"L es chiffres des derniers jours montrent une tendance générale à la stabilisation du nombre de cas, et à la baisse du nombre de décès. "L es chiffres des derniers jours montrent une tendance générale à la stabilisation du nombre de cas, et à la baisse du nombre de décès. Mais nous restons extrêmement prudents quant aux conclusions à tirer, cette épidémie ayant montré qu'elle pouvait rebondir et défier à nouveau les systèmes de santé, comme au Japon. La prudence, c'est aussi le respect par tous des mesures de confinement,d'hygiène individuelle, de protection dans les lieux publics et de distanciation physique", a indiqué Abderrahmane Benbouzid dans un entretien au magazine français le Point, publié hier. Le ministre rappelle que le pays a, "malgrésa situation difficile", pris des mesures "le plus précocement possible". Cette riposte s'est articulée autour de trois axes majeurs : la prévention, la surveillance active, le dépistage précoce par la PCR et la prise en charge rapide des cas avec leprotocole thérapeutique basé surl'association hydroxychloroquine-azythromycine, et enfin, le confinement de la population, qui a été mis en oeuvre précocement, "alors que l'Algérie ne comptait que près de 200 cas". "Cette stratégie nationale nous a permis de ne pas connaître la pression qu'ont eu à subir d'autres systèmes de santé et l'analyse post-épidémie pourra, je l'espère, dire le pourquoi de cette physionomie différente de l'épidémie. On peut évoquer quelques pistes de réponse : la structure démographique de notre population avec moins de sujets âgés qu'en Europe ? La mise en place relativement précoce du confinement au sein des zones-foyer de Covid-19 ? L'adoption, très tôt, du traitement par hydroxychloroquine-azithromycine ? Le génie évolutif de ce virus ?", se demande-t-il. À propos de la stratégie de sortie du confinement, Benbouzid ne s'exprime pas. Il se contente d'indiquer que "cette stratégie fait actuellement l'objet d'un examen approfondi des différents scénarios possibles par le comité scientifique". "Elle fera également l'objet d'une large concertation au sein du gouvernement, avec tous les secteurs concernés. Elle devra être nécessairement organisée e adaptée à la situation épidémiologique locale. Cependant, les résultats encourageants que l'Algérie enregistre actuellementdevront être préservés, et je réitère mon appel à la vigilance et à la poursuite sans relâche du strict respect des mesures de prévention et de confinement", dit-il.Sur le bilan del'utilisation de la chloroquine pour traiter les patients Covid-19, Benbouzid a jugé encore tôt de tirer des conclusions. "Certes, il est tôt pour tirer des conclusions relatives aux résultats du protocolehydroxychloroquine-azytrhomycine que l'Algérie a adopté de façon précoce et encadrée avec une prescription en milieu hospitalier et une surveillance médicale stricte. Cependant, les éléments recueillis montrent une satisfaction chez les praticiens du terrain, comme en témoigne, d'une part, le nombre de patients mis sous ce protocole qui s'élève, à ce jour, à 5.433, et, d'autre part, le nombre de patients guéris qui est en augmentation constante et qui a contribué à libérer des lits d'hospitalisation, à réduire les transferts en réanimation et éviter, ainsi, la surcharge de nos hôpitaux Mais nous restons extrêmement prudents quant aux conclusions à tirer, cette épidémie ayant montré qu'elle pouvait rebondir et défier à nouveau les systèmes de santé, comme au Japon. La prudence, c'est aussi le respect par tous des mesures de confinement,d'hygiène individuelle, de protection dans les lieux publics et de distanciation physique", a indiqué Abderrahmane Benbouzid dans un entretien au magazine français le Point, publié hier. Le ministre rappelle que le pays a, "malgrésa situation difficile", pris des mesures "le plus précocement possible". Cette riposte s'est articulée autour de trois axes majeurs : la prévention, la surveillance active, le dépistage précoce par la PCR et la prise en charge rapide des cas avec leprotocole thérapeutique basé surl'association hydroxychloroquine-azythromycine, et enfin, le confinement de la population, qui a été mis en oeuvre précocement, "alors que l'Algérie ne comptait que près de 200 cas". "Cette stratégie nationale nous a permis de ne pas connaître la pression qu'ont eu à subir d'autres systèmes de santé et l'analyse post-épidémie pourra, je l'espère, dire le pourquoi de cette physionomie différente de l'épidémie. On peut évoquer quelques pistes de réponse : la structure démographique de notre population avec moins de sujets âgés qu'en Europe ? La mise en place relativement précoce du confinement au sein des zones-foyer de Covid-19 ? L'adoption, très tôt, du traitement par hydroxychloroquine-azithromycine ? Le génie évolutif de ce virus ?", se demande-t-il. À propos de la stratégie de sortie du confinement, Benbouzid ne s'exprime pas. Il se contente d'indiquer que "cette stratégie fait actuellement l'objet d'un examen approfondi des différents scénarios possibles par le comité scientifique". "Elle fera également l'objet d'une large concertation au sein du gouvernement, avec tous les secteurs concernés. Elle devra être nécessairement organisée e adaptée à la situation épidémiologique locale. Cependant, les résultats encourageants que l'Algérie enregistre actuellementdevront être préservés, et je réitère mon appel à la vigilance et à la poursuite sans relâche du strict respect des mesures de prévention et de confinement", dit-il.Sur le bilan del'utilisation de la chloroquine pour traiter les patients Covid-19, Benbouzid a jugé encore tôt de tirer des conclusions. "Certes, il est tôt pour tirer des conclusions relatives aux résultats du protocolehydroxychloroquine-azytrhomycine que l'Algérie a adopté de façon précoce et encadrée avec une prescription en milieu hospitalier et une surveillance médicale stricte. Cependant, les éléments recueillis montrent une satisfaction chez les praticiens du terrain, comme en témoigne, d'une part, le nombre de patients mis sous ce protocole qui s'élève, à ce jour, à 5.433, et, d'autre part, le nombre de patients guéris qui est en augmentation constante et qui a contribué à libérer des lits d'hospitalisation, à réduire les transferts en réanimation et éviter, ainsi, la surcharge de nos hôpitaux