Le confinement sanitaire instauré pour lutter contre le Covid-19 pose des questionnements sur le devenir de l'année scolaire et surtout les examens de fin d'année. Le confinement sanitaire instauré pour lutter contre le Covid-19 pose des questionnements sur le devenir de l'année scolaire et surtout les examens de fin d'année. Officiellement, les élèves des trois paliers (primaire, moyen et secondaire) dont les vacances scolaires ont été avancées au 12 mars au lieu du 19 du même mois, devraient reprendre les coursà la fin du confinement prévu pour le 19 avril courant. Rien n'en est moins sûr cependant, la reprise sera tributaire de l'évolution de la situation épidémiologique dans le pays. Même si le ministère de l'Education nationale n'a pris aucune décision concernant notamment les examens de fin d'année (5e, BEM et Bac), du côté des syndicats, trois scénarios sont avancés : levée du confinement et maintien des examens de fin d'année, report des examens de fin à septembre et comptabilisation des deux premiers trimestres pour le passage en classe supérieure. Pas encore de vision claire Le point commun est que l'année scolaire n'est pas encore compromise, et même si l'on venait à prolonger le confinement audelà du 19 avril, il reste encore des marges de manoeuvre et, au pire des cas, les élèves pourraient être examinés sur les deux trimestres passés qui représentent plus de 75 % du programme annuel. Concernant les examens de fin d'année, les avis sont mitigés entre ceux qui prônent le report des épreuves pour les classes d'examen, notamment le baccalauréat, au mois de septembre, et ceux qui préfèrent temporiser en attendant une meilleure visibilité. Le coordinateur national du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), Messaoud Boudiba, juge qu'il est encore trop tôt de se prononcer sur la question des examens de fin d'année. "Nous n'avons pas de données vérifiées sur la situation sanitaire dans le pays, nous n'avons pas de vision claire à court et à moyen termes sur la levée du confinement. Même les spécialistes se projettent tous les quinze jours. En ce qui nous concerne, nous attendront la fin du mois d'avril, voire le début de la première semaine du mois de mai, la situation sera plus claire. Si nous voyons que le confinement se poursuivra jusqu'à juin ou juillet, cela signifie que nous nous dirigerons vers le report des examens de fin d'année jusqu'au mois de septembre", explique MessaoudBoudiba à TSA. Il estime qu'il faut gérer la situation actuelle "dans le calme et la sérénité, et éviter toute précipitation. Le mois critique qui nécessite de l'intérêt c'est le mois d'avril. Car il faut savoir que la priorité aujourd'hui est comment réussir le confinement sanitaire ; sa réussite passe d'abord par nos enfants à qui il faut faire respecter le confinement. Et pour y parvenir, il va falloir les occuper à travers des espaces en ligne et via la télévisionen diffusant des cours éducatifs pour les accompagner", fait-il observer, tout en accueillant favorablement l'initiative du ministère de l'Education qui a lancé des cours en ligne et via la Télévision nationale. Pour M. Boudiba, ces cours ne "vont certainement pas remplacer ceux dispensés en classe, mais ils vont aider l'élève à rattraper ses lacunes". "Il y a des élèves qui ont bien assimilé les cours des deux premiers trimestres et qui veulent compléter les connaissances qui leur manquent. Les cours diffusés via les plateformes en ligne ou bien via la Télévision nationale permettront à l'élève de garder un lien avec l'école. Il y a lieu de préciser cependant que ces cours ne figureront pas dans les examens, il s'agit de cours de perfectionnement", précise le syndicaliste. M. Boudiba souligne qu'il faut rassurer les élèves que l'année scolaire est sauvée. "Ils n'ont aucune inquiétude à se faire à ce propos, quand on sait que 75 % des programmes ont été assurés sur les deux trimestres", appuie-t-il. Deux variantes éventuelles Le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane est également confiant quant au fait que l'année scolaire n'est pas encore compromise à quelques exceptions. "Il y a deux variantes : si le confinement se termine le 19 avril, chose dont je doute fortement, l'année scolaire peut être menée à terme. Pourquoi ? Parce que plus de 75 % des programmes ont été réalisés, il restera