La situation au Front des forces socialistes (FFS), est pour le moins invraisemblable pour un parti politique qui prétend vouloir reconstruire un consensus national, quand il peine à le faire en son sein. La situation au Front des forces socialistes (FFS), est pour le moins invraisemblable pour un parti politique qui prétend vouloir reconstruire un consensus national, quand il peine à le faire en son sein. Alors que les autres formations planchent sur l'élection présidentielle,ce parti poursuit les purgescontre ses cadres, coupables de contesterson fonctionnement antidémocratiqueLa direction du FFS vient en effet, dedécider de traduire pas moins de huit membres de son Conseil national, dont son ancien Premier secrétaire, Abdelmalek Bouchafa, devant la commissionde médiation. Il s'agit deBelkacem Benamar, Bouider Ahmed,Achir Mohamed, Malik Sadali, BoualemHaddad, Hadj Mansour et Taiati Hayat,qui est par ailleurs membre de l'instanceprésidentielle du parti. Inutile de soulignerque tout ce beau monde sera radié, à n'en pas douter, des rangs du partisachant qu'aucun cadre n'est sortiindemne de ce conseil, dit de "médiation". Purges en série Ce groupe des "huit" devra répondre en effet, à un "gros" chef d'inculpation, àsavoir leur contestation du maintien duPremier secrétaire national, HadjDjilani, qui ne peut plus statutairementrester en poste, dès lors qu'il n'est plusmembre de qualité du Conseil National,depuis le mois de septembre dernier.En effet, les statuts du parti soulignentbien, que le Premier secrétaire doit êtrechoisi parmi les membres du Conseil national, alors que M. Djilani n'a plus cette qualité. Son prédécesseur, Abdelmalek Bouchafa, avait annoncé via sa page Facebook, sa démission de son poste de conseiller au cabinet consultatifrattaché à l'instance présidentielle, ensigne de protestation.Pour rappel, le dernier Conseil national du FFS d'il y a deux semaines s'étaittransformé en un procès en règle, contre la direction coupable de "couvrir" et maintenir "illégalement"Hadj Djilani. Mme Hayet Taiati avait d'ailleurs fait sensation en limogeant ex cathedra le Premier secrétaire, dans un intervention coup de gueule qui avait été copieusement ovationnée par la majorité des membres. Auparavant, Hadj Djilani, qui était assuré du parapluie du coordinateur de l'instance présidentielle, Ali l'Askri,n avait cru bon de remanier la composante du Conseil national, en retirant notamment quelques membres parmi ses opposants,dont Malik Sadali et Boualem Haddad. En octobre dernier, la députée Salima Ghezali avait été exclue du parti, au prétexte qu'elle avait publié un article sur l'armée, sans aviser la direction. Au mois de décembre, ce fut le tour del'ex-chef du groupe parlementaire etjournaliste Chafaa Bouaiche, de subir les foudres de la direction du FFS en se faisantrayé des effectifs du parti.C'est dire que, le parti de feu Hocine AitAhmed, qui était jadis une école de pédagogiepolitique, est devenu une machine à broyer les cadres qui ne caressent pas dans le sens du poil, d'une direction qui semble avoir perdu la boussole politique. Alors que les autres formations planchent sur l'élection présidentielle,ce parti poursuit les purgescontre ses cadres, coupables de contesterson fonctionnement antidémocratiqueLa direction du FFS vient en effet, dedécider de traduire pas moins de huit membres de son Conseil national, dont son ancien Premier secrétaire, Abdelmalek Bouchafa, devant la commissionde médiation. Il s'agit deBelkacem Benamar, Bouider Ahmed,Achir Mohamed, Malik Sadali, BoualemHaddad, Hadj Mansour et Taiati Hayat,qui est par ailleurs membre de l'instanceprésidentielle du parti. Inutile de soulignerque tout ce beau monde sera radié, à n'en pas douter, des rangs du partisachant qu'aucun cadre n'est sortiindemne de ce conseil, dit de "médiation". Purges en série Ce groupe des "huit" devra répondre en effet, à un "gros" chef d'inculpation, àsavoir leur contestation du maintien duPremier secrétaire national, HadjDjilani, qui ne peut plus statutairementrester en poste, dès lors qu'il n'est plusmembre de qualité du Conseil National,depuis le mois de septembre dernier.En effet, les statuts du parti soulignentbien, que le Premier secrétaire doit êtrechoisi parmi les membres du Conseil national, alors que M. Djilani n'a plus cette qualité. Son prédécesseur, Abdelmalek Bouchafa, avait annoncé via sa page Facebook, sa démission de son poste de conseiller au cabinet consultatifrattaché à l'instance présidentielle, ensigne de protestation.Pour rappel, le dernier Conseil national du FFS d'il y a deux semaines s'étaittransformé en un procès en règle, contre la direction coupable de "couvrir" et maintenir "illégalement"Hadj Djilani. Mme Hayet Taiati avait d'ailleurs fait sensation en limogeant ex cathedra le Premier secrétaire, dans un intervention coup de gueule qui avait été copieusement ovationnée par la majorité des membres. Auparavant, Hadj Djilani, qui était assuré du parapluie du coordinateur de l'instance présidentielle, Ali l'Askri,n avait cru bon de remanier la composante du Conseil national, en retirant notamment quelques membres parmi ses opposants,dont Malik Sadali et Boualem Haddad. En octobre dernier, la députée Salima Ghezali avait été exclue du parti, au prétexte qu'elle avait publié un article sur l'armée, sans aviser la direction. Au mois de décembre, ce fut le tour del'ex-chef du groupe parlementaire etjournaliste Chafaa Bouaiche, de subir les foudres de la direction du FFS en se faisantrayé des effectifs du parti.C'est dire que, le parti de feu Hocine AitAhmed, qui était jadis une école de pédagogiepolitique, est devenu une machine à broyer les cadres qui ne caressent pas dans le sens du poil, d'une direction qui semble avoir perdu la boussole politique.