Le forum pour un dialogue national a débuté samedi à l'Ecole supérieure de l'Ecole supérieure de l'hôtellerie àAïn-Bénian. Le forum qui s'estdéroulé hier avec la participation de partis politiques, de personnalités nationales et d'associations, s'est particulièrement penché sur les voies et moyens à même de parvenir à une solution à la crise politique que traverse le pays. Le forum pour un dialogue national a débuté samedi à l'Ecole supérieure de l'Ecole supérieure de l'hôtellerie àAïn-Bénian. Le forum qui s'estdéroulé hier avec la participation de partis politiques, de personnalités nationales et d'associations, s'est particulièrement penché sur les voies et moyens à même de parvenir à une solution à la crise politique que traverse le pays. Notons d'emblée que des personnalités nationales ont décliné l'invitation à ce forum, dontl'ancien Président Liamine Zeroual,Ahmed Taleb Brahimi et les trois ancienschefs de gouvernement, Mouloud Hamrouche, Sid- Ahmed Ghozali et Ahmed Benbitour. Les partis politiques et les organisationsdes "Forces de l'alternative démocratique" ont également boycotté ce forum. Il s'agitdu Front des forces socialistes (FFS), Rassemblement pour la culture et ladémocratie (RCD), Parti des travailleurs(PT), Parti socialiste des travailleurs(PST), Mouvement démocratique et social(MDS), l'Union pour le changement et leprogrès (UCP) et du Parti pour la laïcité et la démocratie (PLD)", ainsi que la Ligue algérienne de défense des droits del'homme (LADDH).Lors de ce forum, outre les interventions des participants, des tables rondes sur des thématiques liées à différents domaines (politique, économique, social, entreautres) ont aussi été organisées permettantainsi aux participants d'exposer et échanger leurs visions. Le coordinateur de l'instance de gestion du forum, Abdelaziz Rahabi a affirmé "qu'il s'agit d'une base pour un dialogue global qui doit aboutir à la mise en place des garanties pour un scrutin transparent, régulier et crédible", soulignant que "les propositions émanant de ce forum seront soumises au pouvoir = ainsi qu'aux élites et aux autres forces politiques pour pouvoir trouver des convergences entre toutes les offres de dialogue faites jusque-là". De nombreux partis politiques ont pris part aux travaux, notamment ceux affiliés au pôle des "forces du changement" animé notamment par le MSP d'Abderazak Makri, El Adala de Abdallah Djaballah, et Talaiou el houriyates d'Ali Benflis. Jil Jadid de Djilali Sofiane a aussi pris part aux travaux ainsi que d'autres partis, associations et syndicats ainsi que des personnalités. Selon les organisateurs "700 personnes étaient presentes hier à l'école de l'hôtellerie de Aïn- Bénian". La société civile, qui a organisé sa conférence nationale le 15 juin passé, aenvoyé un seul représentant. Il s'agit du syndicaliste Saddek Dziri, le président de l'UNPEF. Dans leurs interventions Ali Benflis, Abderrazak Makri, Abdallah Djaballah et Sofiane Djilali n'ont pas fait cas du préalable du départ duchef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, comme le demande le mouvement populairechaque vendredi. Ali Benflis s'estcontenté de réclamer que le dialogue nationalne soit pas mené par des "institutions politiques maudites" et qu'il soit confié àdes "personnalités nationale respectables". Le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali, lui, a clairement annoncé la couleur en proposant de constituer une commission qui entreprendra des contacts préalable audialogue devant aboutir au "départ du gouvernement".Abderrazak Makri, lui, est allé jusqu'à se faire l'avocat de l'option de l'état-major,en considérant l'institution d'une assembléeconstituante comme une option "irraisonnable". Mieux encore, le chef duMSP a tressé aujourd'hui des lauriers àl'institution militaire qui a-t-il dit, "a sansdoute eu le mérite historique sur ce qui a été concrétisé".Makri n'a pas manqué comme ses collègues,de faire sienne la revendication dela nomination d'un "Premier ministre fort"capable de mettre en échec la machine de lafraude de l'administration. Il semble que cepôle politique est en quête d'un compromisconsistant en le maintien du chef del'Etat en contrepartie du départ du Premier ministre, Noureddine Bedoui. Ce segment de l'opposition répond ainsi favorablement à la doléance du chef d'état-major qui avait mis en avant dans un de ses discours la nécessité pour tous de faire des "concessions". On comprend dès lors pourquoi la feuille de route élaborée par ce forum a été principalement axée sur les modalités d'organisation de l'élection présidentielledans un délai ne dépassant pas six mois. Selon le document adopté hier le dialogue doit être chapeauté par des personnalitésnationales.Un dialogue qui sera suivi de la mise en place d'une instance indépendante d'organisation et de supervision des