Le Mouvement de société pour la Paix (MSP) a rendu publique hier son initiative"du consensus national". Le Mouvement de société pour la Paix (MSP) a rendu publique hier son initiative"du consensus national". Abderrezak Makri et des représentants de la classe politique, le MSP a fini pardévoiler les contours de sa démarche politique.Concrètement, en quoi consiste 'initiative ?De prime abord, l'on retient que le MSPa évacué de son vocabulairepolitique, parconcession ou par conviction, la problématiqueliée à la légitimité ou non dupouvoir et des institutions élues. Pourl'initiative, "le respect des institutions de l'Etat algérien, de la Constitution et des échéances électorales" constitue l'undesprincipes fondamentaux du consensusnational. Le MSP corrige également sa vision parrapport au rôle de l'armée dans la viepolitique. Tout en défendant l'instaurationd'un "système politique civil", leparti a appelé "à ne pas mêler l'armée auxenchevêtrements partisans et politiques".Fort de ces deux propositions, le MSPsemble tendre la main au pouvoir pour un rapprochement politique avec le risquede perdre une partie de l'opposition quiconteste "la légitimité du pouvoir en place". Une équation difficile à résoudre,d'autant plus que Makri ne fait pas depropositions concrètes à l'adresse de l'oppositiondans son initiative qui s'étalesur 11 pages.² Les étapes du "Consensus national" L'initiative telle qu'elle a été conçue et réfléchie par le MSP est liée étroitementaux présidentielles de 2019. D'ailleurs, et selon les instigateurs de cette démarche,c'est "le candidat consensuel aux élections présidentielles de 2019 qui va dirigerle projet de consensus national si toutefoisil remporte le scrutin". Et c'est auPremier ministre "consensuel" de "concrétiser les réformes politiques et économiques". Mais avant d'en arriver à cette étape, ilfaudra bien évidemment se mettre d'accordsur le président du consensus. L'on ne retrouvera aucun élément de réponse ans la copie de Makri quant aux mécanismeset aux critères avec lesquels cela se ferait.Rappelons que les partis du pouvoir ontannoncé clairement leur soutien à la candidaturedu président AbdelazizBouteflika, sans revenir à Makri ni àaucune autrepersonnalité de l'opposition.L'opposition n'a d'ailleurs pas tranchéla question de sa participation ou non au scrutin de 2019, sans oublier queMakri avait présenté son parti comme unleader potentiel de l'opposition aux prochainesélections présidentielles. SiAbderrezak Makri ne donne pas lesoutils politiques de sa démarche, il n'empêche qu'il s'est attardé sur des détailstechniques, notamment en ce qui concerne "l'organisation d'une réunion politiquepour l'annonce officielle de la charte du consensus". Cette dernière sera mise en application "à l'occasion des présidentielles de 2019", ajoute le document. Le MSP avec sespartenaires "s'engageront à respecter le consensus national pendant le mandat duprésident du consensus (2019/2024) quels que soient les résultats des élections législatives". Un point qui suscitera sans aucun doute des réactions mitigées ausein de l'opposition. "Les atouts" du consensus, selon le MSP Le parti est optimiste sur la suite qui sera donnée à son initiative. C'est ce qu'il ressort de la copie révélée ce matin, surlaquelle l'on s'étale sur les éléments positifs pouvant conduire à la réussite del'initiative. Pour le MSP, la classepolitique "est unanime à mesurer la gravité et la difficulté de la situation politique,économique et ses répercussions sur le frontsocial. Il met en avant le soucis des Algériens à préserver la stabilitéetl'unité nationale". Le parti compte sur"la bonne relation entre les différentsacteurs politiques". Et si l'initiative échoue… Le MSP remettra sur le tapis son initiative de consensus national après les électionsprésidentielles à la faveur des résultatsdu scrutin, selon la même source.Makri fait durer le suspense sur sa participationou non à cette échéance, promettanttoutefois de "placer