Le lait subventionné en sachet fait parler de lui! Outre la pénurie de ce produit de large consommation, la vente concomitante, une pratique commerciale illicite, est devenue monnaie courante à Alger et dans d'autres wilayas du pays Le lait subventionné en sachet fait parler de lui! Outre la pénurie de ce produit de large consommation, la vente concomitante, une pratique commerciale illicite, est devenue monnaie courante à Alger et dans d'autres wilayas du pays On impose carrément aux consommateurs à prendre un autre produit avec le lait pasteurisé en sachet ! Dans certaines localités d'Alger, pour qu'un citoyen puisse acheter le lait en sachet, "il doit obligatoirement s' acquitter des produits alimentaires, tels que le yaourt, jus"..... , ont témoigné des citoyens … C'est de cette manière que les vendeurs rentabilisent leur commerce… De nombreux citoyens dénoncent, à cet effet, ces pratiques qu'ils jugent "illicites", leur causant des pertes financières. D'autant qu'il n'est pas à la portée des petites bourses et des ménages à revenus faible, "de dépenser plus" pour assurer le lait à leurs foyer, se plaint-on. La wilaya de Boumerdès ne fait pas exception à la règle. Le ministère du Commerce a pris acte de ce problème. Ainsi, les responsables de la direction du Commerce de la wilaya de Boumerdès annoncent, qu'il "est strictement interdit de vendre du lait pasteurisé subventionné avec tout autre produit", a indiqué un site d'information électronique. La Direction "prendra des mesures contreceux qui enfreignent le règlement et les lois en vigueur", a rapporté la même source. Les perturbations enregistrées dans la distribution du lait en sachet subventionné sont dues également, aux lacunes du cadre régissant la production et la distribution de cette matière stratégique, notamment en termes de marges bénéficiaires des distributeurs et des commerçants, estiment des opérateurs du secteur. Dans ce contexte, le président de la Fédération nationale des distributeurs du lait, Farid Oulmi, a indiqué à l'APS, que le problème c'est les marges bénéficiaires "très faibles" des distributeurs. Soulignant que cette marge "ne dépasse pas les 90 centimes par sachet", il a affirmé que ce taux qui n'a pas beaucoup changé depuis près de 20 ans, constitue actuellement un grand problème pour les opérateurs. Il a expliqué, dans ce sens, que des distributeurs sont contraints à des déplacements à d'autres wilayas, en raison de l'absence des laiteries dans toutes les régions du pays, et que "les marges bénéficiaires actuelle ne permettent pas de couvrir les coûts du transport". Néanmoins, il a estimé que "les distributeurs sont tenus d'assurer la disponibilité du lait en sachet subventionné, au prix fixé au profit des consommateurs", assurant que la question "est actuellement examinée au niveau du ministère du Commerce, et les marges seront revues sans impact sur le prix codifié du lait en sachet". De son côté, le président de l'Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar, a appelé à une reconsidération de la répartition des laiteries à travers le territoire national de manière à mieux couvrir les besoins des citoyens et à réduire le coût du transport. Il a également jugé nécessaire de rouvrir les aiteries actuellement fermées. A ce propos, M. Boulenouar a souligné l'impératif respect des cahiers des charges, entre les distributeurs et les transformateurs, qui modifient parfoisles quantités convenues, créant des perturbations dans la distribution. Il a prôné, en outre, l'intensification du contrôle sur les laiteries, pour s'assurer que la poudre de lait subventionné soit exclusivement employée dans la production de lait en sachets et non d'autres produits. "Il n'y a pas de grève des distributeurs", a assuré M. Boulenouar, estimant que "la grève n'a plus de raison, du moment que les autorités se sont engagées à ouvrir le chantier des marges bénéficiaires". La solution réside-t-elle dans la révision de la politique de subvention ? Pour le président de l'ANCA, la solution à ce phénomène "récurrent", à moyen et long termes, réside dans la révision du mode de subvention des produits de base à travers la libéralisation progressive des prix et l'octroi direct des aides aux catégories vulnérables. Pour sa part, le directeur général de l'Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL), Khaled Soualmia, a réfuté jeudi l'existence d'un