Venus des quatre coins du pays, les délégués et responsables des églises protestantes d'Algérie, affiliés à l'EPA se sont rassemblés, hier mercredi, devant le siège de la wilaya de Béjaïa, pour dénoncer la fermeture abusive des lieux de culte chrétien. Venus des quatre coins du pays, les délégués et responsables des églises protestantes d'Algérie, affiliés à l'EPA se sont rassemblés, hier mercredi, devant le siège de la wilaya de Béjaïa, pour dénoncer la fermeture abusive des lieux de culte chrétien. A travers cette action, l'EPA (Eglise protestante d'Algérie) exige "la levée des scellés sur les lieux de culte, l'arrêt des intimidations contre sa communauté et ses membres, l'abrogation de la loi liberticide de 2006, qui ne constitue, selon eux, ni plus ni moins, qu'un outil de persécution entre les mains des autorités, dirigé contre les chrétiens algériens". Une demande d'audience au wali, appuyée par l'APW de Béjaïa et un sénateur de la région, a été déposée, "pour évoquer la question de la fermeture de ses lieux de culte", mais aucune suite n'a été donnée. Pour rappel, à Béjaïa, 5 lieux de culte ont été fermés à Aït- Melikeche, Akbou, Riquet, Ighram et Ighzer-Amokrane, sur ordre de l'actuel wali, et ce, "au mépris évident de la Constitution algérienne et des droits de l'Homme", attestent des protestataires chrétiens. À Tizi-Ouzou 6 lieux - dont la principale église de la ville fermée hier - ont été mis sous scellés. Des vidéos montrent des gendarmes et policiers qui ont usé de la force pour déloger les fidèles. Dans la wilaya d'Oran, les lieux de cultes de l'EPA sont également menacés de fermeture, selon les protestataires, car une procédure judiciaire est engagée dans le même but. Des pressions sont exercées quotidiennement sur les propriétaires des locaux transformés en lieux de culte afin qu'ils reprennent leur biens. Notons que l'Eglise protestante d'Algérie (EPA) a été constituée en 1974 et dispose de 46 lieux de culte à travers le pays. Depuis quelques mois, un total de 12 lieux de culte ont été fermés sans aucun motif, précise-t-on, en dehors de l'argument de "la non-conformité". Les gendarmes "débarquent avec des ordres verbaux et un document interne qui n'est pas présenté au concernés", pendant que des demandes de permis de construire de lieux de culte n'ont jamais abouti. A travers cette action, l'EPA (Eglise protestante d'Algérie) exige "la levée des scellés sur les lieux de culte, l'arrêt des intimidations contre sa communauté et ses membres, l'abrogation de la loi liberticide de 2006, qui ne constitue, selon eux, ni plus ni moins, qu'un outil de persécution entre les mains des autorités, dirigé contre les chrétiens algériens". Une demande d'audience au wali, appuyée par l'APW de Béjaïa et un sénateur de la région, a été déposée, "pour évoquer la question de la fermeture de ses lieux de culte", mais aucune suite n'a été donnée. Pour rappel, à Béjaïa, 5 lieux de culte ont été fermés à Aït- Melikeche, Akbou, Riquet, Ighram et Ighzer-Amokrane, sur ordre de l'actuel wali, et ce, "au mépris évident de la Constitution algérienne et des droits de l'Homme", attestent des protestataires chrétiens. À Tizi-Ouzou 6 lieux - dont la principale église de la ville fermée hier - ont été mis sous scellés. Des vidéos montrent des gendarmes et policiers qui ont usé de la force pour déloger les fidèles. Dans la wilaya d'Oran, les lieux de cultes de l'EPA sont également menacés de fermeture, selon les protestataires, car une procédure judiciaire est engagée dans le même but. Des pressions sont exercées quotidiennement sur les propriétaires des locaux transformés en lieux de culte afin qu'ils reprennent leur biens. Notons que l'Eglise protestante d'Algérie (EPA) a été constituée en 1974 et dispose de 46 lieux de culte à travers le pays. Depuis quelques mois, un total de 12 lieux de culte ont été fermés sans aucun motif, précise-t-on, en dehors de l'argument de "la non-conformité". Les gendarmes "débarquent avec des ordres verbaux et un document interne qui n'est pas présenté au concernés", pendant que des demandes de permis de construire de lieux de culte n'ont jamais abouti.