Ahmed Ouyahia se savait très attendu sur la crise que traverse actuellement l'APN du fait du bras defer opposant la majorité des députés (FLN, RND, MPA, Taj, Indépendants) auprésident Said Bouhadja. Ahmed Ouyahia se savait très attendu sur la crise que traverse actuellement l'APN du fait du bras defer opposant la majorité des députés (FLN, RND, MPA, Taj, Indépendants) auprésident Said Bouhadja. Toujours avec son art consommé de dédramatiser, de "dégonfler" les événements,il écarte d'emblée l'existenced'une crise et assure sur un ton affirmatif qu'il n'y aura pas de dissolution del'APN."Il n'y aura pas de dissolution de l'APN etc'est mon message à ceux qui veulent fairepeur aux députés", dit-il expliquant que cequi se passe actuellement au boulevardZighoud "est un problème interne qui trouverason règlement dans le cadre interne.Ceux qui ont choisi Bouhadja comme présidentde l'APN, c'est eux qui réclamentaujourd'hui son départ". Amed Ouyahia, exlu absolument "toutappel ou intervention de la part de la présidencede la République", regrettant néanmoins la situation qui prévaut à l'APN etinvitant par ailleurs Said Bouhadja "à préserver son mage de Moudjahid et d'ancienMouhafedh".Quand le député boycottentles travaux, cela s'appelle une impasse,souligne le chef du RND pour qui "cettesituation d'impasse ne va pas durer", ettermine son intervention sur ce sujet en appelant SaidBouhadaja "à faireprévaloir,la raison, le bon sens et l'intérêt général".Au passage l'intervenant rassure sur lecalendrier électoral en affiramant que laprésidentielle se tiendra bien au moisd'avril.100 députés du RND ont signé la motionde retrait de confiance au président del'Assemblée . Si le retrait de confiance auprésident de l'Assemblée et la demande desa démission n'étaient pas prévues dans laloi, "mais si ses collègues députés quil'ont élu à la tête de l'instance, se trouventen désaccord avec lui, ceci est un fait", rappelantque "100 députés du RND ont signéla motion de retrait de confiance au présidentde l'Assemblée". Ouyahia a, en outre,fait part de son voeu de voir cette affaireprendre fin "dans le calme" et que le présidentde l'Assemblée, "le moudjahid respectableet qui s'est acquitté d'importantsrôles dans sa vie de militantisme, garderason image positive et que ce blocage ausein de l'APN soit levé, tout en tirant lesenseignements du message qui lui aétéadressé par 361 députés". Le secrétairegénéral du RND, a indiqué que le projet dela loi de finances n'est pas en danger, d'autantplus que la Constitution, à travers sondernier alinéa de l'article 138, stipule qu'encas de non-adoption par le Parlement, leprésident de la République promulgue le projet du gouvernement par ordonnance. "Je renouvelle mon appel au Président Bouteflika" Dans son allocution, Ahmed Ouyahia a renouvelé son appel au PrésidentBouteflika à poursuivre sa mission au servicede l'état algérien, expliquant que leRND est l'allié du FLN dans le cadre duFront Populaire Consolidé, mais avec sa propre vision, sa propre méthode."Aunom duRND, je renouvelle notre appelau Président Bouteflika à continuer sonsacrifice au service de l'Algérie. Un appelnon pas pour lui faire honneur, car les honneurs,il en a connu en tant que moudjahid,en tant que ministre des Affaires étrangères,en tant que président de l'Assembléegénérale de l'Onu, des honneurs de sonpeuple. Le Président Bouteflika doit poursuivresa mission pour l'Algérie de la souveraineté,l'Algérie de l'égalité sociale,une Algérie à la hauteur des sacrifices desmoudjahidine". Faisant allusion à la présidentiellede 2019, le chef du RND affirmeentendre parfaitement les appels des partisdel'opposition à "l'alternance",maispour sa part, il affirme réitère sa préférenceà la "continuité" en citant des pays commele Singapour, le Corée du Sud, le Brésil quifont pays des pays émergents, grâce à leurpolitique de stabilité."Moi je n'ai pas peur de l'opposition, elleest dans son rôle,mais j'ai peur des agitateursdes manipulateurs qui une fois le"koursi perdu" se livrent à des manoeuvresdestabilisatrices" "Les événements d'octobre, des