croissance économique de l'Algérie sera "modérée" en 2019 à 23 %, selon lesdernières estimations de la Coface, publiées hier. L'organisme français maintient le classement du risque Algérie inchangé, dans la catégorie C (risque élevé). croissance économique de l'Algérie sera "modérée" en 2019 à 23 %, selon lesdernières estimations de la Coface, publiées hier. L'organisme français maintient le classement du risque Algérie inchangé, dans la catégorie C (risque élevé). reprendre de l'allant en 2018. Les recettes d'exportations d'hydrocarbures, qui représentent93 %des volumes exportés, se sontaccrues allégeant la pression sur les recettesbudgétaires, permettant ainsi à l'Etat, depoursuivre sa politique de soutien à l'activité",écrit la Coface. "A contrario, lesvolumes exportés ont baissé au cours del'année, à cause du recul de la production.Cette dernière reste pénalisée par le manqued'investissement, et l'arrivée à maturité deschamps", poursuit l'organisme français.Dans ce contexte, l'Algérie ne devrait pasprofiter de la tendance favorable aux paysexportateurs d'hydrocarbures en 2019, notela Coface. "En dépit d'un marché pétrolierqui devrait rester favorable aux exportateursd'hydrocarbures, l'activité algériennedevrait légèrement ralentir en 2019", écritelle.La Coface prévoit une hausse des transfertssociaux, dans le contexte de l'électionprésidentielle. "L'inflation devrait se stabiliser, mais à un niveau élevé. La politique de financement non conventionnel (recours à la création monétaire) mis en place en septembre 2017, se poursuivrait pour répondre au besoin de financement de l'Etat", note le rapport. Légère hausse des importations en 2019 Selon la Coface, les mesures prises pour contrôler les importations et l'amélioration des prix des hydrocarbures, ont contribué à réduire fortement le déficit commercial. Une baisse qui "devrait se poursuivre en 2019, en dépit d'une légère hausse des importations". "Les réserves de change, qui représentent 16 mois d'importations en 2018, continuent de s'éroder, mais à un rythme moins rapide. Les IDE en direction de l'Algérie, devraient néanmoins s'accroître, notamment grâce la nouvelle loi d'investissement dans le secteur pétrolier", affirme la Coface. La Coface anticipe une candidature du président pour un cinquième mandat en avril prochain, "malgré son état de santé". "Pour le moment, le chef de l'Etat ne semble pas avoir d'opposition, mais la de faible croissance que traverse l'Algérie, a commencé à avoir des répercussions sur le plan social. En dépit d'une politique distributive au détriment de la consolidation budgétaire, les manifestations tendent à se multiplier", conclut l'organismefrançais. Le prix du baril de Brent atteindra 75 dollars en moyenne La Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface), prévoit dans son évaluation de l'économie mondiale, que le prix du baril du Brent atteindra 75 dollars en moyenne en 2019, soit un niveau "similaire" à celui de 2018. Dans son "Guide Risques Pays & Sectoriels 2019", présenté mardi à Paris lors de son 23e forum, la Coface reconnaît cependant, que l'exercice de prévision est "d'autant plus difficile", au moment où la volatilité des cours a nettement augmenté, depuis le début du 4e trimestre 2018. Pour elle, le niveau d'un prix à 75 dollars est "suffisant", pour éviter à de nombreux pays exportateurs de pétrole, de "devoir couper dans leurs dépenses publiques, afin de compenser de moindres recettes liées auxmatières premières", relevant que l'accord de l'Opep sur la réduction de la production pour contenir les prix, a été respecté par la Russie et l'Arabie saoudite. "Les prix mensuels du Brent à fin octobre 2018, avaient augmenté de 28 %par rapport à fin décembre 2017, avant de chuter en fin d'année. Avant que les perspectives de demande mondiale se détériorent, les préoccupations géopolitiques auMoyen- Orient et en Afrique duNord, conjuguées à la hausse de la consommation, avaient provoqué une flambée des prix", a expliqué la compagnie d'assurance.Elle constate également, que la production du Brut et d'autres liquides, au troisième trimestre, a augmenté de 24 % en glissement