Les avocats sont apparemment en colère. Ils comptent ainsi renouer avec la protesta. En effet l'unio nationale de l'ordre des avocats (UNOA), réunie, hier samedi ,à la Cour suprême, a décidé d'organiser une marche nationale à Alger jeudi 24 octobre. Les avocats sont apparemment en colère. Ils comptent ainsi renouer avec la protesta. En effet l'unio nationale de l'ordre des avocats (UNOA), réunie, hier samedi ,à la Cour suprême, a décidé d'organiser une marche nationale à Alger jeudi 24 octobre. L'Unoa veut ainsi exprimer son mécontentement par rapport à la multiplication des arrestations touchant notamment les activistes du Hirak. C'est pourquoi le conseil de l'UNOA a , dans un communiqué rendu public, "unanimement dénoncé toute forme de dépassement et d'entraves à l'encontre de la liberté d'expression, de la liberté de manifester et de la liberté de circulation". Elle dénonce également les arrestations opérées parmi les manifestants pacifiques. "Ces arrestations constituent une violation des droits et des libertés consacrées par la Constitution et les conventions ratifiées par l'Algérie", note le communiqué de l'UNOA. De fait cette organisation des robes noires réclame "la libération immédiate et sans conditions de tous les détenus d'opinion et le retrait du projet de la loi sur les hydrocarbures qui suscite la polémique et qui ne doit être tranché qu'une fois un gouvernement légitime mis en place et non pas par ce gouvernement chargé des affaires courantes". Dans le même contexte l'Union dénonce les "entraves rencontrées par les avocats lors de l'exercice de leur mission dans la défense de ces détenus" et appelle les magistrats, en tant que pouvoir "indépendant, à n'obéir qu'à la Loi et à leur conscience dans leur traitement des affaires qui leur sont soumises". L'UNOA dénonce "toutes les formes de violence et de dépassements exercées lors de la marche des étudiants." Par ailleurs, l'UNOA a décidé de mettre en place une commission pour encadrer les collectifs d'avocats chargés de la défense des détenus d'opinion. Cette commission est composée d'Abdelmadjid Sellini, Brahimi Salah, Salem Khatri, Abdelaziz Medjdouba et Ahmed Benantar. L'Unoa veut ainsi exprimer son mécontentement par rapport à la multiplication des arrestations touchant notamment les activistes du Hirak. C'est pourquoi le conseil de l'UNOA a , dans un communiqué rendu public, "unanimement dénoncé toute forme de dépassement et d'entraves à l'encontre de la liberté d'expression, de la liberté de manifester et de la liberté de circulation". Elle dénonce également les arrestations opérées parmi les manifestants pacifiques. "Ces arrestations constituent une violation des droits et des libertés consacrées par la Constitution et les conventions ratifiées par l'Algérie", note le communiqué de l'UNOA. De fait cette organisation des robes noires réclame "la libération immédiate et sans conditions de tous les détenus d'opinion et le retrait du projet de la loi sur les hydrocarbures qui suscite la polémique et qui ne doit être tranché qu'une fois un gouvernement légitime mis en place et non pas par ce gouvernement chargé des affaires courantes". Dans le même contexte l'Union dénonce les "entraves rencontrées par les avocats lors de l'exercice de leur mission dans la défense de ces détenus" et appelle les magistrats, en tant que pouvoir "indépendant, à n'obéir qu'à la Loi et à leur conscience dans leur traitement des affaires qui leur sont soumises". L'UNOA dénonce "toutes les formes de violence et de dépassements exercées lors de la marche des étudiants." Par ailleurs, l'UNOA a décidé de mettre en place une commission pour encadrer les collectifs d'avocats chargés de la défense des détenus d'opinion. Cette commission est composée d'Abdelmadjid Sellini, Brahimi Salah, Salem Khatri, Abdelaziz Medjdouba et Ahmed Benantar.