Les prix du pétrole entament la semaine avec une légère baisse, après leur redressement la semainepassée, en raison de nouvelles craintes de surproduction couplée au manque de capacités de stockage. Les prix du pétrole entament la semaine avec une légère baisse, après leur redressement la semainepassée, en raison de nouvelles craintes de surproduction couplée au manque de capacités de stockage. Al'ouverture du marché en Asie ce lundi matin, le baril de West Texahs Intermediate (WTI) américain a baissé de près de 8 % à 18,19 dollars le baril. A 08h35 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord (référence pour le pétrole algérien), perdait près de 3 % à 25,66 dollars. Cette baisse ne devrait pas perdurer, les opérateursprévoient une hausse des prix prochainement. Goldman Sachs prévoit d'ailleurs une hausse des prix du pétrole au-dessus de 50 dollars en 2021, rapporte Zonebourse. La banque américaine a revu ses prévisions à lahausse pour 2021 pour le baril de Brent, 55,63 dollars, contre 52,50 dollars précédemment. Pour le pétrole américain WTI, Goldman Sachs prévoit un cours à 51,38 dollars le baril, contre 48,50 USD auparavant. Ces prévisions s'appuient sur la baisse de la production après l'entrée en vigueur de l'accord Opep+, et une reprise partielle de la demande de pétrole, sous l'effet du redémarrage de l'économie chinoise et de l'inflexion de la demande de transport dans les pays industrialisés, selonGoldman Sachs. "La production de pétrole a commencé à diminuer rapidement", explique la banque d'investissement américaine.Vendredi, Goldman Sachs avait revu à la hausse ses prévisions de prix pour le Brent au deuxième trimestre de 2020, le faisant passer à 25 dollars contre 20 dollars précédemment. Goldman Sachs a également légèrement relevé sa prévision du prix de Brent pour l'ensemble de l'année 2020, de 35,2 à 35,8 dollars. Des cours qui restent cependant très en deçà de la moyenne du pétrole en 2019 qui s'est établie à 64,16 dollars. Le Brent en légère baisse à 25 dollars à Londres Les prix du pétrole évoluaient toujours en baisse lundi, les investisseurs étant préoccupés par la résurgence de tensions entre Washington et Pékin préjudiciables à la demande en or noir déjà plombée par les conséquences économiques de la pandémie. Ce lundi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 25,68 dollars à Londres, en baisse de 2,87 % par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril américain de WTI pour juin perdait 7,89 %, à 18,22 dollars, peu après avoir touché un minimum à18,05 dollars. "Les prix du pétrole sont sous pression en raison des inquiétudes concernant la demande et les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine", a résumé Al Stanton, analyste. Après avoir déjà menacé la semaine dernière la Chine de taxes punitives, les Etats-Unis ont encore durci le ton dimanche en affirmant disposer d'un "nombre significatif de preuves" que le nouveau coronavirus provient d'un laboratoire de la ville de Wuhan, berceau de la pandémie. Donald Trump, qui accuse régulièrement la Chine de mentir sur son bilan humain, a également récemment évoqué la possibilité de lui demander de payer des milliards de dollars de réparations pour les dommages causés par l'épidémie. "Une éventuelle reprise des hostilités commerciales" entre Pékin et Washington "est la dernière chose dont les marchés du pétrole ont besoin en ce moment", a de son côté ajouté Jeffrey Halley, également, analyste. "La perspective d'une guerre commerciale étranglerait l'économie mondiale, ce qui réduirait encore la demande de pétrole et viendrait s'ajouter aux préoccupations sur l'offre excédentaire et le stockage saturé", a détaillé l 'analyste, Fiona Cincotta. De plus, "l'optimisme de réductions massives de la production d'or noir qui avait soutenu les cours des deux barils de référence en fin de semaine dernière"semble prématuré", selon Eugen Weinberg, analyste. Vendredi entrait en vigueur l'accord de réduction conjointe des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leursprincipaux partenaires, réunis au sein de l'Opep+, de 9,7 millions de barils par jour (mbj) sur deux mois Al'ouverture du marché en Asie ce lundi matin, le baril de West Texahs Intermediate (WTI) américain a baissé de près de 8 % à 18,19 dollars le baril. A 08h35 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord (référence pour le pétrole algérien), perdait près de 3 % à 25,66 dollars. Cette baisse ne devrait pas perdurer, les opérateursprévoient une hausse des prix prochainement. Goldman Sachs prévoit d'ailleurs une hausse des prix du pétrole au-dessus de 50 dollars en 2021, rapporte Zonebourse. La banque américaine a revu ses prévisions à lahausse pour 2021 pour le baril de Brent, 55,63 dollars, contre 52,50 dollars précédemment. Pour le pétrole américain WTI, Goldman Sachs prévoit un cours à 51,38 dollars le baril, contre 48,50 USD auparavant. Ces prévisions s'appuient sur la baisse de la production après l'entrée en vigueur de l'accord Opep+, et une reprise partielle de la demande de pétrole, sous l'effet du redémarrage de l'économie chinoise et de l'inflexion de la demande de transport dans les pays industrialisés, selonGoldman Sachs. "La production de pétrole a commencé à diminuer rapidement", explique la banque d'investissement américaine.Vendredi, Goldman Sachs avait revu à la hausse ses prévisions de prix pour le Brent au deuxième trimestre de 2020, le faisant passer à 25 dollars contre 20 dollars précédemment. Goldman Sachs a également légèrement relevé sa prévision du prix de Brent pour l'ensemble de l'année 2020, de 35,2 à 35,8 dollars. Des cours qui restent cependant très en deçà de la moyenne du pétrole en 2019 qui s'est établie à 64,16 dollars. Le Brent en légère baisse à 25 dollars à Londres Les prix du pétrole évoluaient toujours en baisse lundi, les investisseurs étant préoccupés par la résurgence de tensions entre Washington et Pékin préjudiciables à la demande en or noir déjà plombée par les conséquences économiques de la pandémie. Ce lundi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 25,68 dollars à Londres, en baisse de 2,87 % par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril américain de WTI pour juin perdait 7,89 %, à 18,22 dollars, peu après avoir touché un minimum à18,05 dollars. "Les prix du pétrole sont sous pression en raison des inquiétudes concernant la demande et les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine", a résumé Al Stanton, analyste. Après avoir déjà menacé la semaine dernière la Chine de taxes punitives, les Etats-Unis ont encore durci le ton dimanche en affirmant disposer d'un "nombre significatif de preuves" que le nouveau coronavirus provient d'un laboratoire de la ville de Wuhan, berceau de la pandémie. Donald Trump, qui accuse régulièrement la Chine de mentir sur son bilan humain, a également récemment évoqué la possibilité de lui demander de payer des milliards de dollars de réparations pour les dommages causés par l'épidémie. "Une éventuelle reprise des hostilités commerciales" entre Pékin et Washington "est la dernière chose dont les marchés du pétrole ont besoin en ce moment", a de son côté ajouté Jeffrey Halley, également, analyste. "La perspective d'une guerre commerciale étranglerait l'économie mondiale, ce qui réduirait encore la demande de pétrole et viendrait s'ajouter aux préoccupations sur l'offre excédentaire et le stockage saturé", a détaillé l 'analyste, Fiona Cincotta. De plus, "l'optimisme de réductions massives de la production d'or noir qui avait soutenu les cours des deux barils de référence en fin de semaine dernière"semble prématuré", selon Eugen Weinberg, analyste. Vendredi entrait en vigueur l'accord de réduction conjointe des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leursprincipaux partenaires, réunis au sein de l'Opep+, de 9,7 millions de barils par jour (mbj) sur deux mois