le consensus" au coeur du discours électoral du parti en cas de sa participation aux élections de 2019. Abderrezak Makri et des représentants de la classe politique, le MSP a fini pardévoiler les contours de sa démarche politique.Concrètement, en quoi consiste 'initiative ?De prime abord, l'on retient que le MSPa évacué de son vocabulairepolitique, parconcession ou par conviction, la problématiqueliée à la légitimité ou non dupouvoir et des institutions élues. Pourl'initiative, "le respect des institutions de l'Etat algérien, de la Constitution et des échéances électorales" constitue l'undesprincipes fondamentaux du consensusnational. Le MSP corrige également sa vision parrapport au rôle de l'armée dans la viepolitique. Tout en défendant l'instaurationd'un "système politique civil", leparti a appelé "à ne pas mêler l'armée auxenchevêtrements partisans et politiques".Fort de ces deux propositions, le MSPsemble tendre la main au pouvoir pour un rapprochement politique avec le risquede perdre une partie de l'opposition quiconteste "la légitimité du pouvoir en place". Une équation difficile à résoudre,d'autant plus que Makri ne fait pas depropositions concrètes à l'adresse de l'oppositiondans son initiative qui s'étalesur 11 pages.² Les étapes du "Consensus national" L'initiative telle qu'elle a été conçue et réfléchie par le MSP est liée étroitementaux présidentielles de 2019. D'ailleurs, et selon les instigateurs de cette démarche,c'est "le candidat consensuel aux élections présidentielles de 2019 qui va dirigerle projet de consensus national si toutefoisil remporte le scrutin". Et c'est auPremier ministre "consensuel" de "concrétiser les réformes politiques et économiques". Mais avant d'en arriver à cette étape, ilfaudra bien évidemment se mettre d'accordsur le président du consensus. L'on ne retrouvera aucun élément de réponse ans la copie de Makri quant aux mécanismeset aux critères avec lesquels cela se ferait.Rappelons que les partis du pouvoir ontannoncé clairement leur soutien à la candidaturedu président AbdelazizBouteflika, sans revenir à Makri ni àaucune autrepersonnalité de l'opposition.L'opposition n'a d'ailleurs pas tranchéla question de sa participation ou non au scrutin de 2019, sans oublier queMakri avait présenté son parti comme unleader potentiel de l'opposition aux prochainesélections présidentielles. SiAbderrezak Makri ne donne pas lesoutils politiques de sa démarche, il n'empêche qu'il s'est attardé sur des détailstechniques, notamment en ce qui concerne "l'organisation d'une réunion politiquepour l'annonce officielle de la charte du consensus". Cette dernière sera mise en application "à l'occasion des présidentielles de 2019", ajoute le document. Le MSP avec sespartenaires "s'engageront à respecter le consensus national pendant le mandat duprésident du consensus (2019/2024) quels que soient les résultats des élections législatives". Un point qui suscitera sans aucun doute des réactions mitigées ausein de l'opposition. "Les atouts" du consensus, selon le MSP Le parti est optimiste sur la suite qui sera donnée à son initiative. C'est ce qu'il ressort de la copie révélée ce matin, surlaquelle l'on s'étale sur les éléments positifs pouvant conduire à la réussite del'initiative. Pour le MSP, la classepolitique "est unanime à mesurer la gravité et la difficulté de la situation politique,économique et ses répercussions sur le frontsocial. Il met en avant le soucis des Algériens à préserver la stabilitéetl'unité nationale". Le parti compte sur"la bonne relation entre les différentsacteurs politiques". Et si l'initiative échoue… Le MSP remettra sur le tapis son initiative de consensus national après les électionsprésidentielles à la faveur des résultatsdu scrutin, selon la même source.Makri fait durer le suspense sur sa participationou non à cette échéance, promettanttoutefois de "placer le consensus" au coeur du discours électoral du parti en cas de sa participation aux élections de 2019.