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Ce ne sera pas en 2019
Fin de la politique des subventions
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 07 - 2018

Les subventions aux produits de première nécessitébénéficient à tout le monde, riches et pauvres. Uneanomalie que l'Etat, qui faitface à la crise financière,compte corriger dans le butque l'aide aille uniquement aux nécessiteux...
Les subventions aux produits de première nécessitébénéficient à tout le monde, riches et pauvres. Uneanomalie que l'Etat, qui faitface à la crise financière,compte corriger dans le butque l'aide aille uniquement aux nécessiteux...
La question des subventions des produits de première nécessité revient avec acuité au devant de l'actualité nationale. Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, estmonté au front hier pour donner desclarifications sur ses derniéres declarations durant lsquellesil a, notamment, laissé entendre que la levée des subventions pour certains produits pourrait intervenir dés 2019, soitjuste dans quelques mois. Des propos qui nt fait des vagues puisque le Premier ministre, AhmedOuyahia, dont les propos ont été colportés parle porte-parole de son parti politique, le RND, vient de contredire le premier argentier du pays.
D'oùcette montée au créneau du ministre des Finances pour, certainement, mettre fin àcette confusion qui a commencé à prendre des proportionspréoccupantes. "S'il y anécessité de revoir les dispositifs de soutien systématique en vigueur, la révision ne sera pas précipitée et ne sera pas appliquée de manière systématique et indiscriminée" a en effet indiqué hier une source du ministère des Finances à l'APS. Dans tous les cas, poursuit le ministère des Finances, "aucune mesure ne seramise en oeuvre sans étude préalable et sans une large concertation".
Car, selon le ministère des Finances, l'objectif demeure "la protection des catégories sociales les plusnécessiteuses en explorant toutes les options qui permettent d'opérer des transferts ciblés au profit des ménages les plus vulnérables". Dans ce sens, le ministère fait savoir que le soutien des produits énergétiques (électricité, gaz, carburants...) "absorbe 60 %des ressourcesconsacrées par les pouvoirs publics aux subventions qui ne passent pas par le budget de l'Etat, alors même que ce sont les catégories les plus favorisées qui en profitent le plus".
C'est pourquoi, souligne-t-il, "une révision éventuelle des prix concernerait d'abord ces produits (énergétiques) avec le souci constant de préserver le pouvoir d'achat des couches les plus démunies". Des clarifications à même de rassurer puisque les déclarationsde Raouya ont suscité moult inquiétudes, ce d'autantquel'année 2019 coïncide avec l'organisation des élections présidentielles,un événement politique majeur. Il y a quelques jours le premier argentier dupays a déclaré, sur les ondes de la Radionationale, que "cela se fera une fois que legouvernement sera en possession de tous les paramètres lui permettant de mettre en oeuvre une politique de subventionsciblées. Cela pourrait se faire à partir de 2019. Il s'agit en effet d'identifier lesménages, le montant des aides et comment procéder pour les faire parvenir aux concernés". Le ministre a affirmé qu'"une vaste campagne de sensibilisation va précédercette nouvelle politique en préparation". Ilespère donc que tout sera prêt en 2019.
Raouya parlait, bien évidemment, de lalevée des subventions aux produits de première nécessité qui bénéficient à tout lemonde, riches et pauvres. Une anomalie que l'Etat, qui fait face à la crise financière,compte corriger dans le but que l'aide aille uniquement aux nécessiteux. L'Etat est d'ailleurs décidé à aller de l'avant dans cettepolitique car il n'a plus le choix. "L'analyse de la structure des subventions, à partir des résultats de l'Enquête-consommation effectuée, amontré que les subventionsprofitent plus aux catégories les plusnanties qu'auxcatégories de bas revenus" a précisé cette source du ministère des Finances.
