Il fallait s'y attendre, la réunion de préparation de la Conférence nationale de la société civile, qui a eu lieu avant hier à Alger, s'est achevée sans accord, a-t-on appris des organisateurs. Il fallait s'y attendre, la réunion de préparation de la Conférence nationale de la société civile, qui a eu lieu avant hier à Alger, s'est achevée sans accord, a-t-on appris des organisateurs. Selon un des participants, "les discussions autour d'une feuille de routeconsensuelle vont se poursuivre. La réunion est ouverte, nous allons nous rencontrer cette semaine", a affirmé Abdelouahab Fersaoui, président du RAJ,l'une des associations qui composent les trois dynamiques de la société civile, sansdonner plus de détails. "Le débat resteouvert, pour trouver une solution consensuelle",se limite-t-il à dire.Selon nos sources, les discussions, entreles deux grandes tendances de la sociétécivile, ont buté sur la définition des mécanismesde la transition. "Il y a deuxgroupes, chacun a avancé ses arguments,mais aucun n'a pu convaincre l'autre",explique un participant sous couvert del'anonymat.Le premier groupe prône une transitiondémocratique avec l'élection d'une assembléeconstituante, et l'autre soutient laproposition du pouvoir d'aller directementet rapidement, vers une élection présidentielle. "Il n'y a pas eu d'accord sur lesmécanismes de la transition", constate unparticipant à la réunion qui s'est dérouléeà huis clos. La réunion s'est terminée sans accord, mais elle reste ouverte pour trouver un consensus sur une feuille de route. Meziane Meriane, coordinateur national duSnapeste, Said Salhi, vice-président de la LADDH et Abdelouahab Fersaoui, fontleur compte rendu. Meziane Meriane : "Ona eu à discuter la feuille du consensus,mais je dirais qu'une erreur a été faite : lacommission de rédaction n'a pas tenucompte des amendements proposés.Probablement, il va y avoir une autre lecture.La feuille de route sera refaite. On va y remédier, si ce n'est pas déjà fait.Il n'y a pas eu de désaccord. En revanche,nous avons assisté à un débat riche, nousavons discuté profondément de la situationpolitique, mais aussi des enjeux. Lorsque vous avez 71 associations et syndicats c'est très difficile d'arriver à unconsensus véritable. Mais, la conférencen'a pas échoué.Je dirais qu'elle a été une réussite au regard de la qualité des débats qu'il y a eu. Il n'y aura pas de report de la conférence nationale du 15 juin. À 99%, elle va se tenir comme on l'a prévu". Pour Said Salhi dela LADDH, "l'avant projet de la feuille deroute à été largement discuté et débattu encommission de travail regroupant les 3dynamiques, à savoir notre Collectif, laConfédération des syndicats et le Forumcivil. L'assistance a choisi de garder la réunionouverte pour se donner plus detemps, en vue de consolider le consensuset rapprocher encore les points de vue autour de la transition, des institutions detransition et des contours de la nouvelleRépublique en rupture avec le système". Et d'ajouter : "Au terme de la réunion, le consensus n'est toujours pas dégagé, maistous les participants se sont mis d'accordafin de poursuivre les discussions avant la conférence nationale, pour l'élaborationd'une feuille de route pour la transition démocratique et pacifique répondant auxaspirations du mouvement populaire. Ilest question de consolider les points deconvergences, et de rapprocher au maximumles divergences et les différentspoints de vue". Abdelouahab Fersaoui,président du RAJ : "La réunion de concertation entre les différentes dynamiquesregroupant le collectif de la société civilepour la transition démocratique, le Forumcivil pour le changement et la confédérationdes syndicats algériens est toujoursouverte, un débat franc et contradictoire,autour de la feuille de route que nous voulons consensuelle. Jusqu'à présent, leconsensus n'est toujours pas dégagé, mais tous les participants se sont mis d'accordpour poursuivre les discussions, jusqu'àl'élaboration d'une feuille de route pour latransition démocratique et pacifique répondantaux