annuel, notant que la hausse des prix a incité les producteurs américains, à produire plus pour capter des liquidités. Par ailleurs, la Coface a estimé que l'environnement mondial de l'économie, dans lequel l'industrie "marque le pas", a des effets "contrastés" sur les économies émergentes. "Le ralentissement de la croissance en zoneeuro (+1,6 % prévu en 2019) et aux Etats-Unis (+2,3 %) exposent les marchés émergentsà des effets de contagion, en premier lieu à travers les flux commerciaux", a-t-elle expliqué, avertissant que, dans ce contexte, la croissance du commerce mondial devrait continuer de ralentir cette année (+2.3%seulement attendu cette année). La croissance des économies émergentes était, en décembre, au plus bas depuis avril 2016, d'après l'indicateur avancé de l'Institut de finance Internationale, rappelle- t-on. Elle a relevé aussi, que lamodération de la croissance aux Etats-Unis a un "effet positif". "En réduisant les anticipations de hausses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine, elle limite les risques de sorties de capitaux des marchés émergents", a-t-elle expliqué, faisant observer que le ralentissement de l'économie chinoise est une source de risque "supplémentaire"." Si jusqu'ici, ce ralentissement traduisait les difficultés des entreprises des secteurs d'activité liés aux infrastructures etcontraints par un endettement élevé (construction, métaux notamment), la consommation privée a commencé à montrer des signes d'essoufflement, dans uncontexte d'endettement des ménages en progression rapide et de maturation de certains marchés", a-t-elle précisé.Sur un autre plan, elle attire l'attention sur de "nombreux risques politiques" qu'on devra surveiller cette année dans le monde émergent,"en particulier en Afrique, où les populations ont désormais davantage de moyens leurs frustrations (triplement du taux d'accès à internet depuis 2010), dans un contexte de calendrier électoral chargé (Nigeria, Afrique du Sud et Algérie, notamment)". Le pétrole reculeLes cours du pétrole ont terminé en baisse avant-hier, après avoir touché des niveaux plus vus depuis plus de deux mois, les investisseurs continuant à surveiller la crise politique au Venezuela ,et les discussions commercialesentre Pékin et Washington. Le baril de Brent de la mer du Nord pourlivraison en avril, a fini à 62,51 dollars surl'Intercontinental Exchange (ICE), deLondres, en baisse de 24 cents par rapport àla clôture de vendredi.Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mars, a abandonné 70 cents à 54,56 dollars. Après avoir initialement gagné du terrainplus tôt lors de la séance londonienne, les cours ont perdu du terrain après l'ouverturedes cours à NewYork. "On a assisté à des prises de bénéfices de la part des courtiers, après une forte progression récente", a indiqué Kyle Cooper de IAFAdvisors, jugeant le marché "en consolidation". Vendredi, les cours ont atteint desniveaux plus vus depuis novembre, sous l'effet d'anticipations de baisse de l'offre mondiale en brut.Les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ont produit en deçàde leurs objectifs de production en janvier, "car l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït, ont réduit leurs extractionsde 610.000 barils par jour", a commentéDavid Cheetham, analyste chez XTBMarket, citant des données de presse nonofficielles.À cette perspective s'est ajoutée la déroute de l'industrie pétrolière d'un des membres de l'Opep, le Venezuela. lusieurs pays européens, dont la France, ont reconnu lundi l'opposant Juan Guaido comme "président en charge" du Venezuela, ce que les Etats-Unis avaient déjà fait, avant de sanctionner l'entreprise nationale pétrolière PDVSA. "Il y a des signes que les sanctions américaines ont fortement affecté le débit en provenance du Venezuela", ont noté les analystes de JBC Energy, qui soulignent que l'analyse d'images satellite montre que les ports vénézuéliens tournent au ralenti. Une partie de la récente et spectaculaire hausse des cours du brut, vient également du fait que l'optimisme sur les négociations en cours entre les Etats-Unis et la Chine, se fait un peu plus grand, a