Les Algériennes et les Algériens sont descendus, hier vendredi, le 31e depuis le 22 février, dans la rue pour réclamer le changement du système et le départ de toutes ses anciennes figures Les Algériennes et les Algériens sont descendus, hier vendredi, le 31e depuis le 22 février, dans la rue pour réclamer le changement du système et le départ de toutes ses anciennes figures omme ordonné par le chef d'étatmajor, les accès à la capitale ont été fermés. De nouveaux barrages de la Gendarmerie ont été installés, selon les témoignages de conducteurs sur Info Trafic Algérie. Hier, un barrage filtrant à Réghaïa a été installé, à quelques kilomètres de celui de Dar El-Beïda (Cosider). A l'Ouest, un barrage à Boufarik a renforcé celui de Baba Ali. Plusieurs bus provenant des wilayas adjacentes ont été arrêtés. Des passagers ont été obligés de descendre afin d'être fouillés. D'autres ont été sommés de montrer leurs papiers d'identité. Avat-hier, un train en provenance de Tizi- Ouzou s'est arrêté à Thénia. Les passagers ont expliqué dans une vidéo qu'ils ont été informés que le train ne continuera pas jusqu'à Alger. Cela ne semblait pas suffire. Au centreville, hier matin, le même dispositif sécuritaire a été déployé. Des passants sont interpellés pour être fouillés ou pour montrer leurs pièces d'identité. Selon plusieurs témoignages, les forces de l'ordre ont déjà procédé à plusieurs arrestations. Les citoyens portant un drapeau national ne sont pas épargnés. Cela n'a pas empêchéles premiers protestataires à donner le coup d'envoi de ce 31e vendredi. Ils scandent leur refus de prendre part à ces élections présidentielles. Après avoir été empêchés de se rassembler en bas de la rue Didouche, ils se sont rassemblés en haut de la rue Victor-Hugo. Comme tous les vendredis, les manifestations ont débuté tôt hier dans la matinée dans la capitale où des manifestants ont marché à la rue Didouche-Mourad, la Grande poste, place Maurice- Audin en scandant des slogans hostiles à la tenue des élections présidentielles du 12 décembre prochain. Même ambiance dans les autres villes du pays où les manifestations ont encore drainé la foule en ce 31e vendredi avec la même détermination de faire aboutir les revendications du mouvement populaire. Les manifestants ont également exigé la libération de tous les détenus d'opinion, notamment les figures du mouvement du 22 février récemment interpellés et mis en détention, à savoir Karim Tabbou, Samir Benlarbi et Fodil Boumala. Au lendemain du discours du Général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, viceministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, les Algériens ont quand même battu le pavé hier, ont de nouveau exprimé leurs revendications, à travers les slogans et les pancartes. Ils ont ainsi réitéré leur attachement indéfectible à un Etat de droit, à une justice indépendante, à la consécration d'un Etat qui garantit toutes les libertés collectives et individuelles… Bref, et comme ils le font chaque vendredi, à l'avènement d'une nouvelle République qu'ils n'ont eu de cesse de clamer de tous leurs voeux depuis maintenant presque sept mois. Les manifestants d'hier ont, une fois encore, rejeté l'option de l'élection présidentielle. "Makanach intikhabates maa el issabates" (pas d'élections avec les bandes), alors que le pouvoir semble plus décidé que jamais, à organiser le scrutin présidentiel, avant la fin de l'année. A Alger comme dans les autres villes du pays, des dizaines de milliers d'Algériens ont, en effet, scandé des slogans, réclamant le départ du chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah et du Premier ministre, Nouredine Bedoui, car, à leurs yeux, ils incarnent l'ancien régime de Bouteflika. Les manifestants ont aussi exprimé leur solidarité avec Karim Tabou, en réclamant sa libération. Tabou, qui est une des figures de proue du Hirak, a été arrêté et incarcéré à la prison de Koléa. Ils ont aussi demandé la libération