Contrairement à une idée reçue, le désird'aller voir si l'herbe est plus verte ailleursn'est pas uneparticularité propre aux jeunes Algériensparmi les plus défavorisés socialement. Contrairement à une idée reçue, le désird'aller voir si l'herbe est plus verte ailleursn'est pas uneparticularité propre aux jeunes Algériensparmi les plus défavorisés socialement. Ce phénomène touche désormais, des membres del'élite nationale, àl'exemple des médecins, deschercheurs et autres technicienssupérieurs.Pour le président du Conseilnational de l'Ordre des médecins,cette envie irrésistible desAlgériens à vouloir quitter lepays qui les a vus naitre, s'expliqueraitpar un "climat qu'ils jugent comme n'étant pas à lahauteur de leurs attentes"Intervenant, hier, à l'émissionL'invité de la rédaction de lachaine 3 de la Radio algérienne,le Dr Mohamed BekkatBerkani, rappelle que ce qui estdésigné communément commeune "fuite des cerveaux", estune caractéristique que rencontrenttous les pays en développement.Il note qu'en Algérie, ce mouvementa commencé à toucherdes médecins chargés du secteurde la Santé, formés, dit-il, àgrands frais et qui, pour des raisonsmultiples, "estimentqu'ils ne sont pas considérés àleurs justes valeurs", ou queleur carrière professionnellen'est pas à la hauteur de cequ'ils espéraient. Ce praticien observe que les pouvoirs publics ont tendance à minimiser un problème qui, preévient-il, est en train deprendre de l'ampleur et qui est exacerbé par "certains pays"qui accordent des facilités à ces candidats à l'immigration, pour les attirer.Pour tenter de freiner cet exodedes têtes pensantes, le Dr Bekkat Berkani estime que l'une des solutions consiste "à établir un dialogue" avec elleset non pas à tenter de la solutionner "sous un angle répressif". Rappelant que les médecins, en particulier, pratiquent un métier "dont ils avaient audépart une autre opinion", il note que ceux-ci se sont trouvésmal considérés, agressés parfois, ou bien manquant d'équipements de soins appropriés, pour exercer correctement leur métier. Pour mettre un terme à ce marasme, le président de l'Ordre des médecins propose d'inaugurer une rencontre regroupant les autorités avec les médecins, pour "lever un certain nombre de contraintes" et trouver des solutions "immédiates", pour éviter que ces derniers "ne sombrent dansla désespérance de leur pays". Pour illustrer l'ampleur quereprésente pour le pays la fuitede ses potentialités humaines, l'invité rappelle qu'au seul niveau de la France, sans compter ceux activant auCanada et en Allemagne, ilssont quelque 15.000 praticiensalgériens à professer dans différentes spécialités médical s. Ce phénomène touche désormais, des membres del'élite nationale, àl'exemple des médecins, deschercheurs et autres technicienssupérieurs.Pour le président du Conseilnational de l'Ordre des médecins,cette envie irrésistible desAlgériens à vouloir quitter lepays qui les a vus naitre, s'expliqueraitpar un "climat qu'ils jugent comme n'étant pas à lahauteur de leurs attentes"Intervenant, hier, à l'émissionL'invité de la rédaction de lachaine 3 de la Radio algérienne,le Dr Mohamed BekkatBerkani, rappelle que ce qui estdésigné communément commeune "fuite des cerveaux", estune caractéristique que rencontrenttous les pays en développement.Il note qu'en Algérie, ce mouvementa commencé à toucherdes médecins chargés du secteurde la Santé, formés, dit-il, àgrands frais et qui, pour des raisonsmultiples, "estimentqu'ils ne sont pas considérés àleurs justes valeurs", ou queleur carrière professionnellen'est pas à la hauteur de cequ'ils espéraient. Ce praticien observe que les pouvoirs publics ont tendance à minimiser un problème qui, preévient-il, est en train deprendre de l'ampleur et qui est exacerbé par "certains pays"qui accordent des facilités à ces candidats à l'immigration, pour les attirer.Pour tenter de freiner cet exodedes têtes pensantes, le Dr Bekkat Berkani estime que l'une des solutions consiste "à établir un dialogue" avec elleset non pas à tenter de la solutionner "sous un angle répressif". Rappelant que les médecins, en particulier, pratiquent un métier "dont ils avaient audépart une autre opinion", il note que ceux-ci se sont trouvésmal considérés, agressés parfois, ou bien manquant d'équipements de soins appropriés, pour exercer correctement leur métier. Pour mettre un terme à ce marasme, le président de l'Ordre des médecins propose d'inaugurer une rencontre regroupant les autorités avec les médecins, pour "lever un certain nombre de contraintes" et trouver des solutions "immédiates", pour éviter que ces derniers "ne sombrent dansla désespérance de leur pays". Pour illustrer l'ampleur quereprésente pour le pays la fuitede ses potentialités humaines, l'invité rappelle qu'au seul niveau de la France, sans compter ceux activant auCanada et en Allemagne, ilssont quelque 15.000 praticiensalgériens à professer dans différentes spécialités médical s.