estimé Carlo Alberto de Casa, analyste chez ActivTrades. "Il semble que nous soyons en bonne voie pour conclure un accord avec la Chine", a affirmé le président américain Donald Trump, dans un entretien diffusé dimanche par la chaîne CBS. reprendre de l'allant en 2018. Les recettes d'exportations d'hydrocarbures, qui représentent93 %des volumes exportés, se sontaccrues allégeant la pression sur les recettesbudgétaires, permettant ainsi à l'Etat, depoursuivre sa politique de soutien à l'activité",écrit la Coface. "A contrario, lesvolumes exportés ont baissé au cours del'année, à cause du recul de la production.Cette dernière reste pénalisée par le manqued'investissement, et l'arrivée à maturité deschamps", poursuit l'organisme français.Dans ce contexte, l'Algérie ne devrait pasprofiter de la tendance favorable aux paysexportateurs d'hydrocarbures en 2019, notela Coface. "En dépit d'un marché pétrolierqui devrait rester favorable aux exportateursd'hydrocarbures, l'activité algériennedevrait légèrement ralentir en 2019", écritelle.La Coface prévoit une hausse des transfertssociaux, dans le contexte de l'électionprésidentielle. "L'inflation devrait se stabiliser, mais à un niveau élevé. La politique de financement non conventionnel (recours à la création monétaire) mis en place en septembre 2017, se poursuivrait pour répondre au besoin de financement de l'Etat", note le rapport. Légère hausse des importations en 2019 Selon la Coface, les mesures prises pour contrôler les importations et l'amélioration des prix des hydrocarbures, ont contribué à réduire fortement le déficit commercial. Une baisse qui "devrait se poursuivre en 2019, en dépit d'une légère hausse des importations". "Les réserves de change, qui représentent 16 mois d'importations en 2018, continuent de s'éroder, mais à un rythme moins rapide. Les IDE en direction de l'Algérie, devraient néanmoins s'accroître, notamment grâce la nouvelle loi d'investissement dans le secteur pétrolier", affirme la Coface. La Coface anticipe une candidature du président pour un cinquième mandat en avril prochain, "malgré son état de santé". "Pour le moment, le chef de l'Etat ne semble pas avoir d'opposition, mais la de faible croissance que traverse l'Algérie, a commencé à avoir des répercussions sur le plan social. En dépit d'une politique distributive au détriment de la consolidation budgétaire, les manifestations tendent à se multiplier", conclut l'organismefrançais. Le prix du baril de Brent atteindra 75 dollars en moyenne La Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface), prévoit dans son évaluation de l'économie mondiale, que le prix du baril du Brent atteindra 75 dollars en moyenne en 2019, soit un niveau "similaire" à celui de 2018. Dans son "Guide Risques Pays & Sectoriels 2019", présenté mardi à Paris lors de son 23e forum, la Coface reconnaît cependant, que l'exercice de prévision est "d'autant plus difficile", au moment où la volatilité des cours a nettement augmenté, depuis le début du 4e trimestre 2018. Pour elle, le niveau d'un prix à 75 dollars est "suffisant", pour éviter à de nombreux pays exportateurs de pétrole, de "devoir couper dans leurs dépenses publiques, afin de compenser de moindres recettes liées auxmatières premières", relevant que l'accord de l'Opep sur la réduction de la production pour contenir les prix, a été respecté par la Russie et l'Arabie saoudite. "Les prix mensuels du Brent à fin octobre 2018, avaient augmenté de 28 %par rapport à fin décembre 2017, avant de chuter en fin d'année. Avant que les perspectives de demande mondiale se détériorent, les préoccupations géopolitiques auMoyen- Orient et en Afrique duNord, conjuguées à la hausse de la consommation, avaient provoqué une flambée des prix", a expliqué la compagnie d'assurance.Elle constate également, que la production du Brut et d'autres liquides, au troisième trimestre, a augmenté de 24 % en glissement annuel, notant que la hausse des prix a incité les producteurs américains, à produire plus pour capter des liquidités. Par ailleurs, la Coface a estimé que l'environnement mondial de l'économie, dans lequel l'industrie "marque le pas", a