C'est aujourd'hui que les élèves reprennent les cheminsde l'école, après un break dequatre jours, pour entrer dansla phase des compositions dupremier trimestre qui, faut-il lesouligner, s'est déroulé dansune relative stabilité. C'est aujourd'hui que les élèves reprennent les cheminsde l'école, après un break dequatre jours, pour entrer dansla phase des compositions dupremier trimestre qui, faut-il lesouligner, s'est déroulé dansune relative stabilité. Mais, la reprise des cours risque de connaître des turbulences, à en juger par les menaces des syndicats,qui cherchent à cristalliser la colère en s'emparant de ces cours de rattrapageque madame Benghabrit veut absolument mposer, dans le cadre de la remédiation pédagogique, en faveur des élèves lacunaires. Les syndicats sont souvent debout etvoient dans ces cours de soutien, (qui sontune initiative salutaire, notamment pourles enfants dont les parents n'ont pas lesmoyens de payer les cours particuliers), un risque de "saturation" des enseignants et des élèves.Et pourquoi ces mêmes syndicats, qui parlentde risque de "saturation", se taisentdevant le business des cours particuliersoù, les élèves comme les enseignantsd'ailleurs sont soumis à un rythme insupportable.En fait, les syndicats cherchent à profiterde cette affaire des cours, qui les fédère,pour remettre sur la table d'autres revendications,comme celle du droit à la retraite anticipée, alors que le Gouvernement atranché pour sa suppression, dans le cadredu nouveau Code du travail.S'agisant de ce dernier, justement, lessyndicats autonomes revendiquent leurdroit de participer "par respect aux droitsdes travailleurs de dire leur mots, à traversleurs représentants authentiques"Le statut particulier de l'enseigant fait partiede cette inamovible revendication, queles syndicats posent à nouveau en exigeantl'intégration dans cette grille, lescorps communs de l'éducation.Enfin, les syndicats réclament aussi unchangement dans la gestion des écoles primaires,et revendiquent leur placementsous tutelle du ministère et non celle desprésidents d'APC. Le président de l'Association des oulémas veut la tête de Benghabrit Dans une interview accordée à une chaîne de télévision privée, et diffusée vendredi,le président de l'Association des oulémas,Abderrazak Guessoum, a appelé àl'"éviction" de la ministre de l'Education nationale, NouriaBenghabrit,aumotifqu'elle a "échoué". "Celui qui a échoué dans sa mission doit être mis à l'écart, etBenghabrit a échoué !" a-t-il lancé d'entrée. Le successeur d'Abderrahmane Chibane àla tête de l'Association des oulémas ditcela, tout en excluant cette éventualité,pour des raisons qu'il ne précise pas. Guessoum accuse Benghabrit d'avoir préféré"travailler" avec des experts français,et d'avoir totalement ignoré toutes lesrecommandations qu'il lui avait soumises, lors d'une rencontre officielle en2016, dans le cadre de la réformedusystèmeéducatif. "Elle (la ministre) s'estretournée contre nous et, pendant ce temps, l'agression contre l'identité nationales'est accentuée." Et de s'interrogersur un ton ironique : "Pourquoi a-t-ellefait appel aux seuls Français et ignoré lesautres nationalités ? A moins qu'elle neconnaisse que les Français !"Sans aller jusqu'à accuser MmeBenghabrit d'intelligence avec l'étranger,le chef de file des oulémas jure néanmoins, de ne plus s'asseoir avec elle."Nousavons essuyé de sévères critiques,lors de la première rencontre (….), maisaujourd'hui, nous n'accepterons de la rencontrerque si elle s'engage à mettre enoeuvre ce que nous lui avions proposé audépart", entonne-t-il.S'insurgeant contre le qualificatifd'"obscurantiste", dont la ministre auraitaffublé son association, AbderrazakGuessoum