La première phase de déconfinement en Algérie estentrée en vigueur avant-hiedimanche 7 juin, avec lareprise de plusieurs activités commerciales, après trois mois d'arrêt à cause de la pandémie de coronavirus. La première phase de déconfinement en Algérie estentrée en vigueur avant-hiedimanche 7 juin, avec lareprise de plusieurs activités commerciales, après trois mois d'arrêt à cause de la pandémie de coronavirus. Cette première étape est cruciale pour la réussite du déconfinement. "La sortie du confinement est plus difficile que le confinement lui-même. Le déconfinementnécessite une volonté de toutes lesparties : la population et les commerçants.C'est la condition sine qua non pour sa réussite", explique Dr Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de surveillance de l'épidémie de coronavirus. "Le déconfinement est certes à portée économique, mais il ne faut pas perdre de vue que nous sommes en période d'activité du virus et de sa transmission. Il y a certaines wilayas qui n'arrivent pas à abaisser le nombre de cas diagnostiqués quotidiennement. Sans compter qu'au sein de la population générale, il peut y avoir des cas asymptomatiques", fait remarquer Dr Bekkat.Dr Bekkat Berkani recommande un "confinement personnel" autrement dit le port du masque pour éviter la propagation du virus. Pour lui, il ne faut pas hésiter à faire appel à la force publique pour faire respectercette obligation. "Il faut que l'autorité montre que la force doit rester à la loi. Si on fait une loi et que tout le monde s'en fiche, elle ne sert à rien. La loi est faite pour être appliquée. Il faudrait que les Algériens comprennent que ces mesures sanitaires ne vont pas durer ad vitam aeternam. Encore une ou deux semaines. Si on arrive à réduire le R0 (nombre moyen de personnes infectées par un malade, Ndlr) et le nombre de contaminants, nous irons vers plus de flexibilité d'ici la fin du mois en cours", assure le président du Conseilde l'Ordre des médecins, qui appelle à ne pas dilapider le capital acquis pendant des mois. Et de conclure par cette interrogation : "Les citoyens sont-ils prêt à subir un reconfinement ?. Il ne faut surtout pascroire que l'épidémie est derrière nous" !, met-il en garde. Dr Lys Merabet président du Syndicat des praticiens de santé publique (SNPSP),interpelle les commerçants pour faire respecter les mesures de prévention, avec, s'il le faut, le recours à la contrainte. Dans les espaces commerciaux, Dr Merabet préconise que l'on s'organise de"façon à garantir la distanciation sociale et mettreen place des circuits de déplacements des personnes afin d'éviter le contact au maximum".Selon Dr Merabet, les propriétaires de cesespaces devraient "doter leur personnel et lesclients en moyens de désinfection. Il recommande aussi de coller des affiches de sensibilisation à l'attention du grand public pour lui rappeler les mesures d'hygiène". Dr Merabet prévient que "tout relâchement ou non respect des mesures barrières pourrait replonger le pays dans une phase de flambée des contaminations Cette première étape est cruciale pour la réussite du déconfinement. "La sortie du confinement est plus difficile que le confinement lui-même. Le déconfinementnécessite une volonté de toutes lesparties : la population et les commerçants.C'est la condition sine qua non pour sa réussite", explique Dr Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de surveillance de l'épidémie de coronavirus. "Le déconfinement est certes à portée économique, mais il ne faut pas perdre de vue que nous sommes en période d'activité du virus et de sa transmission. Il y a certaines wilayas qui n'arrivent pas à abaisser le nombre de cas diagnostiqués quotidiennement. Sans compter qu'au sein de la population générale, il peut y avoir des cas asymptomatiques", fait remarquer Dr Bekkat.Dr Bekkat Berkani recommande un "confinement personnel" autrement dit le port du masque pour éviter la propagation du virus. Pour lui, il ne faut pas hésiter à faire appel à la force publique pour faire respectercette obligation. "Il faut que l'autorité montre que la force doit rester à la loi. Si on fait une loi et que tout le monde s'en fiche, elle ne sert à rien. La loi est faite pour être appliquée. Il faudrait que les Algériens comprennent que ces mesures sanitaires ne vont pas durer ad vitam aeternam. Encore une ou deux semaines. Si on arrive à réduire le R0 (nombre moyen de personnes infectées par un malade, Ndlr) et le nombre de contaminants, nous irons vers plus de flexibilité d'ici la fin du mois en cours", assure le président du Conseilde l'Ordre des médecins, qui appelle à ne pas dilapider le capital acquis pendant des mois. Et de conclure par cette interrogation : "Les citoyens sont-ils prêt à subir un reconfinement ?. Il ne faut surtout pascroire que l'épidémie est derrière nous" !, met-il en garde. Dr Lys Merabet président du Syndicat des praticiens de santé publique (SNPSP),interpelle les commerçants pour faire respecter les mesures de prévention, avec, s'il le faut, le recours à la contrainte. Dans les espaces commerciaux, Dr Merabet préconise que l'on s'organise de"façon à garantir la distanciation sociale et mettreen place des circuits de déplacements des personnes afin d'éviter le contact au maximum".Selon Dr Merabet, les propriétaires de cesespaces devraient "doter leur personnel et lesclients en moyens de désinfection. Il recommande aussi de coller des affiches de sensibilisation à l'attention du grand public pour lui rappeler les mesures d'hygiène". Dr Merabet prévient que "tout relâchement ou non respect des mesures barrières pourrait replonger le pays dans une phase de flambée des contaminations