Amar Bellani, ambassadeur d'Algérie à Bruxelles, dénonce les agissements des autorités marocaines et répond sèchement aux attaques de la presse de ce pays à l'égard de notre pays, concernant notamment l'aide européenne aux réfugiés sahraouis et l'évolution de la pandémie de la Covid-19. Amar Bellani, ambassadeur d'Algérie à Bruxelles, dénonce les agissements des autorités marocaines et répond sèchement aux attaques de la presse de ce pays à l'égard de notre pays, concernant notamment l'aide européenne aux réfugiés sahraouis et l'évolution de la pandémie de la Covid-19. Dans un long entretien accordé au magazine Afrique-Asie, Bellani soutient que beaucoup de sites « ont été créés et sont financés spécialement pour cultiver et entretenir les sentiments de haine à l'endroit de l'Algérie et pour se réjouir des malheurs de son peuple ». Un site « en particulier », « ne rate pas une seule occasion pour dénigrer l'Algérie, y compris sur des sujets sérieux comme la pandémie du Covid-19, se félicitant presque, puérilement et avec une joie à peine contenue, de l'exclusion de l'Algérie de la liste de l'UE des pays sûrs en provenance desquels sont autorisés les voyages non essentiels », regrette le diplomate algérien qui précise, chiffres à l'appui, que la situation épidémiologique est plus détériorée (29 contre 19 cas respectivement pour 100 000 habitants) au Maroc qu'en Algérie. M. Bellani a anticipé la décision prise vendredi par l'Union européenne de retirer le Maroc de sa liste des pays « sûrs ». « Si cette tendance alarmante à la hausse des contaminations au Maroc devait se poursuivre, ce dernier sera également exclu de la prochaine liste actualisée de l'UE qui sera dévoilée en cette fin de semaine », a-t-il dit à Afrique Asie, dans cet entretien réalisé avant la décision de l'UE. Pour Bellani, « une analyse froide et objective de ces torrents quotidiens d'articles biaisés, décontextualisés, et orientés à dessein, prouvent bien (...) que le Maroc a un sérieux problème avec l'Algérie alors que nous ne faisons que réagir, dans les limites de la correction, à d'abominables fabulations », rappelant que le même constat a été fait par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Quant aux accusations de détournement de l'aide européenne aux réfugiés sahraouis, le diplomate algérien rappelle d'abord qu'elles ont été « réfutées de la manière la plus ferme par de nombreux responsables de l'Union Européenne » et souligne que « le document argumenté avec reprise in extenso des déclarations des responsables européens est consultable sur le site de l'Ambassade ». « La diplomatie marocaine veut faire diversion mais à vrai dire, elle est en train de ‘pousser un âne mort' comme le dit cette sentence imagée bien de chez nous », assène-t-il, faisant remarquer que « dans sa fuite en avant, le Maroc n'hésite plus à assumer au grand jour des liaisons plus que douteuses avec l'extrême droite en Europe qui le rend bien, en retour, aux maghrébins (et Marocains) qui sont plus violemment vilipendés et stigmatisés que jamais, par ces mêmes tenants de l'idéologie xénophobe et islamophobe ». « Les questions préparées par les petites mains de la chancellerie et posées par les eurodéputés de cette frange marginale et identitaire du parlement européen (groupe Identité et Démocratie, le groupe politique qui a le moins d'influence selon le baromètre...) sont toujours de la même facture : un argumentaire mensonger et vermoulu sur la question du Sahara occidental et une bonne dose d'animosité historique envers l'Algérie, de la part de ceux qui n'ont pas digéré l'indépendance arrachée de haute lutte par le vaillant peuple algérien » et « ces informations frelatées sont bien entendu relayées dans la fachosphère qui se délecte goulument de tout ce qui pourrait écorner l'image de l'Algérie », dénonce-t-il. Pour Bellani, « le recours assidu à cegroupe politique identitaire, dont l'idéologie nauséabonde est connue de tous, renseigne, à la fois, sur le brouillage des repères politiques et moraux chez ceux qui démarchent les députés issus de ce groupe et sur la perte de terrain auprès des grands groupes politiques traditionnels qui animent la vie de l'hémicycle européen ». « Bien entendu, le rêve caressé en secret par la diplomatie