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L'UGTA et le challenge du changement
Renouvellement des structures
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 03 - 2021

L'Union générale des travailleurs algériens est certainement en train d'entamer une nouvelle ère. Entamée après l'élection d'un nouveau secrétaire général, il y a presque deux années déjà, cette nouvelle ère peine cependant à prendre sa vitesse supérieure. Depuis juin de l'année 2019 où Salim Laabatcha a été intronisé à la tête de la plus grande organisation syndicale du pays, les choses sont presque restées en l'état tant les structures sont pratiquement restées inchangées.
L'Union générale des travailleurs algériens est certainement en train d'entamer une nouvelle ère. Entamée après l'élection d'un nouveau secrétaire général, il y a presque deux années déjà, cette nouvelle ère peine cependant à prendre sa vitesse supérieure. Depuis juin de l'année 2019 où Salim Laabatcha a été intronisé à la tête de la plus grande organisation syndicale du pays, les choses sont presque restées en l'état tant les structures sont pratiquement restées inchangées.
Cette anomalie est sans doute en train d'être corrigée comme l'atteste l'entame du renouvellement de certaines structures locales et fédérales. En ce mardi la Fédération des travaileurs du secteur de l'hydraulique a organisée son congrès. Ce congrès sera suivi pard'autres conclaves et il est ainsi attendu que la Fédération des travaileurs du secteur des travaux publics tienne elle aussi son congrès dans les prochains jours. Salim Laabatcha, le nouveau chef de file de l'UGTA, et l'équipe dirigeante espère que le syndicat opère, à travers cette opération de renouvellement des structures, sa véritable mue. En d'autres mots cette opération devrait en toute logique permettre d'injecter du sang neuf au syndicat à l'effet de booster son action et de lui permettre ainsi de se mettre au diapason des nouvelles données. Il est donc attendu que la vieille garde cède la place à une nouvelle génération de cadres à même de donner un nouveau souffle au syndicat. Salim Laabatcha compte ainsi évincer les fidèles de l'ancien secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, qui sont encore aux commandes de pratiquement toutes les structures du syndicat.
En effet dans les fédérations ou les unions de wilaya ou même à des échelles inférieures ce sont encore d'anciennes figures qui dirigent ces structures. Une situation qui semble grandement incommoder la nouvelle direction issue du congrès du mois de juin 2019. D'évidence donc Laabatcha, conscient qu'il y va de la durabilité du syndicat et de survie même, n'ignore pas qu'il lui est impossible de poursuivre sur cette mêm voie, c'est à dire prôner une nouvelle démarche et un nouveau discours alors qu'en même temps les structures de l'organisation syndicale sont tenues par ''l'aristocratie syndicale'' qui n'est pas du tout favorable au changement et qui n'a pour seule ambition que de garder ses privilèges. Autant dire que c'est loin d'être une simple sinécure tant les résistances seront certainement fortes et le vent du changement ne risque pas de souffler aussi fort que l'espère Salim Laabatcha et la nouvelle direction de l'UGTA. Or il y va de la survie de la centrale syndicale. En effet autrefois fer de lance et véritable bouclier de la défense des intérêts des travailleurs, l'UGTA est devenue une coquille aussi vide qu'impuissante. Du temps de l'ancien secrétaire général Sidi Saïd, l'UGTA est pratiquement rentré dans les rangs en perdant beaucoup de terrain face, notamment, aux syndicats autonomes. Ces derniers, très combatifs, ont évincé l'UGTA de plusieurs secteurs dont notamment celui de la Fonction publique et même dans le secteur économique la situation n'est pas aussi rassurante . C'est sans doute cela que tente de corriger la nouvelle équipe dirigeante en misant sur l'avènement d'une jeune génération, ce qui risque d'être un défi très difficile à réaliser.
Cette anomalie est sans doute en train d'être corrigée comme l'atteste l'entame du renouvellement de certaines structures locales et fédérales. En ce mardi la Fédération des travaileurs du secteur de l'hydraulique a organisée son congrès. Ce congrès sera suivi pard'autres conclaves et il est ainsi attendu que la Fédération des travaileurs du secteur des travaux publics tienne elle aussi son congrès dans les prochains jours. Salim Laabatcha, le nouveau chef de file de l'UGTA, et l'équipe dirigeante espère que le syndicat opère, à travers cette opération de renouvellement des structures, sa véritable mue. En d'autres mots cette opération devrait en toute logique permettre d'injecter du sang neuf au syndicat à l'effet de booster son action et de lui permettre ainsi de se mettre au diapason des nouvelles données. Il est donc attendu que la vieille garde cède la place à une nouvelle génération de cadres à même de donner un nouveau souffle au syndicat. Salim Laabatcha compte ainsi évincer les fidèles de l'ancien secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, qui sont encore aux commandes de pratiquement toutes les structures du syndicat.
En effet dans les fédérations ou les unions de wilaya ou même à des échelles inférieures ce sont encore d'anciennes figures qui dirigent ces structures. Une situation qui semble grandement incommoder la nouvelle direction issue du congrès du mois de juin 2019. D'évidence donc Laabatcha, conscient qu'il y va de la durabilité du syndicat et de survie même, n'ignore pas qu'il lui est impossible de poursuivre sur cette mêm voie, c'est à dire prôner une nouvelle démarche et un nouveau discours alors qu'en même temps les structures de l'organisation syndicale sont tenues par ''l'aristocratie syndicale'' qui n'est pas du tout favorable au changement et qui n'a pour seule ambition que de garder ses privilèges. Autant dire que c'est loin d'être une simple sinécure tant les résistances seront certainement fortes et le vent du changement ne risque pas de souffler aussi fort que l'espère Salim Laabatcha et la nouvelle direction de l'UGTA. Or il y va de la survie de la centrale syndicale. En effet autrefois fer de lance et véritable bouclier de la défense des intérêts des travailleurs, l'UGTA est devenue une coquille aussi vide qu'impuissante. Du temps de l'ancien secrétaire général Sidi Saïd, l'UGTA est pratiquement rentré dans les rangs en perdant beaucoup de terrain face, notamment, aux syndicats autonomes. Ces derniers, très combatifs, ont évincé l'UGTA de plusieurs secteurs dont notamment celui de la Fonction publique et même dans le secteur économique la situation n'est pas aussi rassurante . C'est sans doute cela que tente de corriger la nouvelle équipe dirigeante en misant sur l'avènement d'une jeune génération, ce qui risque d'être un défi très difficile à réaliser.


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