Le chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah en visite ce lundi à la 4e régionmilitaire, à Béchar, a réaffirmé l'attachement absolu de l'institution à une "solutionconstitutionnelle" pour lerèglement de la crise politique. Le chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah en visite ce lundi à la 4e régionmilitaire, à Béchar, a réaffirmé l'attachement absolu de l'institution à une "solutionconstitutionnelle" pour lerèglement de la crise politique. L'armée "reste attachée avec force à la solution juridique et constitutionnellepour sortir de la crise", a-t-ildéclaré, appelant à "hâter" l'organisationde l'élection présidentielle dans les "meilleursdélais possibles".Pour ce faire, le patron de l'armée penseque le "dialogue" reste le meilleur moyenet met en garde contre les "partisans de lasurenchère idéologique qui considèrent lesélections comme un choix et non une nécessité"."Le peuple doit rester vigilant par rapportaux revendications de certains partis et personnesqui visent à prolonger la durée de lacrise", estime Gaïd Salah pour qui les"délais constitutionnels arrivent à leurlimite absolues". Le chef d'état-majorinvite les acteurs politiques à faire abstractiondes "calculs personnels et partisans",accusant certains d'entre eux de vouloir "prolonger la durée de la crise à travers leurs revendications". Gaïd assure que la clé de la crise réside dans l'organisation d'une élection présidentielle "transparente et pluraliste" qui doit, a-t-il dit, permettre aux citoyens de "donnerlibrement leur voix à la personne qu'ilsjugent capables de diriger le pays". L'armée déterminée à accompagner la justice Sur la situation politique, Gaïd Salah a évoqué notamment les dossiers de corruption. L'armée, a-t-il affirmé, est "déterminée" à accompagner la justice dans cettemission. "Il y a lieu d'affirmer encore une fois la détermination de l'institution militaire à accompagner la justice, avec une ferme conviction et un sens élevé dudevoir, ainsi que de la protéger de façon àlui permettre d'exécuter convenablement ses missions et s'acquitter judicieusement de son rôle de moralisateur, en déterrant tous les dossiers et en les traitant en toute équité quelles que soient les circonstances, de façon à faire comparaitre devant la justice tous les corrompus quels que soient leur fonction ou leur rangsocial", a-t-il dit. Selon Ahmed Gaïd Salah, "la lutte contre la corruption n'admet aucune limite et aucune exception ne sera faite à quiconque. Cette voie sera celle que l'institution militaire veillera à entreprendre avec détermination, posant ainsi les jalons de l'affranchissement de l'Algérie du vice de la corruption et des corrupteurs avant la tenue des prochaines élections présidentielles", a-t-il ajouté."Permettre à la justice de traiter les lourds dossiers de corruption et mener ses missions à terme, est un devoir national dont l'institution militaire ressent, devant Allah, l'histoire et le peuple, l'impératif d'accomplir, quelles que soient les circonstances", a poursuivi le chef 'état-major del'APN. Réforme de la justice : "Des paroles en l'air" "Il apparait clairement aujourd'hui au peuple algérien à travers tous ces dossiers présentés devant la justice qu'il a été procédé par le passé et de manière délibérée, à la mise en place des conditions propices à la pratique de la corruption. Il apparait égalementà travers cela que ce qu'on appelait à l'époque réforme de la justice n'était malheureusement que des paroles en l'air et des réformes creuses qui, bien au contraire, ontencouragé les corrompus à persister dansleurs méfaits et ont été parrainés pour empiéter les droits du peuple et enfreindre les lois délibérément sans crainte et sans aucune conscience", a-t-il ajouté. Pour le chef d'état-major de l'ANP, "l'heure des comptes est arrivée et letemps d'assainir notre pays de toute personne malhonnête qui s'est laissée tentée de troubler la vie quotidienne du peuple algérien par de telles pratiques et de tout cequi a obstrué les horizons face aux Algériens et semé la peur, voire le désespoir en l'avenir". Ahmed Gaïd Salah estime qu'il existe un lien direct entre la corruption, la mauvaise gestion et la crise économique actuelle. "Il s'avère maintenant que la cause fondamentale de la crise économique dont souffre notre pays est un problème de gestion en premier lieu, àsavoir que les deniers publics étaient pourcertains gestionnaires, de l'argent commun, voire permis, où ils se servaient à volonté quand ils voulaient en toute impunité et sans contrôle ou considération envers le poids de la responsabilité dont ils portent le fardeau", a-t-il expliqué. "Ce qui parait étrange, c'est que le gravité des dossiers présentés devant la justiceaujourd'hui démontre que les concernés parces dossiers ont perdu tous les attributs del'engagement, et les exigences de la responsabilité,du fait de la mise à profit de leurs fonctions, leur influence et leur pouvoir pour transgresser les lois et enfreindre leurs limites et leurs règles", a-t-il poursuivi. "Cette gestion illégale a permis de créer des projets stériles et sans intérêts réels pour l'économie nationale. Ils ont étéoctroyés de manière sélective, et à desmontants astronomiques