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Ali Ghediri assène ses vérités
Présidentielle, Bouteflika, armée, Toufik, Issad rebrab, situation du pays..
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 01 - 2019

Le général à la retraite Ali Ghediri, candidat à la présidentielle de 2019, part en conquérant au scrutin du 18 avril 2019.
Le général à la retraite Ali Ghediri, candidat à la présidentielle de 2019, part en conquérant au scrutin du 18 avril 2019.
"Je pars pour gagner. On ne m'a pas appris dans les écoles àéchafauder ma stratégie, enprenant comme appui la stratégie de l'adversaire,mais j'en tiens compte", a-t-ildéclaré, ce dimanche 27 janvier au Forumde Liberté, à Alger. "Jusqu'à ce jour, Bouteflika est le président. Demain, s'il décide de se présenter,qu'Allah lui facilite les choses en tant quecitoyen. Je l'affronterai en tant quecitoyen, fermement !", a-t-il répondu à unequestion sur l'éventualité d'une candidature, de l'actuel chef de l'Etat pour un 5e memandat. Pour Ali Ghediri, la fraude électorale n'est pas une fatalité. "Si la fraude existe, c'est parce que nous sommes passifs. Nous avons été absents.
Et quand je dis nous, je parle de l'élite. L'élite était absente. Cela a ouvert la voie à des opportunistes, de se mettre en avant. Ils sont arrivés même à nous humilier comme citoyens. Ils utilisent nos voix et nous, nous applaudissons. J'appelle le peuple, et notamment son élite, à prendre conscience. Nous n'avons plus le droit de nous taire, sur ce phénomène qui a ravagé le pays. Si vous attendez du pouvoir à ce qu'il ne fasse pas dans la fraude, vous allez le mettre au chômage. C'est tout ce qu'il sait faire", a-t-il accusé.
"Nous savons parler, nous autres militaires"
"Au sein de l'armée, il y a des gens qui savent manier les armes. C'est leur métier. Mais, il y a énormément de gens qui savent aussi faire bon usage de la plume. Maintenant, je le fais parce que je suis dehors. J'aurai été à l'intérieur, vous ne m'auriez jamais vu. Nous savons parler nous autres militaires aussi (…) l'ANP n'a jamais été le refuge d'une classe, quelle qu'elle soit", a-t-il déclaré. A-t-il l'appui de l'armée pour sa candidature à la présidentielle ? "Vous parlez de l'armée ou des personnes ? J'ai un appui plus grand et plus puissant, c'est le peuple(…) Je revendique la rupture sans reniement. Et quand je dis rupture, c'est la mise à plat, la mise sur la table de tout sauf les valeurs qui ont fait de nous une Nation. Je suis venu rassembler ceux qui partagent ma vision, sur la nécessité de sauver le pays du pourrissement actuel", a-t-il précisé. Ali Ghediri n'a pas écarté la possibilité d'alliances politique dans le futur. "On vous dira tout, rien ne se fera dans l'opacité", a-t-il promis. Il a fait la même la promesse à propos du financement de sa campagne.
Le problème de l'Algérie est politique, pas économique Le problème de l'Algérie est, selon le général à la retraite, politique, pas économique. "L'origine de tous les problèmes est la corruption politique. Je ne pouvais pas en parler quand j'étais sous les drapeaux, parce qu'il y avait l'obligation de réserve. Si j'en parle aujourd'hui, c'est parce que je suis à la retraite et les lois de la République et la Constitution me donnent toutes les libertés", a-t-il dit. Il a annoncé vouloir revoir les textes qui limitent l'expression publique aux anciens militaires, s'il est élu. Ali Ghediri a confirmé avoir rencontré l'homme d'affaires Issad Rebrab. "Je l'ai vu et je pourrai le revoir: qu'ils m'emmènent en prison alors ! Ils se focalisent surla rencontre avec Issad Rebrab, sans parler de mes rencontres avec des écrivains, des politiques et monsieur tout le monde.
Je suis un candidat, je ne nourris aucun complexe et je ne laisserai pas le pouvoir me dicter, qui je peux ou je ne peux pas rencontrer. Si j'avais rencontré un autre chef d'entreprise, m'auriez-vous posé la question ?", s'est-il adressé à un journaliste. Ali Ghediri a démenti s'être déplacé à Pari pour y rencontrer l'ambassadeur des Etats Unis, ou "les gens des services de renseignements américains", comme cela a été rapporté par un site français. "Les Etats Unis, comme les autres puissances, ne sont pas un point d'appui dans ma campagne. Mon point d'appui, c'est le peuple", a-t-il dit. Enfin, il a annoncé n'avoir délégué personne pour le représenter en France.
