Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a invité hier le président américain Donald Trump, qui a commenté par une série de tweets critiques le mouvement populaire des "gilets jaunes" en France, à ne pas se mêler de politique intérieure française. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a invité hier le président américain Donald Trump, qui a commenté par une série de tweets critiques le mouvement populaire des "gilets jaunes" en France, à ne pas se mêler de politique intérieure française. Je dis à Donald Trump, et le présidentde laR é p u b l i q u e(Emmanuel Macron), le lui adit aussi : nous ne prenons paspartie dans les débats américains,laissez-nous vivre notrevie de nation", a-t-il déclarédans l'émission Le Grand JuryRTL/Le Figaro/LCI."Nous ne tenons pas pournotre part de considérationsur la politique intérieureaméricaine et nous souhaitonsque ce soit réciproque", a-t-ilajouté.Donald Trump a parlé samedid'un "jour très triste" à Parisaprès une nouvelle manifestationdes gilets jaunes – desFrançais modestes mobiliséscontre la politiqued'Emmanuel Macron – émailléede violences, et a appelé àmettre fin à l'accord sur le climatsigné à Paris fin 2015."Manifestations et émeutespartout en France", a-t-iltweeté. Les manifestants"scandent +Nous voulonsTrump+. J'adore la France",a-t-il également écrit.Le chef de la diplomatie françaisea contesté que de telspropos en faveur de DonaldTrump, aient été tenus lors desmanifestations des giletsjaunes qui se succèdent depuis trois semaines. "Les gilets jaunes n'ont pasmanifesté en anglais à ma connaissance, et pour toutvous dire, les images qui sont parues aux Etats-Unis et où on entendait "We want Trump" (Nous voulons Trump) étaient des images prises à Londres lors d'un déplacement du président Trump il y a plusieurs mois", a-t-il dit. Le locataire de la MaisonBlanche avait déjà ironisémardi, sur les concessions faites par Emmanuel Macron aux "gilets jaunes", en suspendant une taxe sur le carburant, estimant que l'accord de Paris était voué à l'échec. La relation amicale entre les deux dirigeants s'est très nettementdégradée ces dernières semaines, le président américain moquant même le mois dernier, à son retour des commémorations du centenaire de l'Armistice de la PremièreGuerre mondiale à Paris, la faible popularité de son homologue français. Le ministre français des Affaires étrangères a aussi égratigné l'homme fort du gouvernement italien, le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, qui critique régulièrement Emmanuel Macron. "J'entends bien les rodomontades de M. Salvini (..) Je lui laisse ses propos et ses déclarations péremptoires", a dit Jean-Yves Le Drian. "Il est (aussi) en ce moment devant des difficultés, des manifestations de plusieurs dizaines de milliers de personnessur le projet (ferroviaire)Turin. A chacun ses difficultés, respectons chacun", a-t-il ajouté. Plusieurs dizaines de milliersde personnes ont manifestésamedi à Turin, contre le projet de liaison ferroviaire avec Lyon, qui représente selon eux un "gaspillage d'argent public". Je dis à Donald Trump, et le présidentde laR é p u b l i q u e(Emmanuel Macron), le lui adit aussi : nous ne prenons paspartie dans les débats américains,laissez-nous vivre notrevie de nation", a-t-il déclarédans l'émission Le Grand JuryRTL/Le Figaro/LCI."Nous ne tenons pas pournotre part de considérationsur la politique intérieureaméricaine et nous souhaitonsque ce soit réciproque", a-t-ilajouté.Donald Trump a parlé samedid'un "jour très triste" à Parisaprès une nouvelle manifestationdes gilets jaunes – desFrançais modestes mobiliséscontre la politiqued'Emmanuel Macron – émailléede violences, et a appelé àmettre fin à l'accord sur le climatsigné à Paris fin 2015."Manifestations et émeutespartout en France", a-t-iltweeté. Les manifestants"scandent +Nous voulonsTrump+. J'adore la France",a-t-il également écrit.Le chef de la diplomatie françaisea contesté que de telspropos en faveur de DonaldTrump, aient été tenus lors desmanifestations des giletsjaunes qui se succèdent depuis trois semaines. "Les gilets jaunes n'ont pasmanifesté en anglais à ma connaissance, et pour toutvous dire, les images qui sont parues aux Etats-Unis et où on entendait "We want Trump" (Nous voulons Trump) étaient des images prises à Londres lors d'un déplacement du président Trump il y a plusieurs mois", a-t-il dit. Le locataire de la MaisonBlanche avait déjà ironisémardi, sur les concessions faites par Emmanuel Macron aux "gilets jaunes", en suspendant une taxe sur le carburant, estimant que l'accord de Paris était voué à l'échec. La relation amicale entre les deux dirigeants s'est très nettementdégradée ces dernières semaines, le président américain moquant même le mois dernier, à son retour des commémorations du centenaire de l'Armistice de la PremièreGuerre mondiale à Paris, la faible popularité de son homologue français. Le ministre français des Affaires étrangères a aussi égratigné l'homme fort du gouvernement italien, le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, qui critique régulièrement Emmanuel Macron. "J'entends bien les rodomontades de M. Salvini (..) Je lui laisse ses propos et ses déclarations péremptoires", a dit Jean-Yves Le Drian. "Il est (aussi) en ce moment devant des difficultés, des manifestations de plusieurs dizaines de milliers de personnessur le projet (ferroviaire)Turin. A chacun ses difficultés, respectons chacun", a-t-il ajouté. Plusieurs dizaines de milliersde personnes ont manifestésamedi à Turin, contre le projet de liaison ferroviaire avec Lyon, qui représente selon eux un "gaspillage d'argent public".