Les avocats sont en colère. L'arrestation d'un des leurs, Me Salah Debouz en l'occurrence, en est à l'origine. Ainsi l'Union nationale des ordres des avocats (UNOA) a décidé d'organiser une grève aujourd'hui mardi au niveau national pour exprimer sa solidarité avec Me Salah Dabouz. Les avocats sont en colère. L'arrestation d'un des leurs, Me Salah Debouz en l'occurrence, en est à l'origine. Ainsi l'Union nationale des ordres des avocats (UNOA) a décidé d'organiser une grève aujourd'hui mardi au niveau national pour exprimer sa solidarité avec Me Salah Dabouz. Il y a une "mobilisation sans précédent des avocats", a indiqué MeAbdelhak Mellah avocat de SalahDebouz. Pour rappel Me SalahDabouz a été transféré, avant-hier hierdimanche, en fin de journée, àGhardaïa après avoir été arrêté àAlgerpar la police, a précisé Me Mellah."On s'attend à ce qu'il soit présentédevant le juge qui a ordonné sonarrestation au cours de journée. C'estle magistrat qui va lui notifier leschefs d'inculpation. Il sera assisté pardeux avocats", précise la mêmesource. Après sa comparution hierlundi devant le tribunal de Ghardaïa,l'avocat Me Salah Dabouze a étélibéré. Il a été placé sous contrôle judiciaire.Me Dabouze a été arrêté pourune affaire de prétendue introductiond'une caméra dans la prison dans lecadre de l'"affaire Fekhar", accusationqui lui a été attribuée par un quotidiennational et pour laquelle il a étécondamné à une année de prison parcontumace (d'où la décision du mandatd'amener), et pour ses critiquesvis-à-vis de décisions de justice dansune affaire de meurtre survenue àGhardaïa. Plusieurs militants desdroits de l'Homme ont dénoncé cette arrestation. La Ligue algérienne de des droits de l'Homme (LADDH, aile Me Benissad) a exigé hier lundi la libération immédiate de l'avocat. La ligue "exige la libération immédiate" de Me Salah Dabouze et les pratiques du système et de l'Etat profond qui continue à sévir" malgré le soulèvement du peuple contre les atteintes à la dignité humaine, écrit la LADDH dans uncommuniqué. "Outre le fait que le parquet général de Ghardaïa n'ait pas respecté la procédure légale d'informer au préalable le bâtonnier de l'ordre des avocats de Boumerdès dont dépend Me Dabouz,les poursuites à son encontre semblent dénuées de tout fondement dès lors que Me Dabouz a agi dans le cadre de sa mission en tant qu'avocat et queconséquent constituent uneflagrante aux droits de la défense, principe garanti par la Constitution, les conventions internationales relatives aux droits de l'Homme et la loi sur la profession d'avocat", observe l'ONG. "L'émission du mandat d'arrêt à son encontre est une atteinte de plus aux droits de la défense, à la présomption d'innocence et dans les cas disproportionnée par rapport aux faits reprochés",note la LADDH Il y a une "mobilisation sans précédent des avocats", a indiqué MeAbdelhak Mellah avocat de SalahDebouz. Pour rappel Me SalahDabouz a été transféré, avant-hier hierdimanche, en fin de journée, àGhardaïa après avoir été arrêté àAlgerpar la police, a précisé Me Mellah."On s'attend à ce qu'il soit présentédevant le juge qui a ordonné sonarrestation au cours de journée. C'estle magistrat qui va lui notifier leschefs d'inculpation. Il sera assisté pardeux avocats", précise la mêmesource. Après sa comparution hierlundi devant le tribunal de Ghardaïa,l'avocat Me Salah Dabouze a étélibéré. Il a été placé sous contrôle judiciaire.Me Dabouze a été arrêté pourune affaire de prétendue introductiond'une caméra dans la prison dans lecadre de l'"affaire Fekhar", accusationqui lui a été attribuée par un quotidiennational et pour laquelle il a étécondamné à une année de prison parcontumace (d'où la décision du mandatd'amener), et pour ses critiquesvis-à-vis de décisions de justice dansune affaire de meurtre survenue àGhardaïa. Plusieurs militants desdroits de l'Homme ont dénoncé cette arrestation. La Ligue algérienne de des droits de l'Homme (LADDH, aile Me Benissad) a exigé hier lundi la libération immédiate de l'avocat. La ligue "exige la libération immédiate" de Me Salah Dabouze et les pratiques du système et de l'Etat profond qui continue à sévir" malgré le soulèvement du peuple contre les atteintes à la dignité humaine, écrit la LADDH dans uncommuniqué. "Outre le fait que le parquet général de Ghardaïa n'ait pas respecté la procédure légale d'informer au préalable le bâtonnier de l'ordre des avocats de Boumerdès dont dépend Me Dabouz,les poursuites à son encontre semblent dénuées de tout fondement dès lors que Me Dabouz a agi dans le cadre de sa mission en tant qu'avocat et queconséquent constituent uneflagrante aux droits de la défense, principe garanti par la Constitution, les conventions internationales relatives aux droits de l'Homme et la loi sur la profession d'avocat", observe l'ONG. "L'émission du mandat d'arrêt à son encontre est une atteinte de plus aux droits de la défense, à la présomption d'innocence et dans les cas disproportionnée par rapport aux faits reprochés",note la LADDH