rattraper le reste du programme par un mois condensé de résumés des cours. Si les cours reprennent le 19 avril, on pourra facilement terminer le programme le 19 mai. A cette date tout est jouable, les examens de fin d'année (5e, BEM, BAC) peuvent être organisés. Maintenant, dans le cas où le confinement est prolongé au-delà du 19 avril jusqu'au 15 mai, il faudra penser à reporter le Bac au début du mois de septembre", souligne-t-il. S'agissant des cours télévisés lancés par le ministère, le coordinateur national du Snapest se montre favorable. "Je dis toujours qu'il n'y a pas mieux qu'un cours en classe, mais étant donné le confinement et que les élèves sont à la maison, autant qu'ils profitent de ces cours télévisuels. Les élèves doivent se rassurer : les cours diffusés sur la télé seront refaits en classe car il va falloir prendre en compte le pourcentage des élèves qui auront suivi ces cours à la TV ou qui ont Internet. Toujours est-il que le jour de la reprise des cours, les enseignants seront appelés à faire des résumés succincts des cours et non de surcharger les élèves. Nous avons déjà vécu des situations similaires et nous avons appliqué des méthodes pédagogiques qui ont été utilisées dans d'autres pays, à savoir donner le maximum d'informations aux élèves sans pour autant les surcharger", rassure M. Meriane. Comptabiliser deux trimestres Pour Bachir Kiouas de la Coordination des enseignants du primaire Alger-Est, le scénario à deux trimestres n'est pas exclu, en particulier pour les élèves du primaire. "Le scénario qui se dessine à l'heure actuelle est celui de comptabiliser les deux trimestres", relève-t-il. En ce qui concerne les élèves de 5e AP, M. Kiouas estime qu'il est possible de les dispenser de cet examen et leur comptabiliser les deux trimestres et se contenter de l'option de passage. Tout en insistant que rien d'officiel n'a été décidé par le ministère de l'Education, Bachir Kiouas salue le lancement par la tutelle de cours en ligne et via la Télévision nationale. Il attire l'attention des élèves que ces cours font office uniquement de révisions et qu'il ne s'agit pas d'un cours pédagogique qui nécessite, selon lui, certaines conditions. L'enseignant estime que ces cours télévisés aideront les élèves à "rester dans le bain et ne pas décrocher totalement avec l'ambiance scolaire". Officiellement, les élèves des trois paliers (primaire, moyen et secondaire) dont les vacances scolaires ont été avancées au 12 mars au lieu du 19 du même mois, devraient reprendre les coursà la fin du confinement prévu pour le 19 avril courant. Rien n'en est moins sûr cependant, la reprise sera tributaire de l'évolution de la situation épidémiologique dans le pays. Même si le ministère de l'Education nationale n'a pris aucune décision concernant notamment les examens de fin d'année (5e, BEM et Bac), du côté des syndicats, trois scénarios sont avancés : levée du confinement et maintien des examens de fin d'année, report des examens de fin à septembre et comptabilisation des deux premiers trimestres pour le passage en classe supérieure. Pas encore de vision claire Le point commun est que l'année scolaire n'est pas encore compromise, et même si l'on venait à prolonger le confinement audelà du 19 avril, il reste encore des marges de manoeuvre et, au pire des cas, les élèves pourraient être examinés sur les deux trimestres passés qui représentent plus de 75 % du programme annuel. Concernant les examens de fin d'année, les avis sont mitigés entre ceux qui prônent le report des épreuves pour les classes d'examen, notamment le baccalauréat, au mois de septembre, et ceux qui préfèrent temporiser en attendant une meilleure visibilité. Le coordinateur national du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), Messaoud Boudiba, juge qu'il est encore trop tôt de se prononcer sur la question des examens de fin d'année. "Nous n'avons pas de données vérifiées sur la situation sanitaire dans le pays, nous n'avons pas de vision claire à court et à moyen termes sur la levée du confinement. Même les spécialistes se projettent tous les quinze jours. En ce qui nous concerne, nous attendront la fin du mois d'avril, voire le début de la première semaine du mois de mai, la situation sera plus claire. Si nous voyons que le confinement se poursuivra jusqu'à juin ou juillet, cela signifie que