouvement de grève qui abattu le record puisqu'il a duré pas moins de huit mois, les médecins résidents menacent de reprendre la protesta. Quelques jours seulement après avoir gelé leurmouvement de grève qui abattu le record puisqu'il a duré pas moins de huit mois, les médecins résidents menacent de reprendre la protesta. Un rebondissement qui a surpris plus d'un observateur alors que l'opinionpublique nationale pensait qu'avec le gel de la grève, l'heure était plutôt à l'apaisement et à la détente entre les frondeurs et les pouvoirs publics. Il n'en est finalement rien et les résidents brandissent, de nouveau, la menace de reprendre le chemin de lacontestation. Il semble que les deux ministèresconcernés par cette grève, à savoirceux de la Santé et de l'Enseignementsupérieur, n'ont pas tendula perche aux médecins résidents qui ont pourtant, et dansl'espoir de la reprise des négociationset du dialogue avec ces deux ministères, mis fin à leur mouvement de protestation comme gage de leur volonté de trouver une issue à ce conflit social qui a paralysé durant de longs mois les centres hospitalo-universitaires (CHU) du pays. En tout cas, c'est ce que soutient le communiqué du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra). Dans ce communiqué, en effet, le Camra pointe un doigt accusateur en direction des deux ministères qui n'ont donné aucun signe à même de manifester leur volonté de reprendre les négociations. « Un mutisme » qualifié d'ailleurs « d'incompréhensible » par le Camra qui a aussi rappelé que « le gel de la grève est conditionné par un dialogue objectif et des solutions concrètes ». Les grévistes, qui ont repris leurs activités dimanche dernier, ne l'ont fait que parce que le ministre de la Santé, Mokhtar Hasballaoui, a exigé cela comme seul préalable à la reprise du dialogue. Or, depuis dimanche dernier, il a observé le silence, ce que les médecins résidents ont interprété, à juste titre peut-être, comme une attitude dédaigneuse à leur égard. De plus, les médecins résidents ont été très froissés par l'accueil qui leur a été réservé par certains chefs de services dans quelques hôpitaux universitaires. Une attitude qui n'a pas été générale fort heureusement= puisque dans d'autres CHU, les residents n'ont eu aucune anicroche avec leurs professeurs. Le Camra a d'ailleurs cité deux cas, celui de Tixeraine, à Alger, et Sidi Bel-Abbès où leurs professeurs sesont distingués par des attitudes négatives. Face à cette donne, le Camra a déjà initié, dès jeudi dernier, des rassemblements dans, les différents CHU du pays. Cette premièreaction de protestation sera suivie, lundi 2 juillet et dans toutes les facultés de médecine, par la tenue d'assemblées générales pour, selon le communiqué duCamra, « discuter et décider de la suite » des événements. Il semble, donc, que les résidents n'ontpas beaucoup de choix tant la seule option qui s'offre à eux est le retour à la grève. A moins que d'ici là, les ministères de la Santé et de supérieur changent leur attitude en invitant le Camra à la table des négociations. Un rebondissement qui a surpris plus d'un observateur alors que l'opinionpublique nationale pensait qu'avec le gel de la grève, l'heure était plutôt à l'apaisement et à la détente entre les frondeurs et les pouvoirs publics. Il n'en est finalement rien et les résidents brandissent, de nouveau, la menace de reprendre le chemin de lacontestation. Il semble que les deux ministèresconcernés par cette grève, à savoirceux de la Santé et de l'Enseignementsupérieur, n'ont pas tendula perche aux médecins résidents qui ont pourtant, et dansl'espoir de la reprise des négociationset du dialogue avec ces deux ministères, mis fin à leur mouvement de protestation comme gage de leur volonté de trouver une issue à ce conflit social qui a paralysé durant de longs mois les centres hospitalo-universitaires (CHU) du pays. En tout cas, c'est ce que soutient le communiqué du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra). Dans ce communiqué, en effet, le Camra pointe un doigt accusateur en direction des deux ministères qui n'ont donné aucun signe à même de manifester leur volonté de reprendre les négociations. « Un mutisme » qualifié d'ailleurs « d'incompréhensible » par le Camra qui a aussi rappelé que « le gel de la grève est conditionné par un dialogue objectif et des solutions concrètes ». Les grévistes, qui ont repris leurs activités dimanche dernier, ne l'ont fait que parce que le ministre de la Santé, Mokhtar Hasballaoui, a exigé cela comme seul préalable à la reprise du dialogue. Or, depuis dimanche dernier, il a observé le silence, ce que les médecins résidents ont interprété, à juste titre peut-être, comme une attitude dédaigneuse à leur égard. De plus, les médecins résidents ont été très froissés par l'accueil qui leur a été réservé par certains chefs de services dans quelques hôpitaux universitaires. Une attitude qui n'a pas été générale fort heureusement= puisque dans d'autres CHU, les residents n'ont eu aucune anicroche avec leurs professeurs. Le Camra a d'ailleurs cité deux cas, celui de Tixeraine, à Alger, et Sidi Bel-Abbès où leurs professeurs sesont distingués par des attitudes négatives. Face à cette donne, le Camra a déjà initié, dès jeudi dernier, des rassemblements dans, les différents CHU du pays. Cette premièreaction de protestation sera suivie, lundi 2 juillet et dans toutes les facultés de médecine, par la tenue d'assemblées générales pour, selon le communiqué duCamra, « discuter et décider de la suite » des événements. Il semble, donc, que les résidents n'ontpas beaucoup de choix tant la seule option qui s'offre à eux est le retour à la grève. A moins que d'ici là, les ministères de la Santé et de supérieur changent leur attitude en invitant le Camra à la table des négociations.