Décidément, la ministre de l'éducation, NouriaBenghabrit, est devenue lecauchemar des milieuxislamo-conservateurs. Décidément, la ministre de l'éducation, NouriaBenghabrit, est devenue lecauchemar des milieuxislamo-conservateurs. Depuis sa nomination à ce poste stratégique voilà trois années, elle necesse d'être la cible privilégiée de ce clan qui ne digère pas que ce département sensible lui file entre les mains et soitconfié à une femme, francophone de surcroit.Et à ce jeu de sniper attitré, le président del'Association des ouléma, DjamelGuessoum, est imbattable. Il vient de diretout le « bien » qu'il pense de Benghabrit et sa réforme de l'école qu'il ne goûte pasdu tout. Dans le dernier éditorial du journal de l'association Al Bassaïr, il accuse la ministre d'entreprendre des réformes conçues "dansles laboratoires étrangers". Intitulé "Le bilan scolaire : entre la réforme et la déculturation", Djamel Guessoum dénonce le fait que les réformes Benghabrit soient confiées "à des experts étrangers et qu'ellessoient d'après lui étrangères à nos valeurs et à notre personnalité". Pour lui, cette réforme est condamnée àproduire des "enfants qui seront tout saufdes algériens nationalistes et fiers". Le responsabledes Ouléma n'a pas manqué derépliquer à la ministre qui explique l'objectifdes réformes par le souci "d'extraire l'école des mains des intégristes"."L'intégrisme règne justement en l'absencede la pensée de l'éducation islamiqueauthentique et la mauvaise éducationrésulte de l'éloignement de l'enfant algériendes constituants de sa personnalité, deson identité et de son socle patriotique", écrit Djamel Guessoum. Prendre pour exemple les "juifs et sionistes" Et d'étonner son monde en appelant à prendre pour exemple les "juifs et sionistes" qui viennent de donner une dimension "religieuse à leur prétendu Etat" et qui insistent sur la judaïté dans les différents examens et concours. Le chef des oulémas algériens termine son article en mettant en garde contre la tentation de "jouer avec l'avenir des élèves". Il en veut d'autant plus que d'après lui, "l'extrémisme idéologique et l'intégrisme religieux qui menacent les enfants risquent de les pousser à se rebeller contre leur pays, leur religion et leur civilisation". Le président de l'Association des ouléma dit être convaincu que tout "édifice dont le socle ne repose pas sur les constantes nationales est condamné à s'écrouler" dans une allusion évidente aux réformes del'école initiées par Mme Benghabrit. Il en a profité pour exhorter les hommes politiques, notamment ceux du courant islamiste, à être "vigilants" face à ce qu'il qualifie de "jeu avec le feu". Depuis sa nomination à ce poste stratégique voilà trois années, elle necesse d'être la cible privilégiée de ce clan qui ne digère pas que ce département sensible lui file entre les mains et soitconfié à une femme, francophone de surcroit.Et à ce jeu de sniper attitré, le président del'Association des ouléma, DjamelGuessoum, est imbattable. Il vient de diretout le « bien » qu'il pense de Benghabrit et sa réforme de l'école qu'il ne goûte pasdu tout. Dans le dernier éditorial du journal de l'association Al Bassaïr, il accuse la ministre d'entreprendre des réformes conçues "dansles laboratoires étrangers". Intitulé "Le bilan scolaire : entre la réforme et la déculturation", Djamel Guessoum dénonce le fait que les réformes Benghabrit soient confiées "à des experts étrangers et qu'ellessoient d'après lui étrangères à nos valeurs et à notre personnalité". Pour lui, cette réforme est condamnée àproduire des "enfants qui seront tout saufdes algériens nationalistes et fiers". Le responsabledes Ouléma n'a pas manqué derépliquer à la ministre qui explique l'objectifdes réformes par le souci "d'extraire l'école des mains des intégristes"."L'intégrisme règne justement en l'absencede la pensée de l'éducation islamiqueauthentique et la mauvaise éducationrésulte de l'éloignement de l'enfant algériendes constituants de sa personnalité, deson identité et de son socle patriotique", écrit Djamel Guessoum. Prendre pour exemple les "juifs et sionistes" Et d'étonner son monde en appelant à prendre pour exemple les "juifs et sionistes" qui viennent de donner une dimension "religieuse à leur prétendu Etat" et qui insistent sur la judaïté dans les différents examens et concours. Le chef des oulémas algériens termine son article en mettant en garde contre la tentation de "jouer avec l'avenir des élèves". Il en veut d'autant plus que d'après lui, "l'extrémisme idéologique et l'intégrisme religieux qui menacent les enfants risquent de les pousser à se rebeller contre leur pays, leur religion et leur civilisation". Le président de l'Association des ouléma dit être convaincu que tout "édifice dont le socle ne repose pas sur les constantes nationales est condamné à s'écrouler" dans une allusion évidente aux réformes del'école initiées par Mme Benghabrit. Il en a profité pour exhorter les hommes politiques, notamment ceux du courant islamiste, à être "vigilants" face à ce qu'il qualifie de "jeu avec le feu".