Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST), appelle à l'annulation du BEM dont l'examen est reporté à septembre, sur décision du Conseil des ministres Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST), appelle à l'annulation du BEM dont l'examen est reporté à septembre, sur décision du Conseil des ministres "Le maintien du BEM aura des répercussions négatives sur les élèves", soutient Messaoud Boudiba, coordinateur national du CNAPEST, dans une déclaration hier à TSA. Pour lui, l'approche du passage en comptabilisant les moyennes des deux premiers trimestres aurait pu être adoptée surtout "dans le contexte exceptionnel" de la pandémie de coronavirus que vit le pays. "Le président de la République avait annoncé, dans une récente rencontre avec les médias, que les examens de 5e et du BEM allaient être annulés tout en maintenant l'examen du Baccalauréat. Par conséquent, les élèves de 4e AM se sont préparés psychologiquement que l'examen allait être annulé et voilà qu'on leur annonce que l'examen est maintenu", rappelle M. Boudiba qui considère qu' "il n'y a pas de justificatifs convaincants", dans la prise de cette décision. Le Cnapest insiste sur l'impact psychologique des élèves de 4e AM qui, selon lui, est la frange "la plus sensible aux crises". "Ces élèves ont besoin de prise en charge et d'accompagnement. Les laisser attendre pendant 5 mois aura desrépercussions d'ici septembre", observe-t-il, en ajoutant que cette situation va "compliquer davantage" la prochaine rentrée scolaire. Laquelle rentrée va "être aussi compliquée pour les élèves, leurs parents et les enseignants avec la pression et l'angoisse qui vont s'abattre sur eux", s'alarme-t-il. M. Boudiba pense que l'année scolaire 2020/2021 ne sera "normale" et que l'épidémie de coronavirus "ne sera vaincue", d'ici le retour des élèves à l'école. Le coordinateur du Cnapest persiste et signe que la "meilleure mesure à prendre est d'annuler carrément le BEM". Dans le cas contraire, il propose aux autorités des mesures "d'apaisement", en prenant en compte l'option du passage avec possibilité de rachat (9/20) tout en gardant l'option du BEM au mois de septembre. Le but à travers une telle proposition est d' "atténuer un tant soit peu l'impact psychologique sur les élèves". "De cette façon les élèves qui ont obtenu la moyenne de passage auront moins de stress et seront dans une meilleure disposition psychologique pour passer l'épreuve du BEM. D'un autre côté, l'examen sera surtout une chance pour les élèves qui n'ont pas eu la moyenne pour se rattraper", précise M. Boudiba. "Le maintien du BEM aura des répercussions négatives sur les élèves", soutient Messaoud Boudiba, coordinateur national du CNAPEST, dans une déclaration hier à TSA. Pour lui, l'approche du passage en comptabilisant les moyennes des deux premiers trimestres aurait pu être adoptée surtout "dans le contexte exceptionnel" de la pandémie de coronavirus que vit le pays. "Le président de la République avait annoncé, dans une récente rencontre avec les médias, que les examens de 5e et du BEM allaient être annulés tout en maintenant l'examen du Baccalauréat. Par conséquent, les élèves de 4e AM se sont préparés psychologiquement que l'examen allait être annulé et voilà qu'on leur annonce que l'examen est maintenu", rappelle M. Boudiba qui considère qu' "il n'y a pas de justificatifs convaincants", dans la prise de cette décision. Le Cnapest insiste sur l'impact psychologique des élèves de 4e AM qui, selon lui, est la frange "la plus sensible aux crises". "Ces élèves ont besoin de prise en charge et d'accompagnement. Les laisser attendre pendant 5 mois aura desrépercussions d'ici septembre", observe-t-il, en ajoutant que cette situation va "compliquer davantage" la prochaine rentrée scolaire. Laquelle rentrée va "être aussi compliquée pour les élèves, leurs parents et les enseignants avec la pression et l'angoisse qui vont s'abattre sur eux", s'alarme-t-il. M. Boudiba pense que l'année scolaire 2020/2021 ne sera "normale" et que l'épidémie de coronavirus "ne sera vaincue", d'ici le retour des élèves à l'école. Le coordinateur du Cnapest persiste et signe que la "meilleure mesure à prendre est d'annuler carrément le BEM". Dans le cas contraire, il propose aux autorités des mesures "d'apaisement", en prenant en compte l'option du passage avec possibilité de rachat (9/20) tout en gardant l'option du BEM au mois de septembre. Le but à travers une telle proposition est d' "atténuer un tant soit peu l'impact psychologique sur les élèves". "De cette façon les élèves qui ont obtenu la moyenne de passage auront moins de stress et seront dans une meilleure disposition psychologique pour passer l'épreuve du BEM. D'un autre côté, l'examen sera surtout une chance pour les élèves qui n'ont pas eu la moyenne pour se rattraper", précise M. Boudiba.