Après avoir mobilisé des milliers de personnes dans une gigantesque marche àBéjaïa, le groupe Cevital du milliardaireIssad Rebrab, se retrouve aujourd'hui aucoeur d'une vive polémique, Après avoir mobilisé des milliers de personnes dans une gigantesque marche àBéjaïa, le groupe Cevital du milliardaireIssad Rebrab, se retrouve aujourd'hui aucoeur d'une vive polémique, en raison dutriste sort qui a été réservé à 43 travailleurs.Le destin de ces travailleurs, qui ont perduleur travail et leur détresse, divise les partisanset adversaires du groupe Cevital. Entenant un rassemblement devant le complexeindustriel de Cevital à Béjaïa, cestravailleurs ont exprimé haut et fort, leurdétresse quelques jours à peine après avoirparticipé à une immense marche pourcontester le blocage des équipementsindustriels importés par le groupe d'IssadRebrab. "La majorité de ces 43 employés ont étérecrutés juste au début de l'exploitation dela nouvelle usine située au sein de l'enceinteportuaire. Selon certains témoignages,ces salariés ont été formés par legroupe pour davantage d'efficacité et derentabilité économique. Pendant desannées, ils ont travaillé ardemment, ilsont même failli perdre leurs vies, commecertains de leurs collègues au sein de cetteentreprise", relate à ce sujet Samir Larabi, ancien journaliste et militant actif du PartiSocialiste des Travailleurs (PST), l'un des derniers partis de la gauche algérienne.Sur sa page Facebook, Samir Larabi s'enprend sévèrement aux "supporters" de l'homme d'affaires Issad Rebrab. "Le dernier rassemblement des ex-travailleurs de Cévital devant le siège de l'entreprise à Béjaia, nous interpelle collectivement sur la gestion RH de ce groupe, qui veut soidisant créer 100.000 emplois, mais il est incapable de réintégrer 43 travailleurs, dont certains ont passé plus de 20 ans dans cette entreprise. Une réintégration non pas pour faire du+social+, mais pour réparer une injustice commise par ce groupe, depuis 2013", s'indigne ce militant politique, lequel appelle à une large solidarité avec ces travailleurs "qui ne demandent qu'à travailler, gagner honnêtement leurs salaires et faire vivre leurs familles". "Ces salariés ont été victimes d'un abus de pouvoir, de naïveté et d'abus de confiance. Ils ont même participé à la marche de soutien àCévital organisée le 11 décembre 2018, à Béjaia", explique celui qui fut par le passé, le porte-parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs. Mais ces travailleurs ont-ils été vraiment trahis par les managers dugroupe Cévital ? Ont-ils été victimes d'un mépris immoral comme le dénonce le militant du PST ? Moussa Nait Amara, l'un des observateurs les plus avertis de la scène économique de Béjaïa, réfute totalement ces accusations et explique sur page Facebook que ces travailleurs ont fait uniquement les frais d'un conflit entre un sous-traitant privé et le groupe Cévital. Les 43 travailleurs privés de leurs emplois ne sont pas des employésdu groupe Cévital, mais travaillent pour le compte d'un sous-traitant privé. Moussa Nait Amara a dénoncé ainsi, une campagne de dénigrement mensongère, qui vise le groupe Cévital. Selon nos informations, il est vrai que ces 43 travailleurs ont été employés par une entreprise de sous-traitance, appelée PRO-SMI spécialisée dans la maintenance. En 2017 et 2018, le contrat de sous-traitance entre le groupe Cévital et cette entreprise privée est reconduit, "mais sans la clause de réintégration de ces ex salariés de Cévital", déplore Samir qui n'a pas manqué de rappeler que ces ouvriers ont, d'abord, travaillé pour Cévital avant d'être confiés à cette entreprise privée dans le cadre de l'externalisation de certaines activités de maintenance du groupe d'Issad Rebrab. "L'ironie de l'histoire, Cévital décide de ne pas reconduire contrat de maintenance avec PROSMI et les 43 