manoeuvres politiciennes" Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), AhmedOuyahia, a qualifié, samedi, les événementsd'octobre 1988 de "manoeuvres politiques"qui sont à l'origine de l'anarchiedans laquelle le pays est plongé depuis.S'exprimant à l'ouverture des travaux de laConférence nationale annuelle de lafemme à Zeralda, le non moins premierministre est revenu sur la tragédie d'octobre 1988 en affirmant que "cesévénements,qui n'étaient que des manoeuvrespoliticiennes, ont plongé l'Algérie dansl'instabilité et l'anarchie" .Pour lui, les martyrs d'octobre 1988 sont"victimes de manoeuvres politiciennes".Abordant la période de terrorisme,Ouyahia parle de "décennie de terrorisme"et non "noire" avant de souligner que"cette folie meurtrière a fait perdre 18années pour les avancées démocratiques aupays". Bajolet "a déversé son fiel" Ahmed Ouyahia a réagi ce samedi 6 octobreaux déclarations de l'ancien ambassadeur de France à Alger Bernard Bajolet sur"la vie artificielle" du Président AbdelazizBouteflika. "Il a déversé son fiel", adénoncé Ouyahia, au cours d'une conférencede presse à Zéralda à l'occasion del'ouverture des travaux de la conférence nationale des militantes de son parti, leRDN. Ouyahia, qui s'exprimait en tant quechef du RND, a qualifié de "torrent dehaine" ce qu'a dit Bajolet sur l'Algérie dans son livre Le soleil ne se lève plus àl'Est, mémoires d'Orient d'un ambassadeurpeu diplomate, paru aux éditions Plon à Paris. Changements au sein de l'armée Ahmed Ouyahia est également revenu durant sa conférence de presse sur les récents changements opérés au plus hautsommet de l'armée. "Les changements ont été effectués par le président de la République qui est le chef suprême des Forces armées", a affirmé le Premierministre, avançant que les changements "n'ont pas impacté le fonctionnementdel'armée. L'armée est prête, vous avez vu lechef d'état-major en visite dans les 3e et 4e régions militaires", a soutenu Ouyahia. Le secrétaire général du RNDs'est enoutreexprimé sur les récentes manifestations des retraités de l'armée,s'interrogeantnotamment sur le but de ces protestationsà la veille de la période des élections. "Estce qu'ils protestent ou sontilsutilisés ?",s'est interrogé Ouyahia. Toujours avec son art consommé de dédramatiser, de "dégonfler" les événements,il écarte d'emblée l'existenced'une crise et assure sur un ton affirmatif qu'il n'y aura pas de dissolution del'APN."Il n'y aura pas de dissolution de l'APN etc'est mon message à ceux qui veulent fairepeur aux députés", dit-il expliquant que cequi se passe actuellement au boulevardZighoud "est un problème interne qui trouverason règlement dans le cadre interne.Ceux qui ont choisi Bouhadja comme présidentde l'APN, c'est eux qui réclamentaujourd'hui son départ". Amed Ouyahia, exlu absolument "toutappel ou intervention de la part de la présidencede la République", regrettant néanmoins la situation qui prévaut à l'APN etinvitant par ailleurs Said Bouhadja "à préserver son mage de Moudjahid et d'ancienMouhafedh".Quand le député boycottentles travaux, cela s'appelle une impasse,souligne le chef du RND pour qui "cettesituation d'impasse ne va pas durer", ettermine son intervention sur ce sujet en appelant SaidBouhadaja "à faireprévaloir,la raison, le bon sens et l'intérêt général".Au passage l'intervenant rassure sur lecalendrier électoral en affiramant que laprésidentielle se tiendra bien au moisd'avril.100 députés du RND ont signé la motionde retrait de confiance au président del'Assemblée . Si le retrait de confiance auprésident de l'Assemblée et la demande desa démission n'étaient pas prévues dans laloi, "mais si ses collègues députés quil'ont élu à la tête de l'instance, se trouventen désaccord avec lui, ceci est un fait", rappelantque "100 députés du RND ont signéla motion de retrait de confiance au présidentde l'Assemblée". Ouyahia a, en outre,fait part de son voeu de voir cette affaireprendre fin "dans le calme" et que le présidentde l'Assemblée, "le moudjahid respectableet qui s'est acquitté d'importantsrôles dans sa vie de