Un premier cas de coronavirus avant-hier. Faut-il paniquer ? "Non", répond Djamel Fourar, directeur de la prévention au ministère de la Santé Un premier cas de coronavirus avant-hier. Faut-il paniquer ? "Non", répond Djamel Fourar, directeur de la prévention au ministère de la Santé Il ne faut pas "paniquer, on est dans une situation normale. Nous n'avons pas de foyer autochtone. Il y a un cas isolé et pas de contamination aux alentours. Même s'il y aura un autre cas, ça restera bien confiné et pris en charge, donc pas de risque de propagation", a affirmé Fourar hier matin sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.Le responsable a fourni quelques détails concernant le premier cas diagnostiqué : "Après l'extension de l'épidémie à 35 pays, notamment dans le Bassin méditerranéen, il était prévisible que le coronavirus arrive en Algérie. Le 25 février, nous avons enregistré un premier cas. C'est un ressortissant italien venu de Milan, l'épicentre de l'épidémie en Italie. Il travaille en Algérie, il est parti d'Italie le 17 et rejoint Ouargla le 18. Il a présenté quelques symptômes, type de fièvre, frissons. Le médecin qui l'a ausculté a pens à faire des prélèvements de gorge et il a été confirmé hier, donc c'est le premier cas notifié en Algérie". Retracer l'historique du voyage Des mesures ont aussitôt été prises. "La problématique, c'est de retracer tout l'historique de son voyage depuis l'Italie jusqu'à Ouargla. Nous avons déjà commencé l'opération de repérage des sujetsqui ont eu un contact avec ce cas et qui ont un haut risque de contagiosité, il va falloir retracer tout l'itinéraire et voir les passagers qui étaient avec lui à bord de l'avion. Les contacts d'Alger à Ouargla sont identifiés, pris en charge à partir d'aujourd'hui, également mis en quarantaine. Il reste lessujets contact dans l'avion qui est en train de se faire. Ce matin, nous aurons toutes les informations pour rapidement circonscrire ce cas", a expliqué Djamel Fourar. "La plupart sont identifiés, ils pourraientfaire également l'objet d'un isolement et d'un prélèvement pour confirmer ou infirmer le diagnostic. Tout cas suspect, même sans confirmation, est isolé. Si le diagnostic est confirmé, il reste en quarantaine jusqu'à guérison et un test est fait à l'issue des 14 jours suivant son isolement", assure-t-il. Selon Fourar, il n'est pas encore nécessaire de porter un masque, rassurant tout de même sur la disponibilité de ce moyen de protection. "Nous avons des stocks de masques. Nous avons aidé nos amis de la République de Chine avec un lot de masques et de moyens de protection, nous en avons et nous sommes en train de reconstituer le stock parce qu'il faut penser à l'avenir car ce sont des moyens que nous devons avoir tout le temps", dit-il. M. Fourar rappelle qu'une cellule de crise a été mise en place dès le début de l'épidémie en Chine continentale, le 21 janvier, et "elle sera renforcée compte tenu de l'évolution de la situation". Des vols sous surveillance "Nous avons renforcé les postes de contrôle sanitaire aux frontières, et ils seront renforcés spécifiquement pour les vols venant d'Italie qui est devenue une destination à risque. Nous avons mis sous surveillance ceux venant de Pékin, Dubaï,Istanbul et maintenant l'Italie", révèle-t-il, ajoutant que la suspension des volsdemeure une possibilité. "Nous sommes assujettis au règlementsanitaire international qui est un instrument juridique destiné à éviter la propagation internationale des maladies. Donc jusqu'à maintenant, l'OMS juge qu'il est inopportun d'adopter des mesures restrictives concernant les voyages et le commerce. Mais nous serons amenés à considérer la situation au jour le jour et probablement réfléchir à d'autres alternatives. La suspension des vols vers certaines destinations est une possibilité", indique-t-il, tout en exhortant les citoyens à reporter leurs voyages dans les pays touchés. Toujours rassurant, M. Fourar a rappelé que les personnels de la santé savent maintenant quelles sont les démarches à suivre et que toute les mesures ont été prévues au niveau des établissements, avec des lits réservés spécifiquement aux cas suspects de coronavirus, et au niveau des aéroports. Autre raison de ne pas céder à la panique :on est en pleine épidémie de grippe saisonnière qui a les mêmes symptômes que le coronavirus. En cas de ces symptômes, il pourrait donc s'agir de grippe. "Dans le diagnostic, le séjour dans