"Je suis en contact avec tout le monde"
Le général-major à la retraite est revenu sur ses relations avec le général de corps d'armée Mohamed Mediene dit Toufik, exresponsable de la DRS. "Je vais vous surprendre, le général Toufik a appris ma candidature dans la presse. J'étais pendant quinze ans, le directeur des ressources humaines au ministère de la Défense. Le général Toufik a dirigé le DRS pendant vingt-cinq ans.
Vous pensez qu'il n'existait pas de relations professionnelles entre le directeur central des ressources humaines et le DRS, ou tout autre directeur central dans un autre service ou le chef d'étatmajorlui-même ? Le général Toufik ne m'a pas commandé à l'intérieur de l'Institution, il ne le fera pas en dehors. Hors institution, ce qui me commande, c'est ma conscience, ma foi et mon opinion", a-t-il déclaré. Est-il en contact avec le général Toufik ? "Je suis en contact avec tout le monde, les anciens et nouveaux ministres, les officiers, on se rencontre dans les enterrements ou les fêtes de mariage", a-t-il répondu.
"Je suis candidat à la présidentielle, quelles que soient les conditions"
Ali Ghediri n'a pas voulu réagir aux différentes mises en gardes du général de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah, chef d'étatmajor et vice-ministre de la Défense nationale, après ses déclarations à la presse. "Il faut poser la question à ceux qui ont été gênés. J'ai des convictions personnelles, philosophiques et politiques, qui vont audelà des réactions des instituions ou des individus (…) J'ai prévu que le chef d'étatmajor
ne va pas permettre de violer la Constitution. Et, je ne me suis pastrompé. L'élection présidentielle n'a pas été reportée et nous sommes restés dans le cadre constitutionnel", a-t-il précisé. Répondant à une question sur l'intérêt que suscite son intention de se porter candidat à la magistrature suprême, Ali Ghediri a répondu en disant que les sujets qu'il a abordés, dans ses interventions dans la presse, ont suscité de l'intérêt chez les Algériens. "Le plus important n'est pas la personne. Je suis un produit de ce peuple. Je suis candidat à la présidentielle quelles que soient les conditions (…)
Je suis un citoyen qui a consacré 42 ans de sa vie au service de l'ANP, en tant qu'institution de la République et de l'Etat. J'ai été admis à la retraite, à ma demande. Et depuis que j'ai quitté les rangs de l'armée, j'ai fait plusieurs interventions à travers la presse pour traiter quelques sujets. Cela a eu un écho au sein de la société", a-t-il souligné. Ali Ghediri a annoncé le début de la collecte des signatures pour sa candidature. "J'étais pessimiste, mais là je suis optimiste plus qu'il n'en faut. Il y a une grande adhésion. Je m'appuie sur un appareil très puissant, le peuple (…) toute proportion gardée, en novembre 1954, six hommes ont décidé, en une nuit, de déclencher la Révolution. Le peuple a exécuté leur décision. En Algérie, il y a deux générations. Le facteur de l'âge n'a pas d'importance. Il y a la génération qui a fait la Révolution et la génération qui est venue après 1962. Je fais partie de cette seconde génération".
"J'étais contre le 4e mandat"
"J'étais contre le 4e mandat (pour le président Bouteflika), pour des raisons objectives. A l'époque, je faisais partie de l'Institution militaire, j'étais soumis à l'obligation de réserve (…) Je préfère ne pas parler de ce qui se passe au sein de l'armée, actuellement. L'Institution a un commandement. Posez-leur la question (sur le 5e mandat). A partir de l'angle développé par le chef d'état-major de l'ANP, l'armée joue son rôle dans le cadre de la Constitution et ne veut pas en sortir", a-til dit. L'armée, sera-t-elle neutre lors de la présidentielle prochaine ?
"Qui vivra, verra", at-il répondu.Interrogé sur la non-création d'un parti politique, Ali Ghediri a précisé qu'il existeplus de 60 partis en Algérie. "Agréés depuis longtemps, ces partis ont-ils trouvé une solution politique ? Le climat politique, permet-il aux partis de jouer leursrôles ? Vous parlez de Mouloud Hamrouche, qu'il nous donne une solution comment faire. Allons-nous attendre que les appareils soient généreux avec nous, pour nous donner une solution ? Je pense qu'il est temps de voir les questions politiques et le changement en Algérie, d'une autre manière.
