En raison d'une mauvaise application de l'Accord d'association conclu avec l'Union européenne, l'Algérie a accusé une perte fiscale de plus de deux milliards de dollars, a révélé hier la directrice de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie. En raison d'une mauvaise application de l'Accord d'association conclu avec l'Union européenne, l'Algérie a accusé une perte fiscale de plus de deux milliards de dollars, a révélé hier la directrice de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie. S'exprimant, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio algérienne, Mme Wahiba Bahloul, juge capital d'en revoir les clauses, du fait, souligne- t-elle, que ses aspects relatifs à l'investissement n'ont pas été pris en compte par l'UE, "parce que mal négociés" par la partie algérienne. Si l'on a mal négocié, explique-t-elle, c'est en raison du contexte politique qui régnait alors en Algérie. Pour elle, il faudrait remettre en question le contenu de cet accord, d'autant, indique-t-elle, quele programme du gouvernement incite à le faire. Pour ce qui a trait à l'accord passé avec la Zone arabe de libre-échange, Mme Bahloul signale qu'il a été demandé à l'Algérie de le faire l'appliquer immédiatement. "Nous avons, dit-elle, pris letrain en marche, alors que nous n'étions pas préparés". Le résultat, constate-telle, "parce qu'il a été mal négocié", des marchandises égyptiennes et jordaniennes, ont pénétré le pays au détriment de celles produites localement. Au tout début de son intervention, la directrice de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie insistait, par ailleurs, sur la nécessité de s'ouvrir aux investissements nationaux et étrangers, "mais avec des préalables". Pour elle, ces préalables sont tributaires d'une stabilité juridique, jugeant qu'on ne saurait, par exemple, changer des textes ou les abroger sans discernement. L'autre aspect pour attirer des investissements consiste, ajoute-t-elle, à instaurer la confiance entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques, nationaux et étrangers, "à leur donner plus de garanties". De l'abolition de la règle 51/49 relatifs aux secteurs non stratégiques, consacrée par la nouvelle loi de Finances, l'invitéedéclare attendre de voir publiés "le plus tôt possible", les textes d'application, afin, dit-elle, que ces opérateurs puissent être fixés sur les secteurs à investir. S'exprimant, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio algérienne, Mme Wahiba Bahloul, juge capital d'en revoir les clauses, du fait, souligne- t-elle, que ses aspects relatifs à l'investissement n'ont pas été pris en compte par l'UE, "parce que mal négociés" par la partie algérienne. Si l'on a mal négocié, explique-t-elle, c'est en raison du contexte politique qui régnait alors en Algérie. Pour elle, il faudrait remettre en question le contenu de cet accord, d'autant, indique-t-elle, quele programme du gouvernement incite à le faire. Pour ce qui a trait à l'accord passé avec la Zone arabe de libre-échange, Mme Bahloul signale qu'il a été demandé à l'Algérie de le faire l'appliquer immédiatement. "Nous avons, dit-elle, pris letrain en marche, alors que nous n'étions pas préparés". Le résultat, constate-telle, "parce qu'il a été mal négocié", des marchandises égyptiennes et jordaniennes, ont pénétré le pays au détriment de celles produites localement. Au tout début de son intervention, la directrice de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie insistait, par ailleurs, sur la nécessité de s'ouvrir aux investissements nationaux et étrangers, "mais avec des préalables". Pour elle, ces préalables sont tributaires d'une stabilité juridique, jugeant qu'on ne saurait, par exemple, changer des textes ou les abroger sans discernement. L'autre aspect pour attirer des investissements consiste, ajoute-t-elle, à instaurer la confiance entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques, nationaux et étrangers, "à leur donner plus de garanties". De l'abolition de la règle 51/49 relatifs aux secteurs non stratégiques, consacrée par la nouvelle loi de Finances, l'invitéedéclare attendre de voir publiés "le plus tôt possible", les textes d'application, afin, dit-elle, que ces opérateurs puissent être fixés sur les secteurs à investir.