des zones touchées doit faire ladifférence entre la grippe saisonnière et le coronavirus", explique le responsable du ministère de la Santé. Il ne faut pas "paniquer, on est dans une situation normale. Nous n'avons pas de foyer autochtone. Il y a un cas isolé et pas de contamination aux alentours. Même s'il y aura un autre cas, ça restera bien confiné et pris en charge, donc pas de risque de propagation", a affirmé Fourar hier matin sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.Le responsable a fourni quelques détails concernant le premier cas diagnostiqué : "Après l'extension de l'épidémie à 35 pays, notamment dans le Bassin méditerranéen, il était prévisible que le coronavirus arrive en Algérie. Le 25 février, nous avons enregistré un premier cas. C'est un ressortissant italien venu de Milan, l'épicentre de l'épidémie en Italie. Il travaille en Algérie, il est parti d'Italie le 17 et rejoint Ouargla le 18. Il a présenté quelques symptômes, type de fièvre, frissons. Le médecin qui l'a ausculté a pens à faire des prélèvements de gorge et il a été confirmé hier, donc c'est le premier cas notifié en Algérie". Retracer l'historique du voyage Des mesures ont aussitôt été prises. "La problématique, c'est de retracer tout l'historique de son voyage depuis l'Italie jusqu'à Ouargla. Nous avons déjà commencé l'opération de repérage des sujetsqui ont eu un contact avec ce cas et qui ont un haut risque de contagiosité, il va falloir retracer tout l'itinéraire et voir les passagers qui étaient avec lui à bord de l'avion. Les contacts d'Alger à Ouargla sont identifiés, pris en charge à partir d'aujourd'hui, également mis en quarantaine. Il reste lessujets contact dans l'avion qui est en train de se faire. Ce matin, nous aurons toutes les informations pour rapidement circonscrire ce cas", a expliqué Djamel Fourar. "La plupart sont identifiés, ils pourraientfaire également l'objet d'un isolement et d'un prélèvement pour confirmer ou infirmer le diagnostic. Tout cas suspect, même sans confirmation, est isolé. Si le diagnostic est confirmé, il reste en quarantaine jusqu'à guérison et un test est fait à l'issue des 14 jours suivant son isolement", assure-t-il. Selon Fourar, il n'est pas encore nécessaire de porter un masque, rassurant tout de même sur la disponibilité de ce moyen de protection. "Nous avons des stocks de masques. Nous avons aidé nos amis de la République de Chine avec un lot de masques et de moyens de protection, nous en avons et nous sommes en train de reconstituer le stock parce qu'il faut penser à l'avenir car ce sont des moyens que nous devons avoir tout le temps", dit-il. M. Fourar rappelle qu'une cellule de crise a été mise en place dès le début de l'épidémie en Chine continentale, le 21 janvier, et "elle sera renforcée compte tenu de l'évolution de la situation". Des vols sous surveillance "Nous avons renforcé les postes de contrôle sanitaire aux frontières, et ils seront renforcés spécifiquement pour les vols venant d'Italie qui est devenue une destination à risque. Nous avons mis sous surveillance ceux venant de Pékin, Dubaï,Istanbul et maintenant l'Italie", révèle-t-il, ajoutant que la suspension des volsdemeure une possibilité. "Nous sommes assujettis au règlementsanitaire international qui est un instrument juridique destiné à éviter la propagation internationale des maladies. Donc jusqu'à maintenant, l'OMS juge qu'il est inopportun d'adopter des mesures restrictives concernant les voyages et le commerce. Mais nous serons amenés à considérer la situation au jour le jour et probablement réfléchir à d'autres alternatives. La suspension des vols vers certaines destinations est une possibilité", indique-t-il, tout en exhortant les citoyens à reporter leurs voyages dans les pays touchés. Toujours rassurant, M. Fourar a rappelé que les personnels de la santé savent maintenant quelles sont les démarches à suivre et que toute les mesures ont été prévues au niveau des établissements, avec des lits réservés spécifiquement aux cas suspects de coronavirus, et au niveau des aéroports. Autre raison de ne pas céder à la panique :on est en pleine épidémie de grippe saisonnière qui a les mêmes symptômes que le coronavirus. En cas de ces symptômes, il pourrait donc s'agir de grippe. "Dans le diagnostic, le séjour dans des zones touchées doit faire ladifférence entre la grippe saisonnière et le coronavirus", explique le responsable du ministère de la Santé.