La Confédération des syndicats algériens ne compte pas se taire. Elle vient designifier qu'elle va saisir leBIT pour non respect à la liberté syndicale dont l'Algérie est signataire d'une convention internationale. C'est désormais une guerre entre le ministère et les syndicats qui est ouverte La Confédération des syndicats algériens ne compte pas se taire. Elle vient designifier qu'elle va saisir leBIT pour non respect à la liberté syndicale dont l'Algérie est signataire d'une convention internationale. C'est désormais une guerre entre le ministère et les syndicats qui est ouverte La réaction s'est faite deux semainesplus tard. Selon une source proche de la CSA, il est question "de faire unesaisine au BIT qui prévoit dans son chapitresur la liberté syndicale plusieurs articlesque l'Algérie a ratifié". Selon lamême source "il s'agit bien de l'article 5 de la convention promue par le Bureauinternational du Travail où il est mentionnéque chaque organisation de travailleurs a le droit de créer des fédérations oudes confédérations et de s'y affilier". LaCSA qui promet d'apporter tous les élémentsnouveaux suite à son bras de feravec le ministère du Travail suite au refusde ce dernier de ne pas l'agréer. D'autres syndicats issus de l'administrationpublique, la santé et l'éducation sont sur lepoint de fédérer leur force afin de ne pas céder à la désunion. Selon ces derniers "ily a une grande confusion autour de l'article2 de la loi 90-14 relative au travail". LaCSA a déjà précisé dans sa première déclarationque "cet article ne mentionne nullementle cas de confédérations à créer" maisplutôt de "syndicats à créer". Pourquoidonc le ministre Zemmali a-t-il présentécet argument pour refuser la création d'uneconfédération syndicale ? La réponse estque la tutelle confond selon les syndicalistes"présence de syndicats appartenant à des institutions et celles appartenant à des secteurs économiques". C'est cet argument qu'a fait valoir le ministre alors que le dossier, rappelons-le, avait été transmis auministère il y a près d'1 an. Pourquoi la tutelle avait attendu tout ce laps de temps pour donner son refus ? C'est qu'au départ, il semblait que toute organisation qui s'étendrait à plusieurs syndicats n'était pas mal vue par les autorités alors quelques après, il y a eu un revirement inexpliqué.Pour l'heure, des syndicats comme le Satef, le Cela, Cnapeste, Cnes, SNTMA (personnel de l'aéronautique), les syndicats de santé et de la poste ainsi que des vétérinaires vont lancer une action en direction du BIT et saisir le président de la dans une lettre pour faire valoir leur droit. Ils ne comptent pas reculer face à ce qu'ils considèrent comme "décision inconstitutionnelle des autorités du ministère du Travail" qui tente par tous les moyens d'entraver la liberté syndicale qui reste un droit consacré par la Constitution et les textes législatifs actuels portant sur le droit du travai . La réaction s'est faite deux semainesplus tard. Selon une source proche de la CSA, il est question "de faire unesaisine au BIT qui prévoit dans son chapitresur la liberté syndicale plusieurs articlesque l'Algérie a ratifié". Selon lamême source "il s'agit bien de l'article 5 de la convention promue par le Bureauinternational du Travail où il est mentionnéque chaque organisation de travailleurs a le droit de créer des fédérations oudes confédérations et de s'y affilier". LaCSA qui promet d'apporter tous les élémentsnouveaux suite à son bras de feravec le ministère du Travail suite au refusde ce dernier de ne pas l'agréer. D'autres syndicats issus de l'administrationpublique, la santé et l'éducation sont sur lepoint de fédérer leur force afin de ne pas céder à la désunion. Selon ces derniers "ily a une grande confusion autour de l'article2 de la loi 90-14 relative au travail". LaCSA a déjà précisé dans sa première déclarationque "cet article ne mentionne nullementle cas de confédérations à créer" maisplutôt de "syndicats à créer". Pourquoidonc le ministre Zemmali a-t-il présentécet argument pour refuser la création d'uneconfédération syndicale ? La réponse estque la tutelle confond selon les syndicalistes"présence de syndicats appartenant à des institutions et celles appartenant à des secteurs économiques". C'est cet argument qu'a fait valoir le ministre alors que le dossier, rappelons-le, avait été transmis auministère il y a près d'1 an. Pourquoi la tutelle avait attendu tout ce laps de temps pour donner son refus ? C'est qu'au départ, il semblait que toute organisation qui s'étendrait à plusieurs syndicats n'était pas mal vue par les autorités alors quelques après, il y a eu un revirement inexpliqué.Pour l'heure, des syndicats comme le Satef, le Cela, Cnapeste, Cnes, SNTMA (personnel de l'aéronautique), les syndicats de santé et de la poste ainsi que des vétérinaires vont lancer une action en direction du BIT et saisir le président de la dans une lettre pour faire valoir leur droit. Ils ne comptent pas reculer face à ce qu'ils considèrent comme "décision inconstitutionnelle des autorités du ministère du Travail" qui tente par tous les moyens d'entraver la liberté syndicale qui reste un droit consacré par la Constitution et les textes législatifs actuels portant sur le droit du travai .