marocaine serait de « débaucher » (elle sait mettre les moyens) un certain nombre de députés en vue de la saisine de la sous-commission du contrôle budgétaire afin de faire, pour la forme, le plus grand raffut médiatique sur une affaire définitivement close quant au fond », estime-t-il. Dans un long entretien accordé au magazine Afrique-Asie, Bellani soutient que beaucoup de sites « ont été créés et sont financés spécialement pour cultiver et entretenir les sentiments de haine à l'endroit de l'Algérie et pour se réjouir des malheurs de son peuple ». Un site « en particulier », « ne rate pas une seule occasion pour dénigrer l'Algérie, y compris sur des sujets sérieux comme la pandémie du Covid-19, se félicitant presque, puérilement et avec une joie à peine contenue, de l'exclusion de l'Algérie de la liste de l'UE des pays sûrs en provenance desquels sont autorisés les voyages non essentiels », regrette le diplomate algérien qui précise, chiffres à l'appui, que la situation épidémiologique est plus détériorée (29 contre 19 cas respectivement pour 100 000 habitants) au Maroc qu'en Algérie. M. Bellani a anticipé la décision prise vendredi par l'Union européenne de retirer le Maroc de sa liste des pays « sûrs ». « Si cette tendance alarmante à la hausse des contaminations au Maroc devait se poursuivre, ce dernier sera également exclu de la prochaine liste actualisée de l'UE qui sera dévoilée en cette fin de semaine », a-t-il dit à Afrique Asie, dans cet entretien réalisé avant la décision de l'UE. Pour Bellani, « une analyse froide et objective de ces torrents quotidiens d'articles biaisés, décontextualisés, et orientés à dessein, prouvent bien (...) que le Maroc a un sérieux problème avec l'Algérie alors que nous ne faisons que réagir, dans les limites de la correction, à d'abominables fabulations », rappelant que le même constat a été fait par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Quant aux accusations de détournement de l'aide européenne aux réfugiés sahraouis, le diplomate algérien rappelle d'abord qu'elles ont été « réfutées de la manière la plus ferme par de nombreux responsables de l'Union Européenne » et souligne que « le document argumenté avec reprise in extenso des déclarations des responsables européens est consultable sur le site de l'Ambassade ». « La diplomatie marocaine veut faire diversion mais à vrai dire, elle est en train de ‘pousser un âne mort' comme le dit cette sentence imagée bien de chez nous », assène-t-il, faisant remarquer que « dans sa fuite en avant, le Maroc n'hésite plus à assumer au grand jour des liaisons plus que douteuses avec l'extrême droite en Europe qui le rend bien, en retour, aux maghrébins (et Marocains) qui sont plus violemment vilipendés et stigmatisés que jamais, par ces mêmes tenants de l'idéologie xénophobe et islamophobe ». « Les questions préparées par les petites mains de la chancellerie et posées par les eurodéputés de cette frange marginale et identitaire du parlement européen (groupe Identité et Démocratie, le groupe politique qui a le moins d'influence selon le baromètre...) sont toujours de la même facture : un argumentaire mensonger et vermoulu sur la question du Sahara occidental et une bonne dose d'animosité historique envers l'Algérie, de la part de ceux qui n'ont pas digéré l'indépendance arrachée de haute lutte par le vaillant peuple algérien » et « ces informations frelatées sont bien entendu relayées dans la fachosphère qui se délecte goulument de tout ce qui pourrait écorner l'image de l'Algérie », dénonce-t-il. Pour Bellani, « le recours assidu à cegroupe politique identitaire, dont l'idéologie nauséabonde est connue de tous, renseigne, à la fois, sur le brouillage des repères politiques et moraux chez ceux qui démarchent les députés issus de ce groupe et sur la perte de terrain auprès des grands groupes politiques traditionnels qui animent la vie de l'hémicycle européen ». « Bien entendu, le rêve caressé en secret par la diplomatie marocaine serait de « débaucher » (elle sait mettre les moyens) un certain nombre de députés en vue de la saisine de la sous-commission du contrôle budgétaire afin de faire, pour la forme, le plus grand raffut médiatique sur une affaire définitivement close quant au fond », estime-t-il.