aspirations du mouvement populaire. La mobilisation continue". Le semi-échec de la réunion de ce samedi pourrait repousser la date de tenue de laConférence nationale civile, qui est prévuele 15 juin. Selon un des participants, "les discussions autour d'une feuille de routeconsensuelle vont se poursuivre. La réunion est ouverte, nous allons nous rencontrer cette semaine", a affirmé Abdelouahab Fersaoui, président du RAJ,l'une des associations qui composent les trois dynamiques de la société civile, sansdonner plus de détails. "Le débat resteouvert, pour trouver une solution consensuelle",se limite-t-il à dire.Selon nos sources, les discussions, entreles deux grandes tendances de la sociétécivile, ont buté sur la définition des mécanismesde la transition. "Il y a deuxgroupes, chacun a avancé ses arguments,mais aucun n'a pu convaincre l'autre",explique un participant sous couvert del'anonymat.Le premier groupe prône une transitiondémocratique avec l'élection d'une assembléeconstituante, et l'autre soutient laproposition du pouvoir d'aller directementet rapidement, vers une élection présidentielle. "Il n'y a pas eu d'accord sur lesmécanismes de la transition", constate unparticipant à la réunion qui s'est dérouléeà huis clos. La réunion s'est terminée sans accord, mais elle reste ouverte pour trouver un consensus sur une feuille de route. Meziane Meriane, coordinateur national duSnapeste, Said Salhi, vice-président de la LADDH et Abdelouahab Fersaoui, fontleur compte rendu. Meziane Meriane : "Ona eu à discuter la feuille du consensus,mais je dirais qu'une erreur a été faite : lacommission de rédaction n'a pas tenucompte des amendements proposés.Probablement, il va y avoir une autre lecture.La feuille de route sera refaite. On va y remédier, si ce n'est pas déjà fait.Il n'y a pas eu de désaccord. En revanche,nous avons assisté à un débat riche, nousavons discuté profondément de la situationpolitique, mais aussi des enjeux. Lorsque vous avez 71 associations et syndicats c'est très difficile d'arriver à unconsensus véritable. Mais, la conférencen'a pas échoué.Je dirais qu'elle a été une réussite au regard de la qualité des débats qu'il y a eu. Il n'y aura pas de report de la conférence nationale du 15 juin. À 99%, elle va se tenir comme on l'a prévu". Pour Said Salhi dela LADDH, "l'avant projet de la feuille deroute à été largement discuté et débattu encommission de travail regroupant les 3dynamiques, à savoir notre Collectif, laConfédération des syndicats et le Forumcivil. L'assistance a choisi de garder la réunionouverte pour se donner plus detemps, en vue de consolider le consensuset rapprocher encore les points de vue autour de la transition, des institutions detransition et des contours de la nouvelleRépublique en rupture avec le système". Et d'ajouter : "Au terme de la réunion, le consensus n'est toujours pas dégagé, maistous les participants se sont mis d'accordafin de poursuivre les discussions avant la conférence nationale, pour l'élaborationd'une feuille de route pour la transition démocratique et pacifique répondant auxaspirations du mouvement populaire. Ilest question de consolider les points deconvergences, et de rapprocher au maximumles divergences et les différentspoints de vue". Abdelouahab Fersaoui,président du RAJ : "La réunion de concertation entre les différentes dynamiquesregroupant le collectif de la société civilepour la transition démocratique, le Forumcivil pour le changement et la confédérationdes syndicats algériens est toujoursouverte, un débat franc et contradictoire,autour de la feuille de route que nous voulons consensuelle. Jusqu'à présent, leconsensus n'est toujours pas dégagé, mais tous les participants se sont mis d'accordpour poursuivre les discussions, jusqu'àl'élaboration d'une feuille de route pour latransition démocratique et pacifique répondantaux aspirations du mouvement populaire. La mobilisation continue". Le semi-échec de la réunion de ce samedi pourrait repousser la date de tenue de laConférence nationale civile, qui est prévuele 15 juin.