Une autre manière politique. Si les Institutions comme l'APN ou le Conseil de la nation, jouaient leur rôle dans un cadre démocratique, je n'aurais jamais parlé de minorité (qui décide en Algérie). Une minorité qui peut êtreconstituée d'une personne ou de 1.000 personnes. L'APN et le Conseil de la nation, ne doivent pas attendre les ordre de l'appareil exécutif", a-t-il dit. Les institutions sont, selon lui, des décors démocratiques, installées pour "embellir la scène politique"
"Je pars pour gagner. On ne m'a pas appris dans les écoles àéchafauder ma stratégie, enprenant comme appui la stratégie de l'adversaire,mais j'en tiens compte", a-t-ildéclaré, ce dimanche 27 janvier au Forumde Liberté, à Alger. "Jusqu'à ce jour, Bouteflika est le président. Demain, s'il décide de se présenter,qu'Allah lui facilite les choses en tant quecitoyen. Je l'affronterai en tant quecitoyen, fermement !", a-t-il répondu à unequestion sur l'éventualité d'une candidature, de l'actuel chef de l'Etat pour un 5e memandat. Pour Ali Ghediri, la fraude électorale n'est pas une fatalité. "Si la fraude existe, c'est parce que nous sommes passifs. Nous avons été absents.
Et quand je dis nous, je parle de l'élite. L'élite était absente. Cela a ouvert la voie à des opportunistes, de se mettre en avant. Ils sont arrivés même à nous humilier comme citoyens. Ils utilisent nos voix et nous, nous applaudissons. J'appelle le peuple, et notamment son élite, à prendre conscience. Nous n'avons plus le droit de nous taire, sur ce phénomène qui a ravagé le pays. Si vous attendez du pouvoir à ce qu'il ne fasse pas dans la fraude, vous allez le mettre au chômage. C'est tout ce qu'il sait faire", a-t-il accusé.
"Nous savons parler, nous autres militaires"
"Au sein de l'armée, il y a des gens qui savent manier les armes. C'est leur métier. Mais, il y a énormément de gens qui savent aussi faire bon usage de la plume. Maintenant, je le fais parce que je suis dehors. J'aurai été à l'intérieur, vous ne m'auriez jamais vu. Nous savons parler nous autres militaires aussi (…) l'ANP n'a jamais été le refuge d'une classe, quelle qu'elle soit", a-t-il déclaré. A-t-il l'appui de l'armée pour sa candidature à la présidentielle ? "Vous parlez de l'armée ou des personnes ? J'ai un appui plus grand et plus puissant, c'est le peuple(…) Je revendique la rupture sans reniement. Et quand je dis rupture, c'est la mise à plat, la mise sur la table de tout sauf les valeurs qui ont fait de nous une Nation. Je suis venu rassembler ceux qui partagent ma vision, sur la nécessité de sauver le pays du pourrissement actuel", a-t-il précisé. Ali Ghediri n'a pas écarté la possibilité d'alliances politique dans le futur. "On vous dira tout, rien ne se fera dans l'opacité", a-t-il promis. Il a fait la même la promesse à propos du financement de sa campagne.
Le problème de l'Algérie est politique, pas économique Le problème de l'Algérie est, selon le général à la retraite, politique, pas économique. "L'origine de tous les problèmes est la corruption politique. Je ne pouvais pas en parler quand j'étais sous les drapeaux, parce qu'il y avait l'obligation de réserve. Si j'en parle aujourd'hui, c'est parce que je suis à la retraite et les lois de la République et la Constitution me donnent toutes les libertés", a-t-il dit. Il a annoncé vouloir revoir les textes qui limitent l'expression publique aux anciens militaires, s'il est élu. Ali Ghediri a confirmé avoir rencontré l'homme d'affaires Issad Rebrab. "Je l'ai vu et je pourrai le revoir: qu'ils m'emmènent en prison alors ! Ils se focalisent surla rencontre avec Issad Rebrab, sans parler de mes rencontres avec des écrivains, des politiques et monsieur tout le monde.
Je suis un candidat, je ne nourris aucun complexe et je ne laisserai pas le pouvoir me dicter, qui je peux ou je ne peux pas rencontrer. Si j'avais rencontré un autre chef d'entreprise, m'auriez-vous posé la question ?", s'est-il adressé à un journaliste. Ali Ghediri a démenti s'être déplacé à Pari pour y rencontrer l'ambassadeur des Etats Unis, ou "les gens des services de renseignements américains", comme cela a été rapporté par un site français. "Les Etats Unis, comme les autres puissances, ne sont pas un point d'appui dans ma campagne. Mon point d'appui, c'est le peuple", a-t-il dit. Enfin, il a annoncé n'avoir délégué personne pour le représenter en France.