nous nous dirigerons vers le report des examens de fin d'année jusqu'au mois de septembre", explique MessaoudBoudiba à TSA. Il estime qu'il faut gérer la situation actuelle "dans le calme et la sérénité, et éviter toute précipitation. Le mois critique qui nécessite de l'intérêt c'est le mois d'avril. Car il faut savoir que la priorité aujourd'hui est comment réussir le confinement sanitaire ; sa réussite passe d'abord par nos enfants à qui il faut faire respecter le confinement. Et pour y parvenir, il va falloir les occuper à travers des espaces en ligne et via la télévisionen diffusant des cours éducatifs pour les accompagner", fait-il observer, tout en accueillant favorablement l'initiative du ministère de l'Education qui a lancé des cours en ligne et via la Télévision nationale. Pour M. Boudiba, ces cours ne "vont certainement pas remplacer ceux dispensés en classe, mais ils vont aider l'élève à rattraper ses lacunes". "Il y a des élèves qui ont bien assimilé les cours des deux premiers trimestres et qui veulent compléter les connaissances qui leur manquent. Les cours diffusés via les plateformes en ligne ou bien via la Télévision nationale permettront à l'élève de garder un lien avec l'école. Il y a lieu de préciser cependant que ces cours ne figureront pas dans les examens, il s'agit de cours de perfectionnement", précise le syndicaliste. M. Boudiba souligne qu'il faut rassurer les élèves que l'année scolaire est sauvée. "Ils n'ont aucune inquiétude à se faire à ce propos, quand on sait que 75 % des programmes ont été assurés sur les deux trimestres", appuie-t-il. Deux variantes éventuelles Le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane est également confiant quant au fait que l'année scolaire n'est pas encore compromise à quelques exceptions. "Il y a deux variantes : si le confinement se termine le 19 avril, chose dont je doute fortement, l'année scolaire peut être menée à terme. Pourquoi ? Parce que plus de 75 % des programmes ont été réalisés, il restera rattraper le reste du programme par un mois condensé de résumés des cours. Si les cours reprennent le 19 avril, on pourra facilement terminer le programme le 19 mai. A cette date tout est jouable, les examens de fin d'année (5e, BEM, BAC) peuvent être organisés. Maintenant, dans le cas où le confinement est prolongé au-delà du 19 avril jusqu'au 15 mai, il faudra penser à reporter le Bac au début du mois de septembre", souligne-t-il. S'agissant des cours télévisés lancés par le ministère, le coordinateur national du Snapest se montre favorable. "Je dis toujours qu'il n'y a pas mieux qu'un cours en classe, mais étant donné le confinement et que les élèves sont à la maison, autant qu'ils profitent de ces cours télévisuels. Les élèves doivent se rassurer : les cours diffusés sur la télé seront refaits en classe car il va falloir prendre en compte le pourcentage des élèves qui auront suivi ces cours à la TV ou qui ont Internet. Toujours est-il que le jour de la reprise des cours, les enseignants seront appelés à faire des résumés succincts des cours et non de surcharger les élèves. Nous avons déjà vécu des situations similaires et nous avons appliqué des méthodes pédagogiques qui ont été utilisées dans d'autres pays, à savoir donner le maximum d'informations aux élèves sans pour autant les surcharger", rassure M. Meriane. Comptabiliser deux trimestres Pour Bachir Kiouas de la Coordination des enseignants du primaire Alger-Est, le scénario à deux trimestres n'est pas exclu, en particulier pour les élèves du primaire. "Le scénario qui se dessine à l'heure actuelle est celui de comptabiliser les deux trimestres", relève-t-il. En ce qui concerne les élèves de 5e AP, M. Kiouas estime qu'il est possible de les dispenser de cet examen et leur comptabiliser les deux trimestres et se contenter de l'option de passage. Tout en insistant que rien d'officiel n'a été décidé par le ministère de l'Education, Bachir Kiouas salue le lancement par la tutelle de cours en ligne et via la Télévision nationale. Il attire l'attention des élèves que ces cours font office uniquement de révisions et qu'il ne s'agit pas d'un cours pédagogique qui nécessite, selon lui, certaines conditions. L'enseignant estime que ces cours télévisés aideront les élèves à "rester dans le bain et ne pas décrocher totalement avec l'ambiance scolaire".