Boubeker Sellali et Mohamed Sayoud, deux spécialistes de la fiscalité et de l'investissement, estiment que l'"économie algérienne doit sortir du carcan de la rente pétrolière et nouer avec les principes et les exigences de l'économie libérale créatrice de richesses et d'emplois". Boubeker Sellali et Mohamed Sayoud, deux spécialistes de la fiscalité et de l'investissement, estiment que l'"économie algérienne doit sortir du carcan de la rente pétrolière et nouer avec les principes et les exigences de l'économie libérale créatrice de richesses et d'emplois". Le s deux spécialistes soulignent que le pays regorge de "potentialités mal exploitées" et recommandent aux différents décideurs politiques de "consacrer la diversification économique et s'extirper de la stratégie monoexportatrice d'hydrocarbures préjudiciable à l'économie nationale". Il s'agit, donc, d'en finir avec les habitudes et les coutumes économiques contreproductives et archaïques qui nuisent au développement économique durable et aux citoyens qui deviennent de plus en plus pauvres aufil des années avec la paupérisation continue des masses populaires vivant dans une indigence financière et un dénuement total, notamment les populations déshéritées du Sahara et du Grand Sud. les deux experts dénoncent ainsi "l'énorme fossé existant entre les classes aisées et celles nécessiteuses" en stigmatisant "les mauvais gestionnaires et la mafia politico- financière lesquels ont ruiné l'économie nationale". Dans une interviewaccordée à Beur TV, les deux experts démontrent que le "marché informel et l'utilisation irrationnelle et anarchique des ressources financières accélèrent le maldéveloppement du pays et excelle dans le manque à gagner en raison du gâchis financier et du manque de parcimonie dans l'usage des finances publiques". Aussi, Boubekeur Sellali et Mohamed Sayoud montrent que le climat d'affaires est "inexistant et inefficace en Algérie", tout en prônant la mise en place d'une réglementation et d'un environnement propice pour booster l'investissement étranger en levant toutes les contraintes inhérentes aux projets de développement économique engageant des investisseurs internationaux et des opérateurs économiques algériens. En somme, il s'agit de lever les barrières administratives et bureaucratiques entravant l'évolution des investissements. Mi di Li bre : L'Al g éri e ab o rde l 'année 2 0 2 0 av ec un manque d'optimisme et une conjoncture qui coïncidence av ec une tension politique et un marasme économique. Comment s'annonce cette nouv elle année pour v ous ? Boubeker Sellali : La situation actuelle en Algérie n'est pas une situation qui date d'hier, d'aujourd'hui, de quelques jours ou encore de quelques mois. Il s'agit d'une situation datant de 2014 et même avant. En effet en 2014, c'était le chaos, car l'économie algérienne était une économie rentière. Et nous n'avons rien fait pour diversifier nos ressources et notre économie. Depuis l'Indépendance, les rentrées du pétrole en Algérie n'ont jamais atteint les 10 %. Par la suite, les recettes de pétrole ont augmenté pour arriver à 36 % de rentrées en Algérie en matière de fiscalité et un peu plus de 96 %de nos rentrées en devises. A chaque fois que les indicateurs sont au rouge, il y a une chute des rentrées, c'est cela notre mal. De 2014 à nos jours, les cours du baril d pétrole ont chuté de plus de 100 dollars. Actuellement, nous sommes à 60 - 70 dollars. C'est cela notre problème car nous avons une fiscalité basée sur les hydrocarbures alors que nous avons négligé la fiscalité ordinaire. Cela a engendré deux problèmes, à savoir la chute de la fiscalité ordinaire et la baisse des recettes en devises. La loi de finances 2019 sera peut-être un mauvais souvenir pour les Algériens d'ici 5 à 6 mois. Car il y aura une loi de finances complémentaire à laquelle on ne peut pas échapper. Il s'agit de corriger la nouvelle situation surtout avec la création de plusieurs wilayas. Le système fiscal nécessite une réforme très profonde. Il faut aussi réviser la loi de finances. Nous avons demandé à ce qu'il y ait la création d'un département de la fiscalité ou un ministère délégué pour la Fiscalité. Nous