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Un nouveau procès à Blida
Saïd Bouteflika, Tartag, Toufik et Louisa Hanoune
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 11 - 2020

Saïd Bouteflika, Athmane Tartag, Mohamed Mediene dit Toufik et Louisa Hanoune auront finalement droit à un nouveau procès.
Saïd Bouteflika, Athmane Tartag, Mohamed Mediene dit Toufik et Louisa Hanoune auront finalement droit à un nouveau procès.
Telle a été la décision, rendue publique hier, de la Cour suprême. La plus haute juridiction du pays répond ainsi favorablement au pourvoi en cassation introduit par les quatres personnalités auprès de la Cour suprême. Tartag, Toufik, Louisa Hanoune et Saïd Bouteflika ont, pour rappel, fait appel de leur condamnation prononcée par la cour d'appel près le tribunal militaire de Blida au mois de février 2020.
La Cour suprême a pris une autre importante décision qui était, en vérité, inéluctable. Le nouveau procès, dont la date sera arrêtée par le tribunal militaire de Blida relevant de la première Région militaire, aura lieu devant une autre juridiction, autrement dit avec une nouvelle composante de l'instance judiciaire qui aura ainsi à statuer sur les cas des quatres personnes condamnées. Pour revenir aux faits rappelons que les quatres ont été arrêtés au début du mois de mai de l'année 2019 alors que l'Algérie traversait une période politique trouble. Mais ce n'est qu'un peu plus de quatremois après ; soit en septembre, que les quatres sont passés devant le tribunal militaire de Blida. Ce dernier leur a infligé de lourdes peines. Ils ont en effet été condamnés à 15 ans de prison chacun. Ils étaient accusés de "complot contre l'autorité de l'armée et de l'Etat". Lors du procès enappel devant la cour militaire de Blida, quis'est tenu au mois de février dernier, les peines ont été confirmées pour SaïdBouteflika, Mohamed Mediène dit Toufiket Athmane Tartag dit Bachir. Ces deux derniers ont eu à diriger les services de sécurité durant de longues années. Notamment le général Toufik qui est restéà la tête du DRS presque 25 ans avant de laisser le flambeau justement au général Tartag en 2015. Lors du procès en appelLouisa Hanoune, secrétaire général duParti des travailleurs, a bénéficié d'uneréduction de peine, ramenée à trois ans deprison dont neuf mois fermes.
Elle a ainsi, été remise en liberté le 10 février aprèsavoir purgé sa peine. Lors de ce procès en appel le procureur avait requis vingt ans de prison contre Saïd Bouteflika, Toufik et Tartag. Ce dernier , contrairement aux trois autres accusés, s'est toujours murédans le silence refusant même d'assister au procès. Lui qui n'a jamais assisté à la fameuse réunion qui a été à l'origine des poursuites judicaires. Bachir Tartag s'est borné à organiser cette réunion qui a eu lieu vers la fin du mois de mars 2019 et au cours de laquelle les trois accusés ont indiquéavoir surtout discuté du sort du pays et des perspectives pour transcender la gravecrise politique que traversait le pays. Mais, à l'époque, le chef d'état-major de l'ANP, le défunt Ahmed Gaïd Salah, ne l'entendait pas de cette oreille. D'où les lourdes accusations qui pesaient sur la tète des "conjurés" et les lourdes peines d'emprisonnement qui s'en sont suivies.
Telle a été la décision, rendue publique hier, de la Cour suprême. La plus haute juridiction du pays répond ainsi favorablement au pourvoi en cassation introduit par les quatres personnalités auprès de la Cour suprême. Tartag, Toufik, Louisa Hanoune et Saïd Bouteflika ont, pour rappel, fait appel de leur condamnation prononcée par la cour d'appel près le tribunal militaire de Blida au mois de février 2020.
La Cour suprême a pris une autre importante décision qui était, en vérité, inéluctable. Le nouveau procès, dont la date sera arrêtée par le tribunal militaire de Blida relevant de la première Région militaire, aura lieu devant une autre juridiction, autrement dit avec une nouvelle composante de l'instance judiciaire qui aura ainsi à statuer sur les cas des quatres personnes condamnées. Pour revenir aux faits rappelons que les quatres ont été arrêtés au début du mois de mai de l'année 2019 alors que l'Algérie traversait une période politique trouble. Mais ce n'est qu'un peu plus de quatremois après ; soit en septembre, que les quatres sont passés devant le tribunal militaire de Blida. Ce dernier leur a infligé de lourdes peines. Ils ont en effet été condamnés à 15 ans de prison chacun. Ils étaient accusés de "complot contre l'autorité de l'armée et de l'Etat". Lors du procès enappel devant la cour militaire de Blida, quis'est tenu au mois de février dernier, les peines ont été confirmées pour SaïdBouteflika, Mohamed Mediène dit Toufiket Athmane Tartag dit Bachir. Ces deux derniers ont eu à diriger les services de sécurité durant de longues années. Notamment le général Toufik qui est restéà la tête du DRS presque 25 ans avant de laisser le flambeau justement au général Tartag en 2015. Lors du procès en appelLouisa Hanoune, secrétaire général duParti des travailleurs, a bénéficié d'uneréduction de peine, ramenée à trois ans deprison dont neuf mois fermes.
Elle a ainsi, été remise en liberté le 10 février aprèsavoir purgé sa peine. Lors de ce procès en appel le procureur avait requis vingt ans de prison contre Saïd Bouteflika, Toufik et Tartag. Ce dernier , contrairement aux trois autres accusés, s'est toujours murédans le silence refusant même d'assister au procès. Lui qui n'a jamais assisté à la fameuse réunion qui a été à l'origine des poursuites judicaires. Bachir Tartag s'est borné à organiser cette réunion qui a eu lieu vers la fin du mois de mars 2019 et au cours de laquelle les trois accusés ont indiquéavoir surtout discuté du sort du pays et des perspectives pour transcender la gravecrise politique que traversait le pays. Mais, à l'époque, le chef d'état-major de l'ANP, le défunt Ahmed Gaïd Salah, ne l'entendait pas de cette oreille. D'où les lourdes accusations qui pesaient sur la tète des "conjurés" et les lourdes peines d'emprisonnement qui s'en sont suivies.


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