sous forme de crédits, ce qui a perturbé la cadence du développement en Algérie. Ces pratiquesviciées et immorales sont en parfaitecontradiction avec la teneur des discours hypocrites de ceux qui les tenaient", aconclu Ahmed Gaïd Salah L'armée "reste attachée avec force à la solution juridique et constitutionnellepour sortir de la crise", a-t-ildéclaré, appelant à "hâter" l'organisationde l'élection présidentielle dans les "meilleursdélais possibles".Pour ce faire, le patron de l'armée penseque le "dialogue" reste le meilleur moyenet met en garde contre les "partisans de lasurenchère idéologique qui considèrent lesélections comme un choix et non une nécessité"."Le peuple doit rester vigilant par rapportaux revendications de certains partis et personnesqui visent à prolonger la durée de lacrise", estime Gaïd Salah pour qui les"délais constitutionnels arrivent à leurlimite absolues". Le chef d'état-majorinvite les acteurs politiques à faire abstractiondes "calculs personnels et partisans",accusant certains d'entre eux de vouloir "prolonger la durée de la crise à travers leurs revendications". Gaïd assure que la clé de la crise réside dans l'organisation d'une élection présidentielle "transparente et pluraliste" qui doit, a-t-il dit, permettre aux citoyens de "donnerlibrement leur voix à la personne qu'ilsjugent capables de diriger le pays". L'armée déterminée à accompagner la justice Sur la situation politique, Gaïd Salah a évoqué notamment les dossiers de corruption. L'armée, a-t-il affirmé, est "déterminée" à accompagner la justice dans cettemission. "Il y a lieu d'affirmer encore une fois la détermination de l'institution militaire à accompagner la justice, avec une ferme conviction et un sens élevé dudevoir, ainsi que de la protéger de façon àlui permettre d'exécuter convenablement ses missions et s'acquitter judicieusement de son rôle de moralisateur, en déterrant tous les dossiers et en les traitant en toute équité quelles que soient les circonstances, de façon à faire comparaitre devant la justice tous les corrompus quels que soient leur fonction ou leur rangsocial", a-t-il dit. Selon Ahmed Gaïd Salah, "la lutte contre la corruption n'admet aucune limite et aucune exception ne sera faite à quiconque. Cette voie sera celle que l'institution militaire veillera à entreprendre avec détermination, posant ainsi les jalons de l'affranchissement de l'Algérie du vice de la corruption et des corrupteurs avant la tenue des prochaines élections présidentielles", a-t-il ajouté."Permettre à la justice de traiter les lourds dossiers de corruption et mener ses missions à terme, est un devoir national dont l'institution militaire ressent, devant Allah, l'histoire et le peuple, l'impératif d'accomplir, quelles que soient les circonstances", a poursuivi le chef 'état-major del'APN. Réforme de la justice : "Des paroles en l'air" "Il apparait clairement aujourd'hui au peuple algérien à travers tous ces dossiers présentés devant la justice qu'il a été procédé par le passé et de manière délibérée, à la mise en place des conditions propices à la pratique de la corruption. Il apparait égalementà travers cela que ce qu'on appelait à l'époque réforme de la justice n'était malheureusement que des paroles en l'air et des réformes creuses qui, bien au contraire, ontencouragé les corrompus à persister dansleurs méfaits et ont été parrainés pour empiéter les droits du peuple et enfreindre les lois délibérément sans crainte et sans aucune conscience", a-t-il ajouté. Pour le chef d'état-major de l'ANP, "l'heure des comptes est arrivée et letemps d'assainir notre pays de toute personne malhonnête qui s'est laissée tentée de troubler la vie quotidienne du peuple algérien par de telles pratiques et de tout cequi a obstrué les horizons face aux Algériens et semé la peur, voire le désespoir en l'avenir". Ahmed Gaïd Salah estime qu'il existe un lien direct entre la corruption, la mauvaise gestion et la crise économique actuelle. "Il s'avère maintenant que la cause fondamentale de la crise économique dont souffre notre pays est un problème de gestion en premier lieu, àsavoir que les deniers publics étaient pourcertains gestionnaires, de l'argent commun, voire permis, où ils se servaient à volonté quand ils voulaient en toute impunité et sans contrôle ou considération envers le poids de la responsabilité dont ils portent le fardeau", a-t-il expliqué. "Ce qui parait étrange, c'est que le gravité des dossiers présentés devant la justiceaujourd'hui démontre que les concernés parces dossiers ont perdu tous les attributs del'engagement, et les exigences de la responsabilité,du fait de la mise à profit de leurs fonctions, leur influence et leur pouvoir pour transgresser les lois et enfreindre leurs limites et leurs règles", a-t-il poursuivi. "Cette gestion illégale a permis de créer des projets stériles et sans intérêts réels pour l'économie nationale. Ils ont étéoctroyés de manière sélective, et à desmontants astronomiques sous forme de crédits, ce qui a perturbé la cadence du développement en Algérie. Ces pratiquesviciées et immorales sont en parfaitecontradiction avec la teneur des discours hypocrites de ceux qui les tenaient", aconclu Ahmed Gaïd Salah