Comme chaque mardi, les étudiants ont tenu, hier 18 juin,leur 17e manifestation contrele système en place. Ils ont,encore une fois, dit non à unEtat militaire et réitéré leurappel pour le départ deplusieurs personnalités politiques et la nécessitéd'une période de transition. Comme chaque mardi, les étudiants ont tenu, hier 18 juin,leur 17e manifestation contrele système en place. Ils ont,encore une fois, dit non à unEtat militaire et réitéré leurappel pour le départ deplusieurs personnalités politiques et la nécessitéd'une période de transition. Cette semaine aussi, les étudiants des différentes universités d'Alger se sont rassemblés à place des martyrs avantd'entamer leur marche hebdomadaire. Lesmanifestants sont passés par Bab- Azzoun,Larbi-Ben-M'hidi, l'avenue Pasteur, pourensuite rejoindre le boulevard Amirouche etterminer leur marche à la place Audin. Unemarche qui s'est déroulée relativement sans affrontements avec les forces de l'ordre. Cesderniers bloquaient comme à l'accoutuméel'accès au tunnel des facultés et les escaliersde la Grande-Poste. Un autre cordon policierétait placé à la rue Abane-Ramdane.Arrivés au niveau de l'avenue Pasteur, lesétudiants arrêtent de scander leurs slogans pour ne pas perturber les lycéens qui passentl'examen du Baccalauréat. Les voix s'élèvent de nouveau, prés du commissariat centralboulevard Amirouche, pour dire "nous voulons un Etat civil et non un Etat militaire".Les étudiants arguent leur refus d'unemain mise des militaires sur le pouvoir parce qui se passe en Egypte, et considère que la mort de l'ancien président égyptien,Mohamed Morsi, est une conséquence d'un pouvoir militaire. Un étudiant brandi unepancarte sur laquelle il a inscrit "le résultat d'un pouvoir militaire, Hosni Moubarak avécu libre alors que Mohamed Morsi estmort emprisonné". Ils ont égalementrépondu aux convocations en justice et auxarrestations. Un étudiant mentionne sur sa pancarte "peu importe qui rentre à la prisond'El-Harrach, ce qui nous intéresse ce sontceux qui rentrent à El-Mouradia".Pour plusieurs étudiants, il s'agit de "règlementsde comptes" ou de "tentatives dediversion". C'est pourquoi certains appellentà la vigilance. Une étudiante écrit sur lacouverture de la Constitution : "Si on se taitil nous effaceront", son camarade précise sursa pancarte "ceux qui étaient contre Bouteflika, il est parti, mais le système esttoujours là. Ne reculez pas". Ils étaient plusieurs centaines à manifester ce 18 juin, et même si le nombre des étudiants a baissélors des manifestations, la déterminationreste intacte. "Nous ne somme pas nombreux car nousavons repris les cours. Certains n'étudientpas le mardi mais d'autres si. Beaucoup sontactuellement en période d'examen et de soutenance", informe un étudiant pour justifierla baisse du nombre des étudiants pendantles manifestations. Il ajoute que les vacancessont pour bientôt et que beaucoup vont rentrerchez eux, mais rassure que les manifestationsse poursuivront jusqu'à ce que lesrevendications du peuple soient respectés.Les étudiants demandent une période detransition. Une justice libre et indépendanteet l'implication du peuple dans les choix pour son avenir. Ils estiment, aussi, que lastabilité du pays est tributaire du respect dela volonté du peuple. Cette semaine aussi, les étudiants des différentes universités d'Alger se sont rassemblés à place des martyrs avantd'entamer leur marche hebdomadaire. Lesmanifestants sont passés par Bab- Azzoun,Larbi-Ben-M'hidi, l'avenue Pasteur, pourensuite rejoindre le boulevard Amirouche etterminer leur marche à la place Audin. Unemarche qui s'est déroulée relativement sans affrontements avec les forces de l'ordre. Cesderniers bloquaient comme à l'accoutuméel'accès au tunnel des facultés et les escaliersde la Grande-Poste. Un autre cordon policierétait placé à la rue Abane-Ramdane.Arrivés au niveau de l'avenue Pasteur, lesétudiants arrêtent de scander leurs slogans pour ne pas perturber les lycéens qui passentl'examen du Baccalauréat. Les voix s'élèvent de nouveau, prés du commissariat centralboulevard Amirouche, pour dire "nous voulons un Etat civil et non un Etat militaire".Les étudiants arguent leur refus d'unemain mise des militaires sur le pouvoir parce qui se passe en Egypte, et considère que la mort de l'ancien président égyptien,Mohamed Morsi, est une conséquence d'un pouvoir militaire. Un étudiant brandi unepancarte sur laquelle il a inscrit "le résultat d'un pouvoir militaire, Hosni Moubarak avécu libre alors que Mohamed Morsi estmort emprisonné". Ils ont égalementrépondu aux convocations en justice et auxarrestations. Un étudiant mentionne sur sa pancarte "peu importe qui rentre à la prisond'El-Harrach, ce qui nous intéresse ce sontceux qui rentrent à El-Mouradia".Pour plusieurs étudiants, il s'agit de "règlementsde comptes" ou de "tentatives dediversion". C'est pourquoi certains appellentà la vigilance. Une étudiante écrit sur lacouverture de la Constitution : "Si on se taitil nous effaceront", son camarade précise sursa pancarte "ceux qui étaient contre Bouteflika, il est parti, mais le système esttoujours là. Ne reculez pas". Ils étaient plusieurs centaines à manifester ce 18 juin, et même si le nombre des étudiants a baissélors des manifestations, la déterminationreste intacte. "Nous ne somme pas nombreux car nousavons repris les cours. Certains n'étudientpas le mardi mais d'autres si. Beaucoup sontactuellement en période d'examen et de soutenance", informe un étudiant pour justifierla baisse du nombre des étudiants pendantles manifestations. Il ajoute que les vacancessont pour bientôt et que beaucoup vont rentrerchez eux, mais rassure que les manifestationsse poursuivront jusqu'à ce que lesrevendications du peuple soient respectés.Les étudiants demandent une période detransition. Une justice libre et indépendanteet l'implication du peuple dans les choix pour son avenir. Ils estiment, aussi, que lastabilité du pays est tributaire du respect dela volonté du peuple.