"Je suis en contact avec tout le monde"
Le général-major à la retraite est revenu sur ses relations avec le général de corps d'armée Mohamed Mediene dit Toufik, exresponsable de la DRS. "Je vais vous surprendre, le général Toufik a appris ma candidature dans la presse. J'étais pendant quinze ans, le directeur des ressources humaines au ministère de la Défense. Le général Toufik a dirigé le DRS pendant vingt-cinq ans.
Vous pensez qu'il n'existait pas de relations professionnelles entre le directeur central des ressources humaines et le DRS, ou tout autre directeur central dans un autre service ou le chef d'étatmajorlui-même ? Le général Toufik ne m'a pas commandé à l'intérieur de l'Institution, il ne le fera pas en dehors. Hors institution, ce qui me commande, c'est ma conscience, ma foi et mon opinion", a-t-il déclaré. Est-il en contact avec le général Toufik ? "Je suis en contact avec tout le monde, les anciens et nouveaux ministres, les officiers, on se rencontre dans les enterrements ou les fêtes de mariage", a-t-il répondu.
"Je suis candidat à la présidentielle, quelles que soient les conditions"
Ali Ghediri n'a pas voulu réagir aux différentes mises en gardes du général de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah, chef d'étatmajor et vice-ministre de la Défense nationale, après ses déclarations à la presse. "Il faut poser la question à ceux qui ont été gênés. J'ai des convictions personnelles, philosophiques et politiques, qui vont audelà des réactions des instituions ou des individus (…) J'ai prévu que le chef d'étatmajor
ne va pas permettre de violer la Constitution. Et, je ne me suis pastrompé. L'élection présidentielle n'a pas été reportée et nous sommes restés dans le cadre constitutionnel", a-t-il précisé. Répondant à une question sur l'intérêt que suscite son intention de se porter candidat à la magistrature suprême, Ali Ghediri a répondu en disant que les sujets qu'il a abordés, dans ses interventions dans la presse, ont suscité de l'intérêt chez les Algériens. "Le plus important n'est pas la personne. Je suis un produit de ce peuple. Je suis candidat à la présidentielle quelles que soient les conditions (…)
Je suis un citoyen qui a consacré 42 ans de sa vie au service de l'ANP, en tant qu'institution de la République et de l'Etat. J'ai été admis à la retraite, à ma demande. Et depuis que j'ai quitté les rangs de l'armée, j'ai fait plusieurs interventions à travers la presse pour traiter quelques sujets. Cela a eu un écho au sein de la société", a-t-il souligné. Ali Ghediri a annoncé le début de la collecte des signatures pour sa candidature. "J'étais pessimiste, mais là je suis optimiste plus qu'il n'en faut. Il y a une grande adhésion. Je m'appuie sur un appareil très puissant, le peuple (…) toute proportion gardée, en novembre 1954, six hommes ont décidé, en une nuit, de déclencher la Révolution. Le peuple a exécuté leur décision. En Algérie, il y a deux générations. Le facteur de l'âge n'a pas d'importance. Il y a la génération qui a fait la Révolution et la génération qui est venue après 1962. Je fais partie de cette seconde génération".
"J'étais contre le 4e mandat"
"J'étais contre le 4e mandat (pour le président Bouteflika), pour des raisons objectives. A l'époque, je faisais partie de l'Institution militaire, j'étais soumis à l'obligation de réserve (…) Je préfère ne pas parler de ce qui se passe au sein de l'armée, actuellement. L'Institution a un commandement. Posez-leur la question (sur le 5e mandat). A partir de l'angle développé par le chef d'état-major de l'ANP, l'armée joue son rôle dans le cadre de la Constitution et ne veut pas en sortir", a-til dit. L'armée, sera-t-elle neutre lors de la présidentielle prochaine ?
"Qui vivra, verra", at-il répondu.Interrogé sur la non-création d'un parti politique, Ali Ghediri a précisé qu'il existeplus de 60 partis en Algérie. "Agréés depuis longtemps, ces partis ont-ils trouvé une solution politique ? Le climat politique, permet-il aux partis de jouer leursrôles ? Vous parlez de Mouloud Hamrouche, qu'il nous donne une solution comment faire. Allons-nous attendre que les appareils soient généreux avec nous, pour nous donner une solution ? Je pense qu'il est temps de voir les questions politiques et le changement en Algérie, d'une autre manière.
Une autre manière politique. Si les Institutions comme l'APN ou le Conseil de la nation, jouaient leur rôle dans un cadre démocratique, je n'aurais jamais parlé de minorité (qui décide en Algérie). Une minorité qui peut êtreconstituée d'une personne ou de 1.000 personnes. L'APN et le Conseil de la nation, ne doivent pas attendre les ordre de l'appareil exécutif", a-t-il dit. Les institutions sont, selon lui, des décors démocratiques, installées pour "embellir la scène politique"


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