s'enflammera : "Si nousétions des obscurantistes, que dirionsnousde ses prédécesseurs qui n'ont pasosé faire ce qu'elle fait ? Peut-on dire desAbdelhamid Mehri, Ali Benmohamed et Mustapha Lacheref, qu'isl sont des obscurantistes Mais, la reprise des cours risque de connaître des turbulences, à en juger par les menaces des syndicats,qui cherchent à cristalliser la colère en s'emparant de ces cours de rattrapageque madame Benghabrit veut absolument mposer, dans le cadre de la remédiation pédagogique, en faveur des élèves lacunaires. Les syndicats sont souvent debout etvoient dans ces cours de soutien, (qui sontune initiative salutaire, notamment pourles enfants dont les parents n'ont pas lesmoyens de payer les cours particuliers), un risque de "saturation" des enseignants et des élèves.Et pourquoi ces mêmes syndicats, qui parlentde risque de "saturation", se taisentdevant le business des cours particuliersoù, les élèves comme les enseignantsd'ailleurs sont soumis à un rythme insupportable.En fait, les syndicats cherchent à profiterde cette affaire des cours, qui les fédère,pour remettre sur la table d'autres revendications,comme celle du droit à la retraite anticipée, alors que le Gouvernement atranché pour sa suppression, dans le cadredu nouveau Code du travail.S'agisant de ce dernier, justement, lessyndicats autonomes revendiquent leurdroit de participer "par respect aux droitsdes travailleurs de dire leur mots, à traversleurs représentants authentiques"Le statut particulier de l'enseigant fait partiede cette inamovible revendication, queles syndicats posent à nouveau en exigeantl'intégration dans cette grille, lescorps communs de l'éducation.Enfin, les syndicats réclament aussi unchangement dans la gestion des écoles primaires,et revendiquent leur placementsous tutelle du ministère et non celle desprésidents d'APC. Le président de l'Association des oulémas veut la tête de Benghabrit Dans une interview accordée à une chaîne de télévision privée, et diffusée vendredi,le président de l'Association des oulémas,Abderrazak Guessoum, a appelé àl'"éviction" de la ministre de l'Education nationale, NouriaBenghabrit,aumotifqu'elle a "échoué". "Celui qui a échoué dans sa mission doit être mis à l'écart, etBenghabrit a échoué !" a-t-il lancé d'entrée. Le successeur d'Abderrahmane Chibane àla tête de l'Association des oulémas ditcela, tout en excluant cette éventualité,pour des raisons qu'il ne précise pas. Guessoum accuse Benghabrit d'avoir préféré"travailler" avec des experts français,et d'avoir totalement ignoré toutes lesrecommandations qu'il lui avait soumises, lors d'une rencontre officielle en2016, dans le cadre de la réformedusystèmeéducatif. "Elle (la ministre) s'estretournée contre nous et, pendant ce temps, l'agression contre l'identité nationales'est accentuée." Et de s'interrogersur un ton ironique : "Pourquoi a-t-ellefait appel aux seuls Français et ignoré lesautres nationalités ? A moins qu'elle neconnaisse que les Français !"Sans aller jusqu'à accuser MmeBenghabrit d'intelligence avec l'étranger,le chef de file des oulémas jure néanmoins, de ne plus s'asseoir avec elle."Nousavons essuyé de sévères critiques,lors de la première rencontre (….), maisaujourd'hui, nous n'accepterons de la rencontrerque si elle s'engage à mettre enoeuvre ce que nous lui avions proposé audépart", entonne-t-il.S'insurgeant contre le qualificatifd'"obscurantiste", dont la ministre auraitaffublé son association, AbderrazakGuessoum s'enflammera : "Si nousétions des obscurantistes, que dirionsnousde ses prédécesseurs qui n'ont pasosé faire ce qu'elle fait ? Peut-on dire desAbdelhamid Mehri, Ali Benmohamed et Mustapha Lacheref, qu'isl sont des obscurantistes