souhaitons un rôle constructif de la commission de révision de la Constitution. Malheureusement, nous n'avons pas vu cela dans le nouveau gouvernement, mais nous attendons une commission indépendante pour la réforme de la fiscalité. Qui est le plus pénalisé actuellement dans cette loi de finances ? Concernant la loi de finances, c'est le peuple algérien qui est pénalisé au premier degré alors que le niveau des transferts sociaux est toujours à hauteur de 25 % du budget de l'Etat. Quand on voit que rien n'a été fait pour le marché informel qui représente à peu près 50 % de l'économie nationale, et les plus pénalisés sont les fonctionnaires libéraux et plus particulièrement nous les conseillers fiscaux avec la création d'un nouveau régime. Ce qui est une bonne chose. Mais avec les taux les plus forts avec les trois impôts connus. La TAP c'est 10 %, l'IRG 26 %et la TVA19 %. L'IRG est le taux le plus élevé et on ne parle pas de barème. Le taux de 26 %est le taux le plus élevé de l'IRG et on ne parle pas du taux marginal du barème. La population est fortement pénalisée et on va préparer un travail ensemble. Beaucoup de changements ont été apportés à la loi de finances. Le gouvernement a mis l'accent sur le climat des affaires en essayant de le booster tandis que la fameuse règle 51/49 % sera levée afin dedynamiser l'investissement algérien. Comment faire pour réaliser cela ? Mohamed Sayoud : Trop d'impôts tuent l'impôt. Ce n'est pas aussi clair, l'informel a tué l'économie algérienne. Il faut travailler sur l'informel pour créer des richesses et pour épanouir le citoyen algérien. Parce que c'est lui qui paie les pots cassés. Il faut changer un peu le système fiscal en Algérie en encourageant l'investissement générateur de richesses. Donc, il faut combattre l'informel d'une façon méthodique car il y a énormément de gens qui font le business et le transfert illicite, la surfacturation et la vente de devises au marché noir... Ces gens-là ont déjà gagné assez d'argent. On va essayer de changer le système, ils vont se transformer en producteurs en créant de la richesse. C'est ce qui manque en Algérie, sachant qu'on ne crée pas de richesses. On a la rente mais pas de richesses, ou bien, la richesse est mal exploitée. Il faut travailler dans ce domaine et on entre maintenant dans un autre cycle en ce sens que créer la richesse équivaut à l'amélioration de l'investissement, ce qui n'est pas le cas en Algérie. Le climat des affaires est-il morose selon v ous ? Le climat des affaires n'existe pas en Algérie. Il existe la fraude et des gens vivant au seuil de la pauvreté. Pourquoi, parce qu'il y a des gens qui gagnent beaucoup d'argent et qui ne le déclarent pas et d'autres qui importent des marchandises sans les déclarer. Donc, en vérité, il y a un très grandmanque à gagner pour le Trésor public et pour les Douanes. Il faut faire une déclaration réelle surtout pour la vente en l'état, sachant que 80 % des gens et des opérateurs économiques ne déclarent pas la vraie valeur pour fuir les taxes, la TVAet beaucoup de trucs. C'est-àdire qu'ils doivent ramener un plus pour le Trésor public et l'économie algérienne. Donc, il faut cibler et toucher beaucoup plus le transfert illicite et la surfacturation qui alimente la vente de devises au marché noir. C'est le grand fléau qui freine l'évolution économique de l'Algérie. Si o ne veut pas travailler sur ce point, c'est qu'on ne veut pas d'une économie réelle en Algérie. C'est dire qu'on veut vivre dans l'obscurité et l'informel en Algérie. Quelles sont les nouv elles mesures p o ur drai ner l 'i nv es t i s s ement en Algérie? Il n'y a pas de vraies mesures comme c'est le cas à l'étranger. Car dire qu'éventuellement abolir la loi 51-49 %,c'est facile de le dire, mais l'application est tout autre. Un étranger, quand il vient en Algérie, il ne pourra jamais dire qu'il va démarrer un projet dans une année ou deux. C'est impossible, car il existe des tas de contraintes que tout le monde connaît. Un investisseur donne de l'importance au temps car le temps est capital. Le temps c'est de l'argent. On ne donne pas de la notion ou de la valeur au temps en Algérie. Tant qu'on ne donne