L'Algérie s'apprête à célébrer l'Aïd el fitr samedi ou dimanche prochain, la nuit du doute pour l'observation du mois de Choual étant fixée au vendredi 22 mai. L'Aïd de cette année intervient dans un contexte particulier, marqué par la pandémie de coronavirus Covid-19. L'Algérie s'apprête à célébrer l'Aïd el fitr samedi ou dimanche prochain, la nuit du doute pour l'observation du mois de Choual étant fixée au vendredi 22 mai. L'Aïd de cette année intervient dans un contexte particulier, marqué par la pandémie de coronavirus Covid-19. Àquelques jours de la fin du mois de Ramadhan, les appréhensions autour du non-respect de mesures de préventions contre l'épidémie du Covid- 19 augmentent. À défaut donc d'un confinement total, la prévention reste le seul moyen pour éviter la propagation du virus durant les jours de fête. Pour Kamel Chekkat, l'Islamologue et membre de la Ligue des Oulémas et prêcheurs du Sahel, les citoyens doivent surseoir aux visites familiales et de se rendre aux cimetières, deux facteurs extraordinaires pour une propagation à grande échelle du Covid-19. "On est dans ce qui est souhaité en religion. Ce ne sont pas des obligations religieuses. Les visites des cimetières ne devraient pas avoir lieu le jour de l'Aïd, qui est supposé être un jour de fête et non pas de deuil. En temps normal, on pouvait faire abstraction. Les gens ne sont pas dans le devoir de les faire", soutient M. Chekkat qui relève que ces visites ont plus trait à la coutume qu'à la religion en ellemême. M. Chekkat recommande d'éviter tout rassemblement pouvant faire naître un foyer de la maladie, appelant tout simplement à respecter les avis des scientifiques. Et là justement intervient l'avis des hommes de science qui mettent en garde contre tout fléchissement en matière des mesures sanitaires en particulier durant les deux jours de l'Aïd. "Il faudrait proscrire les visites familiales, il ne faut pas être dans le contact direct", recommande le Dr Lyes Merabet président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP). Il rappelle que la période de l'Aïd el fitr favorise les déplacements parfois entrewilayas, chose qui peut être un facteur d'une diffusion vertigineuse de l'épidémie du Covid-19 d'autant qu'aucune wilaya n'est désormais épargnée par la maladie. "Nous sommes encore dans une situation qui n'est pas encore stabilisée et on n'a pas le droit de prendre des risques", prévient le Dr Merabet, qui a salué la proposition du ministre de la Santé au nom du comité scientifique pour l'instauration d'un confinement total durant les deux jours de l'Aïd. Le président du SNPSP estime que même si le confinement total ne sera pas décrété, les autorités locales peuvent agir comme l'ont fait déjà des walis qui n'ont pas attendu la décision du gouvernement pour fermer à nouveau les commerces pour non-respect des mesures barrières Àquelques jours de la fin du mois de Ramadhan, les appréhensions autour du non-respect de mesures de préventions contre l'épidémie du Covid- 19 augmentent. À défaut donc d'un confinement total, la prévention reste le seul moyen pour éviter la propagation du virus durant les jours de fête. Pour Kamel Chekkat, l'Islamologue et membre de la Ligue des Oulémas et prêcheurs du Sahel, les citoyens doivent surseoir aux visites familiales et de se rendre aux cimetières, deux facteurs extraordinaires pour une propagation à grande échelle du Covid-19. "On est dans ce qui est souhaité en religion. Ce ne sont pas des obligations religieuses. Les visites des cimetières ne devraient pas avoir lieu le jour de l'Aïd, qui est supposé être un jour de fête et non pas de deuil. En temps normal, on pouvait faire abstraction. Les gens ne sont pas dans le devoir de les faire", soutient M. Chekkat qui relève que ces visites ont plus trait à la coutume qu'à la religion en ellemême. M. Chekkat recommande d'éviter tout rassemblement pouvant faire naître un foyer de la maladie, appelant tout simplement à respecter les avis des scientifiques. Et là justement intervient l'avis des hommes de science qui mettent en garde contre tout fléchissement en matière des mesures sanitaires en particulier durant les deux jours de l'Aïd. "Il faudrait proscrire les visites familiales, il ne faut pas être dans le contact direct", recommande le Dr Lyes Merabet président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP). Il rappelle que la période de l'Aïd el fitr favorise les déplacements parfois entrewilayas, chose qui peut être un facteur d'une diffusion vertigineuse de l'épidémie du Covid-19 d'autant qu'aucune wilaya n'est désormais épargnée par la maladie. "Nous sommes encore dans une situation qui n'est pas encore stabilisée et on n'a pas le droit de prendre des risques", prévient le Dr Merabet, qui a salué la proposition du ministre de la Santé au nom du comité scientifique pour l'instauration d'un confinement total durant les deux jours de l'Aïd. Le président du SNPSP estime que même si le confinement total ne sera pas décrété, les autorités locales peuvent agir comme l'ont fait déjà des walis qui n'ont pas attendu la décision du gouvernement pour fermer à nouveau les commerces pour non-respect des mesures barrières