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Ghali sollicite un effort africain pour faire taire les armes
Sahara occidental
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 12 - 2020

Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a appelé l'Union africaine (UA) et son Conseil de paix et de sécurité (CPS) àassumer leur responsabilité face à l'agression marocaine contre le peuple sahraoui et à oeuvrer pour faire faire taire les armes au Sahara occidental à la faveur d'un effort africain ferme et déterminé.
Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a appelé l'Union africaine (UA) et son Conseil de paix et de sécurité (CPS) àassumer leur responsabilité face à l'agression marocaine contre le peuple sahraoui et à oeuvrer pour faire faire taire les armes au Sahara occidental à la faveur d'un effort africain ferme et déterminé.
Dans son intervention lors de la 14e session extraordinaire de l'Union africaine sous le thème "Faire taire les armes" tenue dimanche en visioconférence, le Président Ghali a souligné que "la situation est très critique et exige que le sommet, l'Union et le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA assument leurs responsabilités face à l'agression qui cible aujourd'hui le peuple sahraoui". Insistant sur l'impératif de "faire taire les armes au Sahara occidental, à la faveur d'un effort exceptionnel et résolu pour rétablir la sécurité dans la région", le Président Ghali a assuré que "la responsabilité est grande, elle exige une position ferme pour faire face à l'agression et à l'expansion marocaine qui menace la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique".
Et d'appeler, dans ce cadre, à l'adoption de la proposition du Premier ministre du Lesotho y afférente, soulignant que "le sommet est souverain dans la prise des décisions appropriées, notamment lorsqu'il s'agit de la République sahraouie". Le projet de décision, présenté par lePremier ministre du Lesotho donne une visibilité à la question sahraouie enl'inscrivant à nouveau à l'agenda du CPaSde l'UA, après moult tentatives de Rabat visant à écarter cet organe décisionnel de l'organisation africaine du processus de règlement du conflit au Sahara occidental. La décision consultée par l'APS "demande au Conseil paix et sécurité de l'UA conformément aux dispositions pertinentes de son protocole d'engager les deux parties, tous les deux membres de l'Union africaine, de remédier à la situation (sur le terrain) en vue de préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution durable au conflit qui prévoit l'autodétermination au Sahara occidental". Cette solution doit être aussi "conforme aux décisions et résolutions pertinentes de l'Union africaine et de l'Onu ainsi que les objectifs et principes de l'acte constitutif de l'UA", qui, il y a lieu de rappeler, insiste sur le strict respect du principe d'intangibilité des frontières héritées à la colonisation.
Le Sahara occidental n'est pas marocain
Réagissant aux fausses allégations formulées par le président de la délégation marocaine lors des travaux du Sommet, le président sahraoui a réaffirmé que "la République sahraouie n'est pas marocaine", invitant par là même le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli, à se conformer et se référer aux déclarations de l'UA et l'Onu. M. Ghali a déploré "le fait que le sommet n'ait pas pris de positions précises vis-àvis de l'agression que le peuple sahraoui continue à subir depuis 1975". "Nous souhaitions voir ce Sommet africain, consacré au thème : faire taire les armes, tenu dans une conjoncture où le peuple sahraoui est de nouveau agressé et de plus sur ses territoires libérés, et au moment où l'occupation s'étend vers de nouveaux territoires sahraouis, condamner cet acte criminel", a-t-il regretté. Dans sa déclaration au Sommet, M. Ghali avait invité l'UA à faire pression sur le Maroc afin de mettre un terme à "l'occupation militaire illégale de pans entiers des territoires sahraouis". "Membre fondateur de l'UA, et compte tenu de l'extrême gravité de cette nouvelle agression marocaine, la République sahraouie revendique, en urgence, l'obligation pour notre voisin le Royaume du Maroc, d'adhérer pleinement aux objectifs et principes de l'acte constitutif qu'il a signé et ratifié", a-t-il plaidé.
Cette adhésion, "sans réserve aucune, induit la cessation de l'occupation militaire illégale de toutes les parties du territoire sahraoui", a-t-il martelé. Et de rappeler que "le conflit entre la République sahraouie et le royaume du Maroc est avant tout une cause africaine, en ce sens que l'UA, partenaire de l'Onu dans les efforts de règlement du conflit, est directement responsable et concernée plus que jamais par le règlement urgent de cette cause africaine". De même qu'elle est appelée à "en finir avec les derniers signes de colonisation sur le continent, car étant un objectif crucial pour lequel se sont engagés les pères fondateurs, et plébiscité par l'UA dans sa déclaration historique de 2013", a-t-il soutenu. Le Président Ghali a, par ailleurs, déploré le désengagement de la communauté internationale, le reniement par le Maroc de ses promesses et l'attitude claire de la démarche française pour influencer le Conseil de sécurité, dans le but de faire dérailler le processus de paix et piétiner le droit légitime et inaliénable du peuple sahraoui à instaurer son Etat sur l'ensemble de son territoire national.
