Le diplomate algérien et ancien ministre des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi, a souligné hier à Alger, l'"urgence d'amorcer le dialogue organisé pour sortir du blocage", soutenant que la revendication du changement prônée par la population, est "légitime, compréhensible et attendue" Le diplomate algérien et ancien ministre des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi, a souligné hier à Alger, l'"urgence d'amorcer le dialogue organisé pour sortir du blocage", soutenant que la revendication du changement prônée par la population, est "légitime, compréhensible et attendue" Intervenant sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale, M. Brahimi arelevé que le dialogue était "indispensableet urgent", admettant un "blocage" de la situation, avant de préciser que la revendicationdu changement est "parfaitementlégitime, compréhensible et attendue". Il a ajouté néanmoins, que le changement "ne se fait pas tout seul", mais ladeuxième République incarnant ce changement''est une aspiration légitime", quipasse par un programme "complexe etcompliqué" et "un premier pas d'uneimportance capitale" qui ne doit pas sefaire dans "le désordre".Il a appelé, dans ce sillage, à un dialogue"organisé et structuré" en entamant les discussions,précisant que la voix de "la rue aété entendue" (par le pouvoir) et "il fautmettre au point ce qui a été décidé".Pour le diplomate algérien, ce qui se passedans la rue est "très enthousiasmant,encourageant" mais d'autre côté, "ça nepeut pas continuer indéfiniment".Il a relevé que la rue avait des slogans "trèssimples que tout le monde a compris etdonné son accord" (le pouvoir notamment),pour le changement "rapide etimmédiat", rappelant que le président de laRépublique avait "répondu favorablement,en renonçant au 5e mandat et le report desélections. Il faut maintenant que les genss'assoient pour mettre un programme, afind'effectuer le changement en vue de l'avènement de la 2e République", a-t-il dit, insistant pour que "ça soit organisé", pour ne pas tomber dans les mêmes erreurs de certains pays, comme l'Irak après la chute de Saddam Hussein. Il a répondu à ceuxqui appellent au départ de tous les responsables politiques. "Ceux qui se sont présentés comme porte-parole de la rue et appellent au changement immédiat en disant : partez-tous. Très bien. Laisseznous partir. Organisons les choses. On ne va pas mettre juste les clés sous le paillasson et partir. Il faut que ce soit organisé", a lancé le diplomate sur les ondes de la Radio nationale. "Partir tous, il y a des risques ?", lance la journaliste. "C'est impossible. J'ai parlé à plusieurs reprises de l'Irak. Ils sont tous partis. Regardez ce qui s'est passé dans ce pays", a-t-il répondu. Faisant une rétrospective historique, M. Brahimi a fait savoir que depuis 1962, plusieurs "tournants très importants" n'avaient jamais été "négociés de la bonne manière", mettant en garde pour ne pas refaire les mêmes erreurs, en saisissant cette "opportunité historique" Intervenant sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale, M. Brahimi arelevé que le dialogue était "indispensableet urgent", admettant un "blocage" de la situation, avant de préciser que la revendicationdu changement est "parfaitementlégitime, compréhensible et attendue". Il a ajouté néanmoins, que le changement "ne se fait pas tout seul", mais ladeuxième République incarnant ce changement''est une aspiration légitime", quipasse par un programme "complexe etcompliqué" et "un premier pas d'uneimportance capitale" qui ne doit pas sefaire dans "le désordre".Il a appelé, dans ce sillage, à un dialogue"organisé et structuré" en entamant les discussions,précisant que la voix de "la rue aété entendue" (par le pouvoir) et "il fautmettre au point ce qui a été décidé".Pour le diplomate algérien, ce qui se passedans la rue est "très enthousiasmant,encourageant" mais d'autre côté, "ça nepeut pas continuer indéfiniment".Il a relevé que la rue avait des slogans "trèssimples que tout le monde a compris etdonné son accord" (le pouvoir notamment),pour le changement "rapide etimmédiat", rappelant que le président de laRépublique avait "répondu favorablement,en renonçant au 5e mandat et le report desélections. Il faut maintenant que les genss'assoient pour mettre un programme, afind'effectuer le changement en vue de l'avènement de la 2e République", a-t-il dit, insistant pour que "ça soit organisé", pour ne pas tomber dans les mêmes erreurs de certains pays, comme l'Irak après la chute de Saddam Hussein. Il a répondu à ceuxqui appellent au départ de tous les responsables politiques. "Ceux qui se sont présentés comme porte-parole de la rue et appellent au changement immédiat en disant : partez-tous. Très bien. Laisseznous partir. Organisons les choses. On ne va pas mettre juste les clés sous le paillasson et partir. Il faut que ce soit organisé", a lancé le diplomate sur les ondes de la Radio nationale. "Partir tous, il y a des risques ?", lance la journaliste. "C'est impossible. J'ai parlé à plusieurs reprises de l'Irak. Ils sont tous partis. Regardez ce qui s'est passé dans ce pays", a-t-il répondu. Faisant une rétrospective historique, M. Brahimi a fait savoir que depuis 1962, plusieurs "tournants très importants" n'avaient jamais été "négociés de la bonne manière", mettant en garde pour ne pas refaire les mêmes erreurs, en saisissant cette "opportunité historique"