Suite à la réunion du Conseil des ministres, dimanche 14 juin, la loi de finances complémentaire réintroduit l'importation de véhicules neufs en Algérie. Mais pas avant la promulgation d'un nouveau cahier de charges encadrant cette activité prévue pour juillet 2020. Suite à la réunion du Conseil des ministres, dimanche 14 juin, la loi de finances complémentaire réintroduit l'importation de véhicules neufs en Algérie. Mais pas avant la promulgation d'un nouveau cahier de charges encadrant cette activité prévue pour juillet 2020. Lors d‘une rencontre avec des médias nationaux, mercredi 10 juin, Ferhat Aït Ali Braham, ministre de l‘Industrie et des Mines, a abordé plusieurs points concernant son département, dont la mesure de ré-autorisation de l‘importation de voitures neuves en Algérie. "Le nouveau cahier de charges qui régit les conditions et les modalités d‘exercice des activités des concessionnaires de véhicules neufs sera promulgué d‘ici à juillet prochain" dira-t-il. Ce même cahier, toujours selon les dires du ministre, va exiger aux concessionnaires la possession de véritables capacités afin d‘exercer cette activité, que ce soit showrooms, service après-vente de qualité que du personnel qualifié... ce à quoi les concessionnaires automobiles ont répondu "Toute personne ne remplissant pas la condition d‘intégrité se trouve aujourd‘hui en prison". Selon les termes du futur cahier de charges, il sera impossible d‘importer un véhicule sans avoir au préalable la commande du client, ce qui aura pour but de mettre fin aux "gigantesques stocks qu‘on écoulait au gré de la conjoncture", précise le ministre. Toute personne qui s‘intéresse à l‘activité de concessionnaire doit avoir un nouvel agrément, y compris les anciens concessionnaires. À ce titre, le président de la République a exigé que l‘importation de véhicules se fera en provenance des pays d‘origine, avec lesquels l‘Algérie partage des intérêts communs clairs et l‘importateur devra être spécialisé en a matière et apporter toutes les garanties pour la protection de l‘économie nationale loin des pratiques négatives du passé. Youcef Nebbache, ancien président de l‘Association des concessionnaires multimarques, admet, dans un entretien, le bienfondé des propos du ministre Ferhat Aït Ali concernant le cahier de charges en préparation. Cependant, cela "va prendre du temps", nuance-t-il. Il demande par conséquent une "accélération de la publication dudit cahier des charges", affirmant que "le processus d‘importation est obsolète depuis longtemps, le nombre de concessionnaires ayant considérablement baissé entre 2015 et 2020". Cette publication mettra fin à l‘ère du monopole. Elle ouvrira la porte à tous ceux qui souhaitent entrer dans le domaine en question. Celui de l‘importation de véhicules en Algérie. Mais à condition de faire preuve d‘intégrité et de transparence; selon les déclarations même du ministre de l‘Industrie. Lors d‘une rencontre avec des médias nationaux, mercredi 10 juin, Ferhat Aït Ali Braham, ministre de l‘Industrie et des Mines, a abordé plusieurs points concernant son département, dont la mesure de ré-autorisation de l‘importation de voitures neuves en Algérie. "Le nouveau cahier de charges qui régit les conditions et les modalités d‘exercice des activités des concessionnaires de véhicules neufs sera promulgué d‘ici à juillet prochain" dira-t-il. Ce même cahier, toujours selon les dires du ministre, va exiger aux concessionnaires la possession de véritables capacités afin d‘exercer cette activité, que ce soit showrooms, service après-vente de qualité que du personnel qualifié... ce à quoi les concessionnaires automobiles ont répondu "Toute personne ne remplissant pas la condition d‘intégrité se trouve aujourd‘hui en prison". Selon les termes du futur cahier de charges, il sera impossible d‘importer un véhicule sans avoir au préalable la commande du client, ce qui aura pour but de mettre fin aux "gigantesques stocks qu‘on écoulait au gré de la conjoncture", précise le ministre. Toute personne qui s‘intéresse à l‘activité de concessionnaire doit avoir un nouvel agrément, y compris les anciens concessionnaires. À ce titre, le président de la République a exigé que l‘importation de véhicules se fera en provenance des pays d‘origine, avec lesquels l‘Algérie partage des intérêts communs clairs et l‘importateur devra être spécialisé en a matière et apporter toutes les garanties pour la protection de l‘économie nationale loin des pratiques négatives du passé. Youcef Nebbache, ancien président de l‘Association des concessionnaires multimarques, admet, dans un entretien, le bienfondé des propos du ministre Ferhat Aït Ali concernant le cahier de charges en préparation. Cependant, cela "va prendre du temps", nuance-t-il. Il demande par conséquent une "accélération de la publication dudit cahier des charges", affirmant que "le processus d‘importation est obsolète depuis longtemps, le nombre de concessionnaires ayant considérablement baissé entre 2015 et 2020". Cette publication mettra fin à l‘ère du monopole. Elle ouvrira la porte à tous ceux qui souhaitent entrer dans le domaine en question. Celui de l‘importation de véhicules en Algérie. Mais à condition de faire preuve d‘intégrité et de transparence; selon les déclarations même du ministre de l‘Industrie.