des effets "contrastés" sur les économies émergentes. "Le ralentissement de la croissance en zoneeuro (+1,6 % prévu en 2019) et aux Etats-Unis (+2,3 %) exposent les marchés émergentsà des effets de contagion, en premier lieu à travers les flux commerciaux", a-t-elle expliqué, avertissant que, dans ce contexte, la croissance du commerce mondial devrait continuer de ralentir cette année (+2.3%seulement attendu cette année). La croissance des économies émergentes était, en décembre, au plus bas depuis avril 2016, d'après l'indicateur avancé de l'Institut de finance Internationale, rappelle- t-on. Elle a relevé aussi, que lamodération de la croissance aux Etats-Unis a un "effet positif". "En réduisant les anticipations de hausses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine, elle limite les risques de sorties de capitaux des marchés émergents", a-t-elle expliqué, faisant observer que le ralentissement de l'économie chinoise est une source de risque "supplémentaire"." Si jusqu'ici, ce ralentissement traduisait les difficultés des entreprises des secteurs d'activité liés aux infrastructures etcontraints par un endettement élevé (construction, métaux notamment), la consommation privée a commencé à montrer des signes d'essoufflement, dans uncontexte d'endettement des ménages en progression rapide et de maturation de certains marchés", a-t-elle précisé.Sur un autre plan, elle attire l'attention sur de "nombreux risques politiques" qu'on devra surveiller cette année dans le monde émergent,"en particulier en Afrique, où les populations ont désormais davantage de moyens leurs frustrations (triplement du taux d'accès à internet depuis 2010), dans un contexte de calendrier électoral chargé (Nigeria, Afrique du Sud et Algérie, notamment)". Le pétrole reculeLes cours du pétrole ont terminé en baisse avant-hier, après avoir touché des niveaux plus vus depuis plus de deux mois, les investisseurs continuant à surveiller la crise politique au Venezuela ,et les discussions commercialesentre Pékin et Washington. Le baril de Brent de la mer du Nord pourlivraison en avril, a fini à 62,51 dollars surl'Intercontinental Exchange (ICE), deLondres, en baisse de 24 cents par rapport àla clôture de vendredi.Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mars, a abandonné 70 cents à 54,56 dollars. Après avoir initialement gagné du terrainplus tôt lors de la séance londonienne, les cours ont perdu du terrain après l'ouverturedes cours à NewYork. "On a assisté à des prises de bénéfices de la part des courtiers, après une forte progression récente", a indiqué Kyle Cooper de IAFAdvisors, jugeant le marché "en consolidation". Vendredi, les cours ont atteint desniveaux plus vus depuis novembre, sous l'effet d'anticipations de baisse de l'offre mondiale en brut.Les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ont produit en deçàde leurs objectifs de production en janvier, "car l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït, ont réduit leurs extractionsde 610.000 barils par jour", a commentéDavid Cheetham, analyste chez XTBMarket, citant des données de presse nonofficielles.À cette perspective s'est ajoutée la déroute de l'industrie pétrolière d'un des membres de l'Opep, le Venezuela. lusieurs pays européens, dont la France, ont reconnu lundi l'opposant Juan Guaido comme "président en charge" du Venezuela, ce que les Etats-Unis avaient déjà fait, avant de sanctionner l'entreprise nationale pétrolière PDVSA. "Il y a des signes que les sanctions américaines ont fortement affecté le débit en provenance du Venezuela", ont noté les analystes de JBC Energy, qui soulignent que l'analyse d'images satellite montre que les ports vénézuéliens tournent au ralenti. Une partie de la récente et spectaculaire hausse des cours du brut, vient également du fait que l'optimisme sur les négociations en cours entre les Etats-Unis et la Chine, se fait un peu plus grand, a estimé Carlo Alberto de Casa, analyste chez ActivTrades. "Il semble que nous soyons en bonne voie pour conclure un accord avec la Chine", a affirmé le président américain Donald Trump, dans un entretien diffusé dimanche par la chaîne CBS.