quelconque problème d'approvisionnement en lait, précisant que les laiteries avaient reçu leurs quotas entiers. Il a ajouté que les stocks stratégiques de lait sont suffisants pour approvisionner le marché national pendant six (6) mois, faisant savoir que l'Algérie avait multiplié ses importations de poudre de lait au cours des dix (10) dernières années, pour atteindre 180.000 tonnes en 2019, contre 90.000 en 2009. Il a affirmé, dans ce sens, que le problème se pose au niveau des chaînes de production et de distribution. Pour se pencher sur cette problématique, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a tenu mercredi des réunions avec les parties directement concernées, dont le directeur général de l'ONIL et des représentants de la Fédération nationale des distributeurs delait et de l'Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), avec lesquels il abordé le phénomène de la spéculation, le détournement de la destination de la poudre de lait et l'augmentation illégale du prix du sachet de lait subventionné. M.Rezig a, à cette occasion, affirmé "l'engagement du gouvernement, à protéger les droits des citoyens, notamment les catégories vulnérables directement concernées par les produits subventionnés", prévenant que "nul intervenant dans la chaîne d'importation, de production, de transport, de distribution ou de vente, n'a le droit d'instrumentaliser une question qui touche directement à la subsistance des Algériens". Le ministre s'est, d'ailleurs, dit entièrement disposé à discuter de tous les problèmes récurrents, en coordination avec les autres secteurs concernés, afin de les examiner au niveau du gouvernement dans les plus brefs délais. Toujours dans le cadre de ses efforts, le ministre du Commerce a présidé jeudi, en compagnie du ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Aïssa Bekkai, une réunion de la Commission nationale de suivi et de facilitation de l'approvisionnement du marché en produits de large consommation. Lors de cette réunion, à laquelle ont également pris part des représentants du Groupe industriel des productions laitières (Giplait), et de l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL), M. Rezig a appelé à associer tous les intervenants dans les filières concernées, pour une meilleure maîtrise de la chaîne de production et de distribution, en vue de garantir un approvisionnement régulier du marché en produits de base, surtout subventionné On impose carrément aux consommateurs à prendre un autre produit avec le lait pasteurisé en sachet ! Dans certaines localités d'Alger, pour qu'un citoyen puisse acheter le lait en sachet, "il doit obligatoirement s' acquitter des produits alimentaires, tels que le yaourt, jus"..... , ont témoigné des citoyens … C'est de cette manière que les vendeurs rentabilisent leur commerce… De nombreux citoyens dénoncent, à cet effet, ces pratiques qu'ils jugent "illicites", leur causant des pertes financières. D'autant qu'il n'est pas à la portée des petites bourses et des ménages à revenus faible, "de dépenser plus" pour assurer le lait à leurs foyer, se plaint-on. La wilaya de Boumerdès ne fait pas exception à la règle. Le ministère du Commerce a pris acte de ce problème. Ainsi, les responsables de la direction du Commerce de la wilaya de Boumerdès annoncent, qu'il "est strictement interdit de vendre du lait pasteurisé subventionné avec tout autre produit", a indiqué un site d'information électronique. La Direction "prendra des mesures contreceux qui enfreignent le règlement et les lois en vigueur", a rapporté la même source. Les perturbations enregistrées dans la distribution du lait en sachet subventionné sont dues également, aux lacunes du cadre régissant la production et la distribution de cette matière stratégique, notamment en termes de marges bénéficiaires des distributeurs et des commerçants, estiment des opérateurs du secteur. Dans ce contexte, le président de la Fédération nationale des distributeurs du lait, Farid Oulmi, a indiqué à l'APS, que le problème c'est les marges bénéficiaires "très faibles" des distributeurs. Soulignant que cette marge "ne dépasse pas les 90 centimes par sachet", il a affirmé que ce taux qui n'a pas beaucoup changé depuis près de 20 ans, constitue actuellement un grand problème pour les opérateurs. Il a expliqué, dans ce sens, que des distributeurs sont contraints à des déplacements à d'autres wilayas, en