élections. Le document donne également des détails sur le mode de fonctionnement de l'instance d'organisation des élections et les amendements à apporter au code électoral, et suggère de baliser le terrain pour la tenue de la présidentielle dans un courtlaps de temps, en excluant le terme problématique de "transition" rejeté avec insistance par le commandement de l'armée. Notons d'emblée que des personnalités nationales ont décliné l'invitation à ce forum, dontl'ancien Président Liamine Zeroual,Ahmed Taleb Brahimi et les trois ancienschefs de gouvernement, Mouloud Hamrouche, Sid- Ahmed Ghozali et Ahmed Benbitour. Les partis politiques et les organisationsdes "Forces de l'alternative démocratique" ont également boycotté ce forum. Il s'agitdu Front des forces socialistes (FFS), Rassemblement pour la culture et ladémocratie (RCD), Parti des travailleurs(PT), Parti socialiste des travailleurs(PST), Mouvement démocratique et social(MDS), l'Union pour le changement et leprogrès (UCP) et du Parti pour la laïcité et la démocratie (PLD)", ainsi que la Ligue algérienne de défense des droits del'homme (LADDH).Lors de ce forum, outre les interventions des participants, des tables rondes sur des thématiques liées à différents domaines (politique, économique, social, entreautres) ont aussi été organisées permettantainsi aux participants d'exposer et échanger leurs visions. Le coordinateur de l'instance de gestion du forum, Abdelaziz Rahabi a affirmé "qu'il s'agit d'une base pour un dialogue global qui doit aboutir à la mise en place des garanties pour un scrutin transparent, régulier et crédible", soulignant que "les propositions émanant de ce forum seront soumises au pouvoir = ainsi qu'aux élites et aux autres forces politiques pour pouvoir trouver des convergences entre toutes les offres de dialogue faites jusque-là". De nombreux partis politiques ont pris part aux travaux, notamment ceux affiliés au pôle des "forces du changement" animé notamment par le MSP d'Abderazak Makri, El Adala de Abdallah Djaballah, et Talaiou el houriyates d'Ali Benflis. Jil Jadid de Djilali Sofiane a aussi pris part aux travaux ainsi que d'autres partis, associations et syndicats ainsi que des personnalités. Selon les organisateurs "700 personnes étaient presentes hier à l'école de l'hôtellerie de Aïn- Bénian". La société civile, qui a organisé sa conférence nationale le 15 juin passé, aenvoyé un seul représentant. Il s'agit du syndicaliste Saddek Dziri, le président de l'UNPEF. Dans leurs interventions Ali Benflis, Abderrazak Makri, Abdallah Djaballah et Sofiane Djilali n'ont pas fait cas du préalable du départ duchef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, comme le demande le mouvement populairechaque vendredi. Ali Benflis s'estcontenté de réclamer que le dialogue nationalne soit pas mené par des "institutions politiques maudites" et qu'il soit confié àdes "personnalités nationale respectables". Le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali, lui, a clairement annoncé la couleur en proposant de constituer une commission qui entreprendra des contacts préalable audialogue devant aboutir au "départ du gouvernement".Abderrazak Makri, lui, est allé jusqu'à se faire l'avocat de l'option de l'état-major,en considérant l'institution d'une assembléeconstituante comme une option "irraisonnable". Mieux encore, le chef duMSP a tressé aujourd'hui des lauriers àl'institution militaire qui a-t-il dit, "a sansdoute eu le mérite historique sur ce qui a été concrétisé".Makri n'a pas manqué comme ses collègues,de faire sienne la revendication dela nomination d'un "Premier ministre fort"capable de mettre en échec la machine de lafraude de l'administration. Il semble que cepôle politique est en quête d'un compromisconsistant en le maintien du chef del'Etat en contrepartie du départ du Premier ministre, Noureddine Bedoui. Ce segment de l'opposition répond ainsi favorablement à la doléance du chef d'état-major qui avait mis en avant dans un de ses discours la nécessité pour tous de faire des "concessions". On comprend dès lors pourquoi la feuille de route élaborée par ce forum a été principalement axée sur les modalités d'organisation de l'élection présidentielledans un délai ne dépassant pas six mois. Selon le document adopté hier le dialogue doit être chapeauté par des personnalitésnationales.Un dialogue qui sera suivi de la mise en place d'une instance indépendante d'organisation et de supervision des élections. Le document donne également des détails sur le mode de fonctionnement de l'instance d'organisation des élections et les amendements à apporter au code électoral, et suggère de baliser le terrain pour la tenue de la présidentielle dans un courtlaps de temps, en excluant le terme problématique de "transition" rejeté avec insistance par le commandement de l'armée.