ex-salariés se retrouvent au chômage", dénonce enfin le militant du PST. Signalons enfin, que l'homme d'affaires Issad Rebrab ne s'est toujours pas prononcé au sujet de cette polémique. en raison dutriste sort qui a été réservé à 43 travailleurs.Le destin de ces travailleurs, qui ont perduleur travail et leur détresse, divise les partisanset adversaires du groupe Cevital. Entenant un rassemblement devant le complexeindustriel de Cevital à Béjaïa, cestravailleurs ont exprimé haut et fort, leurdétresse quelques jours à peine après avoirparticipé à une immense marche pourcontester le blocage des équipementsindustriels importés par le groupe d'IssadRebrab. "La majorité de ces 43 employés ont étérecrutés juste au début de l'exploitation dela nouvelle usine située au sein de l'enceinteportuaire. Selon certains témoignages,ces salariés ont été formés par legroupe pour davantage d'efficacité et derentabilité économique. Pendant desannées, ils ont travaillé ardemment, ilsont même failli perdre leurs vies, commecertains de leurs collègues au sein de cetteentreprise", relate à ce sujet Samir Larabi, ancien journaliste et militant actif du PartiSocialiste des Travailleurs (PST), l'un des derniers partis de la gauche algérienne.Sur sa page Facebook, Samir Larabi s'enprend sévèrement aux "supporters" de l'homme d'affaires Issad Rebrab. "Le dernier rassemblement des ex-travailleurs de Cévital devant le siège de l'entreprise à Béjaia, nous interpelle collectivement sur la gestion RH de ce groupe, qui veut soidisant créer 100.000 emplois, mais il est incapable de réintégrer 43 travailleurs, dont certains ont passé plus de 20 ans dans cette entreprise. Une réintégration non pas pour faire du+social+, mais pour réparer une injustice commise par ce groupe, depuis 2013", s'indigne ce militant politique, lequel appelle à une large solidarité avec ces travailleurs "qui ne demandent qu'à travailler, gagner honnêtement leurs salaires et faire vivre leurs familles". "Ces salariés ont été victimes d'un abus de pouvoir, de naïveté et d'abus de confiance. Ils ont même participé à la marche de soutien àCévital organisée le 11 décembre 2018, à Béjaia", explique celui qui fut par le passé, le porte-parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs. Mais ces travailleurs ont-ils été vraiment trahis par les managers dugroupe Cévital ? Ont-ils été victimes d'un mépris immoral comme le dénonce le militant du PST ? Moussa Nait Amara, l'un des observateurs les plus avertis de la scène économique de Béjaïa, réfute totalement ces accusations et explique sur page Facebook que ces travailleurs ont fait uniquement les frais d'un conflit entre un sous-traitant privé et le groupe Cévital. Les 43 travailleurs privés de leurs emplois ne sont pas des employésdu groupe Cévital, mais travaillent pour le compte d'un sous-traitant privé. Moussa Nait Amara a dénoncé ainsi, une campagne de dénigrement mensongère, qui vise le groupe Cévital. Selon nos informations, il est vrai que ces 43 travailleurs ont été employés par une entreprise de sous-traitance, appelée PRO-SMI spécialisée dans la maintenance. En 2017 et 2018, le contrat de sous-traitance entre le groupe Cévital et cette entreprise privée est reconduit, "mais sans la clause de réintégration de ces ex salariés de Cévital", déplore Samir qui n'a pas manqué de rappeler que ces ouvriers ont, d'abord, travaillé pour Cévital avant d'être confiés à cette entreprise privée dans le cadre de l'externalisation de certaines activités de maintenance du groupe d'Issad Rebrab. "L'ironie de l'histoire, Cévital décide de ne pas reconduire contrat de maintenance avec PROSMI et les 43 ex-salariés se retrouvent au chômage", dénonce enfin le militant du PST. Signalons enfin, que l'homme d'affaires Issad Rebrab ne s'est toujours pas prononcé au sujet de cette polémique.