raison de l'absence des laiteries dans toutes les régions du pays, et que "les marges bénéficiaires actuelle ne permettent pas de couvrir les coûts du transport". Néanmoins, il a estimé que "les distributeurs sont tenus d'assurer la disponibilité du lait en sachet subventionné, au prix fixé au profit des consommateurs", assurant que la question "est actuellement examinée au niveau du ministère du Commerce, et les marges seront revues sans impact sur le prix codifié du lait en sachet". De son côté, le président de l'Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar, a appelé à une reconsidération de la répartition des laiteries à travers le territoire national de manière à mieux couvrir les besoins des citoyens et à réduire le coût du transport. Il a également jugé nécessaire de rouvrir les aiteries actuellement fermées. A ce propos, M. Boulenouar a souligné l'impératif respect des cahiers des charges, entre les distributeurs et les transformateurs, qui modifient parfoisles quantités convenues, créant des perturbations dans la distribution. Il a prôné, en outre, l'intensification du contrôle sur les laiteries, pour s'assurer que la poudre de lait subventionné soit exclusivement employée dans la production de lait en sachets et non d'autres produits. "Il n'y a pas de grève des distributeurs", a assuré M. Boulenouar, estimant que "la grève n'a plus de raison, du moment que les autorités se sont engagées à ouvrir le chantier des marges bénéficiaires". La solution réside-t-elle dans la révision de la politique de subvention ? Pour le président de l'ANCA, la solution à ce phénomène "récurrent", à moyen et long termes, réside dans la révision du mode de subvention des produits de base à travers la libéralisation progressive des prix et l'octroi direct des aides aux catégories vulnérables. Pour sa part, le directeur général de l'Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL), Khaled Soualmia, a réfuté jeudi l'existence d'un quelconque problème d'approvisionnement en lait, précisant que les laiteries avaient reçu leurs quotas entiers. Il a ajouté que les stocks stratégiques de lait sont suffisants pour approvisionner le marché national pendant six (6) mois, faisant savoir que l'Algérie avait multiplié ses importations de poudre de lait au cours des dix (10) dernières années, pour atteindre 180.000 tonnes en 2019, contre 90.000 en 2009. Il a affirmé, dans ce sens, que le problème se pose au niveau des chaînes de production et de distribution. Pour se pencher sur cette problématique, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a tenu mercredi des réunions avec les parties directement concernées, dont le directeur général de l'ONIL et des représentants de la Fédération nationale des distributeurs delait et de l'Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), avec lesquels il abordé le phénomène de la spéculation, le détournement de la destination de la poudre de lait et l'augmentation illégale du prix du sachet de lait subventionné. M.Rezig a, à cette occasion, affirmé "l'engagement du gouvernement, à protéger les droits des citoyens, notamment les catégories vulnérables directement concernées par les produits subventionnés", prévenant que "nul intervenant dans la chaîne d'importation, de production, de transport, de distribution ou de vente, n'a le droit d'instrumentaliser une question qui touche directement à la subsistance des Algériens". Le ministre s'est, d'ailleurs, dit entièrement disposé à discuter de tous les problèmes récurrents, en coordination avec les autres secteurs concernés, afin de les examiner au niveau du gouvernement dans les plus brefs délais. Toujours dans le cadre de ses efforts, le ministre du Commerce a présidé jeudi, en compagnie du ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Aïssa Bekkai, une réunion de la Commission nationale de suivi et de facilitation de l'approvisionnement du marché en produits de large consommation. Lors de cette réunion, à laquelle ont également pris part des représentants du Groupe industriel des productions laitières (Giplait), et de l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL), M. Rezig a appelé à associer tous les intervenants dans les filières concernées, pour une meilleure maîtrise de la chaîne de production et de distribution, en vue de garantir un approvisionnement régulier du marché en produits de base, surtout subventionné