La cour d'appel de Séoul a alourdi ce vendredi à 25 ans de détention la peine de l'ancienne présidentePark Geun-hye qui avait été destituée l'année dernière dans un retentissant scandalede corruption et d'abus de pouvoir. La cour d'appel de Séoul a alourdi ce vendredi à 25 ans de détention la peine de l'ancienne présidentePark Geun-hye qui avait été destituée l'année dernière dans un retentissant scandalede corruption et d'abus de pouvoir. Premièrefemme élue présidente en Corée du Sud, ParkGeun-hye, 66 ans, avait été arrêtée en mars2017 pour toute une série d'accusations quiont mis en lumière les accointances troubles entre le pouvoir politique et les grandsconglomérats familiaux sud-coréens. Elle avait été condamnée en avril en première instance à 24 années de détention. La chute de laPrésidente conservatrice, consécutive à desmanifestations monstres dans tout le pays, apermis l'alternance et l'élection de Moon Jaein(centre-gauche), qui a contribué au spectaculairerapprochement en cours entre les deuxCorées. L'affaire à tiroirs avait permis derévéler l'influence énorme sur la présidente desa confidente de l'ombre, Choi Soon-sil, uneamie de 40 ans surnommée « Raspoutine » par les médias et qui n'occupait aucune fonctionofficielle. Les deux femmes étaient notamment accusées d'avoir contraint les grands groupes sudcoréensà leur verser en échange de faveurspolitiques des dizaines de milliards de wons,d'avoir créé une liste noire des artistes critiques de sa présidence ou d'avoir limogé lesfonctionnaires qui s'opposaient à ses abus de pouvoir. Le parquet, qui avait requis 30 ans de prison, avait fait appel de la condamnation depremière instance. "Ces relations contraires à l'éthique entre le pouvoir politique et le pouvoir économique sapent les fondements de notre démocratie et faussent l'ordre de l'économiede marché", aajouté la cour en ajoutant que cela faisait le lit de la "défiance" des Sud-Coréens.Park Geun-hye a été condamnée à 25 ans de prison, mais aussi à une amende de 20 millions de wons (18 millions de dollars). Premièrefemme élue présidente en Corée du Sud, ParkGeun-hye, 66 ans, avait été arrêtée en mars2017 pour toute une série d'accusations quiont mis en lumière les accointances troubles entre le pouvoir politique et les grandsconglomérats familiaux sud-coréens. Elle avait été condamnée en avril en première instance à 24 années de détention. La chute de laPrésidente conservatrice, consécutive à desmanifestations monstres dans tout le pays, apermis l'alternance et l'élection de Moon Jaein(centre-gauche), qui a contribué au spectaculairerapprochement en cours entre les deuxCorées. L'affaire à tiroirs avait permis derévéler l'influence énorme sur la présidente desa confidente de l'ombre, Choi Soon-sil, uneamie de 40 ans surnommée « Raspoutine » par les médias et qui n'occupait aucune fonctionofficielle. Les deux femmes étaient notamment accusées d'avoir contraint les grands groupes sudcoréensà leur verser en échange de faveurspolitiques des dizaines de milliards de wons,d'avoir créé une liste noire des artistes critiques de sa présidence ou d'avoir limogé lesfonctionnaires qui s'opposaient à ses abus de pouvoir. Le parquet, qui avait requis 30 ans de prison, avait fait appel de la condamnation depremière instance. "Ces relations contraires à l'éthique entre le pouvoir politique et le pouvoir économique sapent les fondements de notre démocratie et faussent l'ordre de l'économiede marché", aajouté la cour en ajoutant que cela faisait le lit de la "défiance" des Sud-Coréens.Park Geun-hye a été condamnée à 25 ans de prison, mais aussi à une amende de 20 millions de wons (18 millions de dollars).