Dès lors, "ce mécanisme généralisé de subventions, outre son coût excessif pour la collectivité, ne répond plus aux objectifs de réduction des inégalités et deprotection des populations les plus vulnérables", fait-il valoir. Compte tenu de ce constat, "le besoin de réformer le système de soutien des prixs'impose comme un impératif économique",avance le ministère. Certes, mais ce ne sera pas en 2019 et le ministère n'avance d'ailleurs aucune date.
La question des subventions des produits de première nécessité revient avec acuité au devant de l'actualité nationale. Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, estmonté au front hier pour donner desclarifications sur ses derniéres declarations durant lsquellesil a, notamment, laissé entendre que la levée des subventions pour certains produits pourrait intervenir dés 2019, soitjuste dans quelques mois. Des propos qui nt fait des vagues puisque le Premier ministre, AhmedOuyahia, dont les propos ont été colportés parle porte-parole de son parti politique, le RND, vient de contredire le premier argentier du pays.
D'oùcette montée au créneau du ministre des Finances pour, certainement, mettre fin àcette confusion qui a commencé à prendre des proportionspréoccupantes. "S'il y anécessité de revoir les dispositifs de soutien systématique en vigueur, la révision ne sera pas précipitée et ne sera pas appliquée de manière systématique et indiscriminée" a en effet indiqué hier une source du ministère des Finances à l'APS. Dans tous les cas, poursuit le ministère des Finances, "aucune mesure ne seramise en oeuvre sans étude préalable et sans une large concertation".
Car, selon le ministère des Finances, l'objectif demeure "la protection des catégories sociales les plusnécessiteuses en explorant toutes les options qui permettent d'opérer des transferts ciblés au profit des ménages les plus vulnérables". Dans ce sens, le ministère fait savoir que le soutien des produits énergétiques (électricité, gaz, carburants...) "absorbe 60 %des ressourcesconsacrées par les pouvoirs publics aux subventions qui ne passent pas par le budget de l'Etat, alors même que ce sont les catégories les plus favorisées qui en profitent le plus".
C'est pourquoi, souligne-t-il, "une révision éventuelle des prix concernerait d'abord ces produits (énergétiques) avec le souci constant de préserver le pouvoir d'achat des couches les plus démunies". Des clarifications à même de rassurer puisque les déclarationsde Raouya ont suscité moult inquiétudes, ce d'autantquel'année 2019 coïncide avec l'organisation des élections présidentielles,un événement politique majeur. Il y a quelques jours le premier argentier dupays a déclaré, sur les ondes de la Radionationale, que "cela se fera une fois que legouvernement sera en possession de tous les paramètres lui permettant de mettre en oeuvre une politique de subventionsciblées. Cela pourrait se faire à partir de 2019. Il s'agit en effet d'identifier lesménages, le montant des aides et comment procéder pour les faire parvenir aux concernés". Le ministre a affirmé qu'"une vaste campagne de sensibilisation va précédercette nouvelle politique en préparation". Ilespère donc que tout sera prêt en 2019.
Raouya parlait, bien évidemment, de lalevée des subventions aux produits de première nécessité qui bénéficient à tout lemonde, riches et pauvres. Une anomalie que l'Etat, qui fait face à la crise financière,compte corriger dans le but que l'aide aille uniquement aux nécessiteux. L'Etat est d'ailleurs décidé à aller de l'avant dans cettepolitique car il n'a plus le choix. "L'analyse de la structure des subventions, à partir des résultats de l'Enquête-consommation effectuée, amontré que les subventionsprofitent plus aux catégories les plusnanties qu'auxcatégories de bas revenus" a précisé cette source du ministère des Finances.
Dès lors, "ce mécanisme généralisé de subventions, outre son coût excessif pour la collectivité, ne répond plus aux objectifs de réduction des inégalités et deprotection des populations les plus vulnérables", fait-il valoir. Compte tenu de ce constat, "le besoin de réformer le système de soutien des prixs'impose comme un impératif économique",avance le ministère. Certes, mais ce ne sera pas en 2019 et le ministère n'avance d'ailleurs aucune date.


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