de tous les autres détenus dont, notamment, le moudjahid Lakhdar Bouragaâ. Hier à Alger, comme annoncé par plusieurs sources, plusieurs personnes ont été arrêtées par les forces de l'ordre omme ordonné par le chef d'étatmajor, les accès à la capitale ont été fermés. De nouveaux barrages de la Gendarmerie ont été installés, selon les témoignages de conducteurs sur Info Trafic Algérie. Hier, un barrage filtrant à Réghaïa a été installé, à quelques kilomètres de celui de Dar El-Beïda (Cosider). A l'Ouest, un barrage à Boufarik a renforcé celui de Baba Ali. Plusieurs bus provenant des wilayas adjacentes ont été arrêtés. Des passagers ont été obligés de descendre afin d'être fouillés. D'autres ont été sommés de montrer leurs papiers d'identité. Avat-hier, un train en provenance de Tizi- Ouzou s'est arrêté à Thénia. Les passagers ont expliqué dans une vidéo qu'ils ont été informés que le train ne continuera pas jusqu'à Alger. Cela ne semblait pas suffire. Au centreville, hier matin, le même dispositif sécuritaire a été déployé. Des passants sont interpellés pour être fouillés ou pour montrer leurs pièces d'identité. Selon plusieurs témoignages, les forces de l'ordre ont déjà procédé à plusieurs arrestations. Les citoyens portant un drapeau national ne sont pas épargnés. Cela n'a pas empêchéles premiers protestataires à donner le coup d'envoi de ce 31e vendredi. Ils scandent leur refus de prendre part à ces élections présidentielles. Après avoir été empêchés de se rassembler en bas de la rue Didouche, ils se sont rassemblés en haut de la rue Victor-Hugo. Comme tous les vendredis, les manifestations ont débuté tôt hier dans la matinée dans la capitale où des manifestants ont marché à la rue Didouche-Mourad, la Grande poste, place Maurice- Audin en scandant des slogans hostiles à la tenue des élections présidentielles du 12 décembre prochain. Même ambiance dans les autres villes du pays où les manifestations ont encore drainé la foule en ce 31e vendredi avec la même détermination de faire aboutir les revendications du mouvement populaire. Les manifestants ont également exigé la libération de tous les détenus d'opinion, notamment les figures du mouvement du 22 février récemment interpellés et mis en détention, à savoir Karim Tabbou, Samir Benlarbi et Fodil Boumala. Au lendemain du discours du Général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, viceministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, les Algériens ont quand même battu le pavé hier, ont de nouveau exprimé leurs revendications, à travers les slogans et les pancartes. Ils ont ainsi réitéré leur attachement indéfectible à un Etat de droit, à une justice indépendante, à la consécration d'un Etat qui garantit toutes les libertés collectives et individuelles… Bref, et comme ils le font chaque vendredi, à l'avènement d'une nouvelle République qu'ils n'ont eu de cesse de clamer de tous leurs voeux depuis maintenant presque sept mois. Les manifestants d'hier ont, une fois encore, rejeté l'option de l'élection présidentielle. "Makanach intikhabates maa el issabates" (pas d'élections avec les bandes), alors que le pouvoir semble plus décidé que jamais, à organiser le scrutin présidentiel, avant la fin de l'année. A Alger comme dans les autres villes du pays, des dizaines de milliers d'Algériens ont, en effet, scandé des slogans, réclamant le départ du chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah et du Premier ministre, Nouredine Bedoui, car, à leurs yeux, ils incarnent l'ancien régime de Bouteflika. Les manifestants ont aussi exprimé leur solidarité avec Karim Tabou, en réclamant sa libération. Tabou, qui est une des figures de proue du Hirak, a été arrêté et incarcéré à la prison de Koléa. Ils ont aussi demandé la libération de tous les autres détenus dont, notamment, le moudjahid Lakhdar Bouragaâ. Hier à Alger, comme annoncé par plusieurs sources, plusieurs personnes ont été arrêtées par les forces de l'ordre