pas de valeur au temps, l'investisseur ne viendra pas en Algérie. On parle beaucoup de l'informel en Algérie comme certaines niches de l 'immo b i l i er, l 'imp o rt -ex p o rt qui échappent partiellement ou totalement à l'impôt. Qu'en est-il ? Le gouvernement était transitoire, et il faut donner les moyens à l'administration fiscale pour appliquer les textes d'une part, et pour ce qui est de l'administration fiscale, elle est absente. Le texte est, certes, en préparation au bureau du ministre de l'Intérieur qui est un travail de collaboration avec le ministère des Finances pour préparer un texte de fiscalité locale. On ne sait pas où on est ce texte, en ce sens que les représentants de l'administration fiscale n'ont pas donné un délai ou une date pour l'application de cette loi qui est gelée pour le moment. Il y a l'impôt sur le patrimoine qui a été révisé mais jamais appliqué. L'année dernière, les députés ont rejeté l'impôt sur le patrimoine mais ensuite ils ont révisé le taux de 1,75 % le maximum à 1 pour 1.000, donc c'est une révision importante. Mais on doit donner à l'administration fiscale les moyens et les outils pour mettre en application cet impôt. L'administration fiscale ne peut pas atteindre ses objectifs sans des moyens adéquats en ressources humaines et en formation des cadres compétents. Donc si on ne donne pas les moyens nécessaires à l'administration qui est un outil principal et une source principale de recouvrement de l'impôt et de mise en oeuvre de l'impôt et il existe aussi le texte et le rôle actif des conseillers fiscaux qui travaillent sur le terrain entre l'administration fiscale et les contribuables. Notons aussi les réformes en matière de marché informel où il y a des mesures à prendre, sachant que ce marché exerce ausu et au vu de tout le monde et par le ministère de Finances en ce sens qu'il y a des activités interdites par la loi, par conséquent, il faut des mesures budgétaires et une formation des personnels. Il n'y a pas la volonté et les moyens et on déplore également l'absence de stratégie parce qu'il avait des rentrées fiscales des hydrocarbures qui couvrent les besoins de l'Algerie en fiscalité. Mais une fois la chute des prix, où est donc la fiscalité ordinaire. On est donc en situation de crise ? Oui. On est en situation de crise profonde. D'année en année, on est en déficit budgétaire Le s deux spécialistes soulignent que le pays regorge de "potentialités mal exploitées" et recommandent aux différents décideurs politiques de "consacrer la diversification économique et s'extirper de la stratégie monoexportatrice d'hydrocarbures préjudiciable à l'économie nationale". Il s'agit, donc, d'en finir avec les habitudes et les coutumes économiques contreproductives et archaïques qui nuisent au développement économique durable et aux citoyens qui deviennent de plus en plus pauvres aufil des années avec la paupérisation continue des masses populaires vivant dans une indigence financière et un dénuement total, notamment les populations déshéritées du Sahara et du Grand Sud. les deux experts dénoncent ainsi "l'énorme fossé existant entre les classes aisées et celles nécessiteuses" en stigmatisant "les mauvais gestionnaires et la mafia politico- financière lesquels ont ruiné l'économie nationale". Dans une interviewaccordée à Beur TV, les deux experts démontrent que le "marché informel et l'utilisation irrationnelle et anarchique des ressources financières accélèrent le maldéveloppement du pays et excelle dans le manque à gagner en raison du gâchis financier et du manque de parcimonie dans l'usage des finances publiques". Aussi, Boubekeur Sellali et Mohamed Sayoud montrent que le climat d'affaires est "inexistant et inefficace en Algérie", tout en prônant la mise en place d'une réglementation et d'un environnement propice pour booster l'investissement étranger en levant toutes les contraintes inhérentes aux projets de développement économique engageant des investisseurs internationaux et des opérateurs économiques algériens. En somme, il s'agit de lever les barrières administratives et bureaucratiques entravant l'évolution des investissements. Mi di Li bre : L'Al g éri e