Le directeur général de l'Agence nationale du médicament (ANM), Kamel Mansouri a assuré, hier à Alger, que la disponibilité des médicaments en rupture d'approvisionnement au niveau du marché algérien connaîtra une "nette amélioration" à la fin du mois de janvier 2021. Le directeur général de l'Agence nationale du médicament (ANM), Kamel Mansouri a assuré, hier à Alger, que la disponibilité des médicaments en rupture d'approvisionnement au niveau du marché algérien connaîtra une "nette amélioration" à la fin du mois de janvier 2021. Tout en reconnaissant que le marché local du médicament a connu des ruptures de près de 100 médicaments, M. Mansouri a affirmé, sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, que "toutes les mesures ont été prises par le ministère de l'Industrie pharmaceutique pour améliorer le fonctionnement du marché et assurer la disponibilité de l'ensemble des produits pharmaceutiques". S'agissant des circonstances ou motifs ayant conduit à cette rupture de stocks de certains médicaments, le responsable a cité en priorité la crise de la Covid-19 qui a causé une perturbation dans l'importation des matières premières ainsi que le retard accumulé dans l'exécution de certains programmes d'importation des médicaments. Mise en place en janvier d'un Observatoire pour réguler le marché Pour faire face à ces ruptures, il a été décidé la mise en place, en janvier prochain, d'un "observatoire réunissant tous les acteurs liés au secteur de médicaments (fabricants, distributeurs et officines) et ce afin de réguler le marché du médicament", a annoncé M. Mansouri. Il a également annoncé la "réactivation du Comité économique dont la mission exclusive est de fixer le prix du médicament et qui pourra encourager la production des médicaments ou des molécules dont le marché algérien en aura besoin". M. Mansouri a annoncé, dans le même cadre, la mise en place prochaine d'un "Comité d'experts cliniciens qui aura pour mission de mettre sur pied une liste de médicaments essentiels" à fortes valeurs thérapeutiques, à l'instar des médicaments liés à l'oncologie. Il a expliqué que "les médicaments essentiels sont des traitements nécessaires pour la maladie et non des vitamines ou des additifs", ajoutant que les "traitementsinnovants ne seront pas écartés de cette liste malgré leur cherté". S'agissant de la gestion des produits périmés, M. Mansouri a souligné que tout "importateur doit avoir une clause dans son contrat stipulant que les médicaments périmés doivent être restitués". "Il faut que les programmes d'importation des médicaments soient établis sur des statistiques et de manière rationnelle pour ne pas importer une trèsgrande quantité qui ne peut pas être écoulée sur le marché", a insisté le responsable. Tout en reconnaissant que le marché local du médicament a connu des ruptures de près de 100 médicaments, M. Mansouri a affirmé, sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, que "toutes les mesures ont été prises par le ministère de l'Industrie pharmaceutique pour améliorer le fonctionnement du marché et assurer la disponibilité de l'ensemble des produits pharmaceutiques". S'agissant des circonstances ou motifs ayant conduit à cette rupture de stocks de certains médicaments, le responsable a cité en priorité la crise de la Covid-19 qui a causé une perturbation dans l'importation des matières premières ainsi que le retard accumulé dans l'exécution de certains programmes d'importation des médicaments. Mise en place en janvier d'un Observatoire pour réguler le marché Pour faire face à ces ruptures, il a été décidé la mise en place, en janvier prochain, d'un "observatoire réunissant tous les acteurs liés au secteur de médicaments (fabricants, distributeurs et officines) et ce afin de réguler le marché du médicament", a annoncé M. Mansouri. Il a également annoncé la "réactivation du Comité économique dont la mission exclusive est de fixer le prix du médicament et qui pourra encourager la production des médicaments ou des molécules dont le marché algérien en aura besoin". M. Mansouri a annoncé, dans le même cadre, la mise en place prochaine d'un "Comité d'experts cliniciens qui aura pour mission de mettre sur pied une liste de médicaments essentiels" à fortes valeurs thérapeutiques, à l'instar des médicaments liés à l'oncologie. Il a expliqué que "les médicaments essentiels sont des traitements nécessaires pour la maladie et non des vitamines ou des additifs", ajoutant que les "traitementsinnovants ne seront pas écartés de cette liste malgré leur cherté". S'agissant de la gestion des produits périmés, M. Mansouri a souligné que tout "importateur doit avoir une clause dans son contrat stipulant que les médicaments périmés doivent être restitués". "Il faut que les programmes d'importation des médicaments soient établis sur des statistiques et de manière rationnelle pour ne pas importer une trèsgrande quantité qui ne peut pas être écoulée sur le marché", a insisté le responsable.