La grève au complexe sidérurgique d'El Hadjar, dans la wilaya d'Annaba, se poursuit.Elle a été hier à son onzième jourd'arrêt de production, du fait du blocageimposé par le millier de travailleurs souscontrat de travail aidé La grève au complexe sidérurgique d'El Hadjar, dans la wilaya d'Annaba, se poursuit.Elle a été hier à son onzième jourd'arrêt de production, du fait du blocageimposé par le millier de travailleurs souscontrat de travail aidé (CTA).Les travailleurs grévistes réclament leurintégration dans des postes de travail stables,sous des Contrats de travail à duréeindéterminée (CDI), ainsi qu'une revalorisationde leurs salaires.Ce mercredi, la direction du groupe Imetal,propriétaire du complexe, a tenté de délogerles protestataire par la force. Desagents de sécurité de l'entreprise ont étéenvoyés à l'assaut du piquet de grève, avecdes chiens de garde. L'opération a tournécourt, devant les résistances des travailleursgrévistes – aucun blessé n'est à déplorer -, a appris TSA auprès de DjemaiRédha, secrétaire général de la sectionUGTA du complexe. Vers 13 heures, "l'incident était clos et le calme est revenu", selon lui. Cet incident survient au lendemain d'une rencontre entre les syndicalistes et la direction de l'entreprise et de laquelle les représentants des travailleurs sont sortis optimistes. "Nous avons fait des propositions pour régler le problème. Il y a eu des réactions favorables de la part de la direction qui a promis qu'elle allait contacter les hautes autorités du pays, pour proposer des solutions", a expliqué M. Djemai. La tentative de régler le conflit par la force a surpris les travailleurs et syndicalistes d'El Hadjar. "Comment peuvent-ils nous dire qu'ils vont régler le problème et, en même temps, ordonner àla sécurité de déloger les grévistes par la force ?", s'étonne M. Djemai pour qui, "cette tentative n'a fait que renforcer lavolonté des travailleurs".Une médiation a été tentée par des travailleursnon-grévistes du complexe, mais sans succès. Le piquet de grève et l'occupation du complexe sont maintenus par les travailleurs et la production reste à l'arrêt. (CTA).Les travailleurs grévistes réclament leurintégration dans des postes de travail stables,sous des Contrats de travail à duréeindéterminée (CDI), ainsi qu'une revalorisationde leurs salaires.Ce mercredi, la direction du groupe Imetal,propriétaire du complexe, a tenté de délogerles protestataire par la force. Desagents de sécurité de l'entreprise ont étéenvoyés à l'assaut du piquet de grève, avecdes chiens de garde. L'opération a tournécourt, devant les résistances des travailleursgrévistes – aucun blessé n'est à déplorer -, a appris TSA auprès de DjemaiRédha, secrétaire général de la sectionUGTA du complexe. Vers 13 heures, "l'incident était clos et le calme est revenu", selon lui. Cet incident survient au lendemain d'une rencontre entre les syndicalistes et la direction de l'entreprise et de laquelle les représentants des travailleurs sont sortis optimistes. "Nous avons fait des propositions pour régler le problème. Il y a eu des réactions favorables de la part de la direction qui a promis qu'elle allait contacter les hautes autorités du pays, pour proposer des solutions", a expliqué M. Djemai. La tentative de régler le conflit par la force a surpris les travailleurs et syndicalistes d'El Hadjar. "Comment peuvent-ils nous dire qu'ils vont régler le problème et, en même temps, ordonner àla sécurité de déloger les grévistes par la force ?", s'étonne M. Djemai pour qui, "cette tentative n'a fait que renforcer lavolonté des travailleurs".Une médiation a été tentée par des travailleursnon-grévistes du complexe, mais sans succès. Le piquet de grève et l'occupation du complexe sont maintenus par les travailleurs et la production reste à l'arrêt.