ab o rde l 'année 2 0 2 0 av ec un manque d'optimisme et une conjoncture qui coïncidence av ec une tension politique et un marasme économique. Comment s'annonce cette nouv elle année pour v ous ? Boubeker Sellali : La situation actuelle en Algérie n'est pas une situation qui date d'hier, d'aujourd'hui, de quelques jours ou encore de quelques mois. Il s'agit d'une situation datant de 2014 et même avant. En effet en 2014, c'était le chaos, car l'économie algérienne était une économie rentière. Et nous n'avons rien fait pour diversifier nos ressources et notre économie. Depuis l'Indépendance, les rentrées du pétrole en Algérie n'ont jamais atteint les 10 %. Par la suite, les recettes de pétrole ont augmenté pour arriver à 36 % de rentrées en Algérie en matière de fiscalité et un peu plus de 96 %de nos rentrées en devises. A chaque fois que les indicateurs sont au rouge, il y a une chute des rentrées, c'est cela notre mal. De 2014 à nos jours, les cours du baril d pétrole ont chuté de plus de 100 dollars. Actuellement, nous sommes à 60 - 70 dollars. C'est cela notre problème car nous avons une fiscalité basée sur les hydrocarbures alors que nous avons négligé la fiscalité ordinaire. Cela a engendré deux problèmes, à savoir la chute de la fiscalité ordinaire et la baisse des recettes en devises. La loi de finances 2019 sera peut-être un mauvais souvenir pour les Algériens d'ici 5 à 6 mois. Car il y aura une loi de finances complémentaire à laquelle on ne peut pas échapper. Il s'agit de corriger la nouvelle situation surtout avec la création de plusieurs wilayas. Le système fiscal nécessite une réforme très profonde. Il faut aussi réviser la loi de finances. Nous avons demandé à ce qu'il y ait la création d'un département de la fiscalité ou un ministère délégué pour la Fiscalité. Nous souhaitons un rôle constructif de la commission de révision de la Constitution. Malheureusement, nous n'avons pas vu cela dans le nouveau gouvernement, mais nous attendons une commission indépendante pour la réforme de la fiscalité. Qui est le plus pénalisé actuellement dans cette loi de finances ? Concernant la loi de finances, c'est le peuple algérien qui est pénalisé au premier degré alors que le niveau des transferts sociaux est toujours à hauteur de 25 % du budget de l'Etat. Quand on voit que rien n'a été fait pour le marché informel qui représente à peu près 50 % de l'économie nationale, et les plus pénalisés sont les fonctionnaires libéraux et plus particulièrement nous les conseillers fiscaux avec la création d'un nouveau régime. Ce qui est une bonne chose. Mais avec les taux les plus forts avec les trois impôts connus. La TAP c'est 10 %, l'IRG 26 %et la TVA19 %. L'IRG est le taux le plus élevé et on ne parle pas de barème. Le taux de 26 %est le taux le plus élevé de l'IRG et on ne parle pas du taux marginal du barème. La population est fortement pénalisée et on va préparer un travail ensemble. Beaucoup de changements ont été apportés à la loi de finances. Le gouvernement a mis l'accent sur le climat des affaires en essayant de le booster tandis que la fameuse règle 51/49 % sera levée afin dedynamiser l'investissement algérien. Comment faire pour réaliser cela ? Mohamed Sayoud : Trop d'impôts tuent l'impôt. Ce n'est pas aussi clair, l'informel a tué l'économie algérienne. Il faut travailler sur l'informel pour créer des richesses et pour épanouir le citoyen algérien. Parce que c'est lui qui paie les pots cassés. Il faut changer un peu le système fiscal en Algérie en encourageant l'investissement générateur de richesses. Donc, il faut combattre l'informel d'une façon méthodique car il y a énormément de gens qui font le business et le transfert illicite, la surfacturation et la vente de devises au marché noir... Ces gens-là ont déjà gagné assez d'argent. On va essayer de changer le système, ils vont se transformer en producteurs en créant de la richesse. C'est ce qui manque en Algérie, sachant qu'on ne crée pas de richesses. On a la rente mais pas de richesses, ou bien, la richesse est mal exploitée. Il faut travailler dans ce domaine et on entre maintenant dans un autre cycle en ce sens que créer la richesse équivaut à