Dans son intervention lors de la 14e session extraordinaire de l'Union africaine sous le thème "Faire taire les armes" tenue dimanche en visioconférence, le Président Ghali a souligné que "la situation est très critique et exige que le sommet, l'Union et le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA assument leurs responsabilités face à l'agression qui cible aujourd'hui le peuple sahraoui". Insistant sur l'impératif de "faire taire les armes au Sahara occidental, à la faveur d'un effort exceptionnel et résolu pour rétablir la sécurité dans la région", le Président Ghali a assuré que "la responsabilité est grande, elle exige une position ferme pour faire face à l'agression et à l'expansion marocaine qui menace la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique".
Et d'appeler, dans ce cadre, à l'adoption de la proposition du Premier ministre du Lesotho y afférente, soulignant que "le sommet est souverain dans la prise des décisions appropriées, notamment lorsqu'il s'agit de la République sahraouie". Le projet de décision, présenté par lePremier ministre du Lesotho donne une visibilité à la question sahraouie enl'inscrivant à nouveau à l'agenda du CPaSde l'UA, après moult tentatives de Rabat visant à écarter cet organe décisionnel de l'organisation africaine du processus de règlement du conflit au Sahara occidental. La décision consultée par l'APS "demande au Conseil paix et sécurité de l'UA conformément aux dispositions pertinentes de son protocole d'engager les deux parties, tous les deux membres de l'Union africaine, de remédier à la situation (sur le terrain) en vue de préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution durable au conflit qui prévoit l'autodétermination au Sahara occidental". Cette solution doit être aussi "conforme aux décisions et résolutions pertinentes de l'Union africaine et de l'Onu ainsi que les objectifs et principes de l'acte constitutif de l'UA", qui, il y a lieu de rappeler, insiste sur le strict respect du principe d'intangibilité des frontières héritées à la colonisation.
Le Sahara occidental n'est pas marocain
Réagissant aux fausses allégations formulées par le président de la délégation marocaine lors des travaux du Sommet, le président sahraoui a réaffirmé que "la République sahraouie n'est pas marocaine", invitant par là même le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli, à se conformer et se référer aux déclarations de l'UA et l'Onu. M. Ghali a déploré "le fait que le sommet n'ait pas pris de positions précises vis-àvis de l'agression que le peuple sahraoui continue à subir depuis 1975". "Nous souhaitions voir ce Sommet africain, consacré au thème : faire taire les armes, tenu dans une conjoncture où le peuple sahraoui est de nouveau agressé et de plus sur ses territoires libérés, et au moment où l'occupation s'étend vers de nouveaux territoires sahraouis, condamner cet acte criminel", a-t-il regretté. Dans sa déclaration au Sommet, M. Ghali avait invité l'UA à faire pression sur le Maroc afin de mettre un terme à "l'occupation militaire illégale de pans entiers des territoires sahraouis". "Membre fondateur de l'UA, et compte tenu de l'extrême gravité de cette nouvelle agression marocaine, la République sahraouie revendique, en urgence, l'obligation pour notre voisin le Royaume du Maroc, d'adhérer pleinement aux objectifs et principes de l'acte constitutif qu'il a signé et ratifié", a-t-il plaidé.
Cette adhésion, "sans réserve aucune, induit la cessation de l'occupation militaire illégale de toutes les parties du territoire sahraoui", a-t-il martelé. Et de rappeler que "le conflit entre la République sahraouie et le royaume du Maroc est avant tout une cause africaine, en ce sens que l'UA, partenaire de l'Onu dans les efforts de règlement du conflit, est directement responsable et concernée plus que jamais par le règlement urgent de cette cause africaine". De même qu'elle est appelée à "en finir avec les derniers signes de colonisation sur le continent, car étant un objectif crucial pour lequel se sont engagés les pères fondateurs, et plébiscité par l'UA dans sa déclaration historique de 2013", a-t-il soutenu. Le Président Ghali a, par ailleurs, déploré le désengagement de la communauté internationale, le reniement par le Maroc de ses promesses et l'attitude claire de la démarche française pour influencer le Conseil de sécurité, dans le but de faire dérailler le processus de paix et piétiner le droit légitime et inaliénable du peuple sahraoui à instaurer son Etat sur l'ensemble de son territoire national.


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