Le constat donne froid dans le dos : les établissements sanitaires à travers le pays ne disposent pas du "minimum" de moyens de préventions contre le coronavirus, comme les "gants et les masques", contrairement aux affirmations du ministre de la Santé qui a déclaré que l'Etat a "offert tous les moyens pour faire face à cette catastrophe sanitaire". Le constat donne froid dans le dos : les établissements sanitaires à travers le pays ne disposent pas du "minimum" de moyens de préventions contre le coronavirus, comme les "gants et les masques", contrairement aux affirmations du ministre de la Santé qui a déclaré que l'Etat a "offert tous les moyens pour faire face à cette catastrophe sanitaire". C'est le Syndicat ational autonome des agents médicaux anesthésistes et de réanimation de la santé publique (SNAAMARSP) qui tire du coup la sonnette d'alarmeDans un communiqué adressé au ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière daté du 20 mars, depuis Blida, le syndicat soutient que les "rapports qui parviennent au ministère sont erronés et exagérés". "À la lumière des dangers que fait planerl'épidémie sur notre pays et après les déclarations du ministre selon lesquelles l'Etat a offert tous les moyens pour faire face à la catastrophe, nous avons le regret, Monsieur le Ministre, de vous informer que l'essentiel des établissements sanitaires à travers le pays ne disposent même pas du minimum de moyens de prévention comme les gants et les masques et que toutes les informations qui vous parviennent des responsables de ces établissements sont erronées et exagérées, selon les rapports qui nous parviennent de nos bureaux locaux du syndicats", écrit le SNAAMARSP. "La situation est devenue catastrophique", s'alarme ce syndicat qui se demande si le "ministre est au courant que la majorité des travailleurs de la santé achètent eux-mêmes quotidiennement les bavettes et les solutions hydroalcooliques et que leur procuration au sein de l'établissement s'assimile presque à de l'aumône". Assurant ne ménager aucun effort pour participer à l'effort national dans la lutte contre cette pandémie, sacrifiant même le "congé et la situation familiale" de ses adhérents, le syndicat soutient, en revanche, qu'il refuse d'être "une victime expiatoire faute de moyens et de participer à la politique de la poudre aux yeux", encore moins que son sacrifice soit accueilli par "l'indifférence". "Le syndicat insiste sur la mise à disposition de tous les moyens de protection et les tenues appropriées aux normes internationales, en nombre et dans les plus brefs délais pour assurer une meilleure prise en charge à nos malades", note le texte. "Nous refusons le laisser-aller et d'exposer nos vis au danger, quitte à démissionner collectivement", met en garde ce syndicat. C'est le Syndicat ational autonome des agents médicaux anesthésistes et de réanimation de la santé publique (SNAAMARSP) qui tire du coup la sonnette d'alarmeDans un communiqué adressé au ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière daté du 20 mars, depuis Blida, le syndicat soutient que les "rapports qui parviennent au ministère sont erronés et exagérés". "À la lumière des dangers que fait planerl'épidémie sur notre pays et après les déclarations du ministre selon lesquelles l'Etat a offert tous les moyens pour faire face à la catastrophe, nous avons le regret, Monsieur le Ministre, de vous informer que l'essentiel des établissements sanitaires à travers le pays ne disposent même pas du minimum de moyens de prévention comme les gants et les masques et que toutes les informations qui vous parviennent des responsables de ces établissements sont erronées et exagérées, selon les rapports qui nous parviennent de nos bureaux locaux du syndicats", écrit le SNAAMARSP. "La situation est devenue catastrophique", s'alarme ce syndicat qui se demande si le "ministre est au courant que la majorité des travailleurs de la santé achètent eux-mêmes quotidiennement les bavettes et les solutions hydroalcooliques et que leur procuration au sein de l'établissement s'assimile presque à de l'aumône". Assurant ne ménager aucun effort pour participer à l'effort national dans la lutte contre cette pandémie, sacrifiant même le "congé et la situation familiale" de ses adhérents, le syndicat soutient, en revanche, qu'il refuse d'être "une victime expiatoire faute de moyens et de participer à la politique de la poudre aux yeux", encore moins que son sacrifice soit accueilli par "l'indifférence". "Le syndicat insiste sur la mise à disposition de tous les moyens de protection et les tenues appropriées aux normes internationales, en nombre et dans les plus brefs délais pour assurer une meilleure prise en charge à nos malades", note le texte. "Nous refusons le laisser-aller et d'exposer nos vis au danger, quitte à démissionner collectivement", met en garde ce syndicat.