l'amélioration de l'investissement, ce qui n'est pas le cas en Algérie. Le climat des affaires est-il morose selon v ous ? Le climat des affaires n'existe pas en Algérie. Il existe la fraude et des gens vivant au seuil de la pauvreté. Pourquoi, parce qu'il y a des gens qui gagnent beaucoup d'argent et qui ne le déclarent pas et d'autres qui importent des marchandises sans les déclarer. Donc, en vérité, il y a un très grandmanque à gagner pour le Trésor public et pour les Douanes. Il faut faire une déclaration réelle surtout pour la vente en l'état, sachant que 80 % des gens et des opérateurs économiques ne déclarent pas la vraie valeur pour fuir les taxes, la TVAet beaucoup de trucs. C'est-àdire qu'ils doivent ramener un plus pour le Trésor public et l'économie algérienne. Donc, il faut cibler et toucher beaucoup plus le transfert illicite et la surfacturation qui alimente la vente de devises au marché noir. C'est le grand fléau qui freine l'évolution économique de l'Algérie. Si o ne veut pas travailler sur ce point, c'est qu'on ne veut pas d'une économie réelle en Algérie. C'est dire qu'on veut vivre dans l'obscurité et l'informel en Algérie. Quelles sont les nouv elles mesures p o ur drai ner l 'i nv es t i s s ement en Algérie? Il n'y a pas de vraies mesures comme c'est le cas à l'étranger. Car dire qu'éventuellement abolir la loi 51-49 %,c'est facile de le dire, mais l'application est tout autre. Un étranger, quand il vient en Algérie, il ne pourra jamais dire qu'il va démarrer un projet dans une année ou deux. C'est impossible, car il existe des tas de contraintes que tout le monde connaît. Un investisseur donne de l'importance au temps car le temps est capital. Le temps c'est de l'argent. On ne donne pas de la notion ou de la valeur au temps en Algérie. Tant qu'on ne donne pas de valeur au temps, l'investisseur ne viendra pas en Algérie. On parle beaucoup de l'informel en Algérie comme certaines niches de l 'immo b i l i er, l 'imp o rt -ex p o rt qui échappent partiellement ou totalement à l'impôt. Qu'en est-il ? Le gouvernement était transitoire, et il faut donner les moyens à l'administration fiscale pour appliquer les textes d'une part, et pour ce qui est de l'administration fiscale, elle est absente. Le texte est, certes, en préparation au bureau du ministre de l'Intérieur qui est un travail de collaboration avec le ministère des Finances pour préparer un texte de fiscalité locale. On ne sait pas où on est ce texte, en ce sens que les représentants de l'administration fiscale n'ont pas donné un délai ou une date pour l'application de cette loi qui est gelée pour le moment. Il y a l'impôt sur le patrimoine qui a été révisé mais jamais appliqué. L'année dernière, les députés ont rejeté l'impôt sur le patrimoine mais ensuite ils ont révisé le taux de 1,75 % le maximum à 1 pour 1.000, donc c'est une révision importante. Mais on doit donner à l'administration fiscale les moyens et les outils pour mettre en application cet impôt. L'administration fiscale ne peut pas atteindre ses objectifs sans des moyens adéquats en ressources humaines et en formation des cadres compétents. Donc si on ne donne pas les moyens nécessaires à l'administration qui est un outil principal et une source principale de recouvrement de l'impôt et de mise en oeuvre de l'impôt et il existe aussi le texte et le rôle actif des conseillers fiscaux qui travaillent sur le terrain entre l'administration fiscale et les contribuables. Notons aussi les réformes en matière de marché informel où il y a des mesures à prendre, sachant que ce marché exerce ausu et au vu de tout le monde et par le ministère de Finances en ce sens qu'il y a des activités interdites par la loi, par conséquent, il faut des mesures budgétaires et une formation des personnels. Il n'y a pas la volonté et les moyens et on déplore également l'absence de stratégie parce qu'il avait des rentrées fiscales des hydrocarbures qui couvrent les besoins de l'Algerie en fiscalité. Mais une fois la chute des prix, où est donc la fiscalité ordinaire. On est donc en situation de crise ? Oui. On est en situation de crise profonde. D'année en année, on est en déficit budgétaire