militantisme, garderason image positive et que ce blocage ausein de l'APN soit levé, tout en tirant lesenseignements du message qui lui aétéadressé par 361 députés". Le secrétairegénéral du RND, a indiqué que le projet dela loi de finances n'est pas en danger, d'autantplus que la Constitution, à travers sondernier alinéa de l'article 138, stipule qu'encas de non-adoption par le Parlement, leprésident de la République promulgue le projet du gouvernement par ordonnance. "Je renouvelle mon appel au Président Bouteflika" Dans son allocution, Ahmed Ouyahia a renouvelé son appel au PrésidentBouteflika à poursuivre sa mission au servicede l'état algérien, expliquant que leRND est l'allié du FLN dans le cadre duFront Populaire Consolidé, mais avec sa propre vision, sa propre méthode."Aunom duRND, je renouvelle notre appelau Président Bouteflika à continuer sonsacrifice au service de l'Algérie. Un appelnon pas pour lui faire honneur, car les honneurs,il en a connu en tant que moudjahid,en tant que ministre des Affaires étrangères,en tant que président de l'Assembléegénérale de l'Onu, des honneurs de sonpeuple. Le Président Bouteflika doit poursuivresa mission pour l'Algérie de la souveraineté,l'Algérie de l'égalité sociale,une Algérie à la hauteur des sacrifices desmoudjahidine". Faisant allusion à la présidentiellede 2019, le chef du RND affirmeentendre parfaitement les appels des partisdel'opposition à "l'alternance",maispour sa part, il affirme réitère sa préférenceà la "continuité" en citant des pays commele Singapour, le Corée du Sud, le Brésil quifont pays des pays émergents, grâce à leurpolitique de stabilité."Moi je n'ai pas peur de l'opposition, elleest dans son rôle,mais j'ai peur des agitateursdes manipulateurs qui une fois le"koursi perdu" se livrent à des manoeuvresdestabilisatrices" "Les événements d'octobre, des manoeuvres politiciennes" Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), AhmedOuyahia, a qualifié, samedi, les événementsd'octobre 1988 de "manoeuvres politiques"qui sont à l'origine de l'anarchiedans laquelle le pays est plongé depuis.S'exprimant à l'ouverture des travaux de laConférence nationale annuelle de lafemme à Zeralda, le non moins premierministre est revenu sur la tragédie d'octobre 1988 en affirmant que "cesévénements,qui n'étaient que des manoeuvrespoliticiennes, ont plongé l'Algérie dansl'instabilité et l'anarchie" .Pour lui, les martyrs d'octobre 1988 sont"victimes de manoeuvres politiciennes".Abordant la période de terrorisme,Ouyahia parle de "décennie de terrorisme"et non "noire" avant de souligner que"cette folie meurtrière a fait perdre 18années pour les avancées démocratiques aupays". Bajolet "a déversé son fiel" Ahmed Ouyahia a réagi ce samedi 6 octobreaux déclarations de l'ancien ambassadeur de France à Alger Bernard Bajolet sur"la vie artificielle" du Président AbdelazizBouteflika. "Il a déversé son fiel", adénoncé Ouyahia, au cours d'une conférencede presse à Zéralda à l'occasion del'ouverture des travaux de la conférence nationale des militantes de son parti, leRDN. Ouyahia, qui s'exprimait en tant quechef du RND, a qualifié de "torrent dehaine" ce qu'a dit Bajolet sur l'Algérie dans son livre Le soleil ne se lève plus àl'Est, mémoires d'Orient d'un ambassadeurpeu diplomate, paru aux éditions Plon à Paris. Changements au sein de l'armée Ahmed Ouyahia est également revenu durant sa conférence de presse sur les récents changements opérés au plus hautsommet de l'armée. "Les changements ont été effectués par le président de la République qui est le chef suprême des Forces armées", a affirmé le Premierministre, avançant que les changements "n'ont pas impacté le fonctionnementdel'armée. L'armée est prête, vous avez vu lechef d'état-major en visite dans les 3e et 4e régions militaires", a soutenu Ouyahia. Le secrétaire général du RNDs'est enoutreexprimé sur les récentes manifestations des retraités de l'armée,s'interrogeantnotamment sur le but de ces protestationsà la veille de la période des élections. "Estce qu'ils protestent ou sontilsutilisés ?",s'est interrogé Ouyahia.