Décidemment, il semble que le royaume du Maroc n'a pas bien calculé ses derniers coups lorsqu'il s'est agi de tenter de faire pression sur certains pays européens. Décidemment, il semble que le royaume du Maroc n'a pas bien calculé ses derniers coups lorsqu'il s'est agi de tenter de faire pression sur certains pays européens. Rabat, qui a donné l'impression d'avoir bien préparé la manoeuvre, notamment à l'endroit de l'Espagne, n'a finalement rien obtenu. Autant dire qu'il a été question d'un coup d'épée dans l'eau comme l'ont si bien décrit nombre d'analystes. En somme le Makhzen a bel et bien perdu la face autant avec l'Espagne qu'avec l'Allemagne. Madrid et Berlin n'ont pas en effet cédé d'un iota devant les "pressions" de Rabat et l'on peut même dire que ces deux pays européens, apparemment loin d'être impressionnés par les gesticulations marocaines, ont même fait montre d'un agacement qui en dit long sur leur grand dépit. En effet, les deux pays sont allés jusqu'à hausser le ton signifiant à leur vis-à-vis marocain leur inflexibilité. Dans ce qui s'apparente désormais à un bras-de- fer, entamé à l'initiative exclusive du Maroc, c'est ce pays qui est en train de s'enliser en multipliant les faux-pas qui risquent de lui coûter cher. Ainsi, en agissant sur le levier ô combien sensible du chantage à l'immigration, Rabat n'a obtenu que l'effet inverse puisque les Européens, d'une seule voix, ont désavoué cette attitude marocaine en critiquant fortement cet impair. En laissant sciemment passer des milliers de clandestins vers l'enclave espagnole de Ceuta, le Maroc franchi un pas supplémentaire dans ce bras-de-fer. Cette attitude a, à l'évidence, suscité l'indignation de l'Espagne et d'autres pays européens. La ministre de la Défense espagnole Margarita Robles a alors accusé le Maroc d'"agression et de chantage" après l'arrivée de plus de 8.000 migrants. L'afflux de ces migrants en provenance du Maroc voisin "est une agression à l'égard des frontières espagnoles mais aussi des frontières de l'Union européenne", a dénoncé la ministre sur la radio publique, en évoquant un "chantage" de Rabat qu'elle a accusé d'"utiliser des mineurs". De suite la solidarité européenne s'est manifestée et le Maroc s'est retrouvé dans de sales draps. Michael Roth, ministre adjoint allemand chargé des Affaires européennes, a appelé les pays européens à ne pas céder face au chantage marocain. Berlin est déjà en froid avec Rabat. D'autres pays européens ont fustigé l'attitude de Rabat. C'est dire que le Maroc a cette fois-ci a dépassé toutes les limites. A l'origine de cet impair marocain l'affaire du Sahara occidental. Le Maroc a haussé le ton avec l'Espagne lorsque ce pays a accueilli le Président sahraoui Ghali qui a été hospitalisé dans un hôpital espagnol. Aussitôt le Maroc a attisé la crise avec l'Espagne en rappelant son ambassadeur dans ce pays espérant ainsi amener Madrid à se plier aux exigences marocaines. Peine perdue l'Espagne ne s'est pas laissée intimider, soutenue en cela par plusieurs pays européens lesquels ont rappelé leurs positions s'agissant du dossier du Sahara occidental. C'est dire que dans cette affaire c'est le Maroc qui a laissé des plumes. Cela ressemble fort à l'histoire de l'arroseur arrosé. Rabat, qui a donné l'impression d'avoir bien préparé la manoeuvre, notamment à l'endroit de l'Espagne, n'a finalement rien obtenu. Autant dire qu'il a été question d'un coup d'épée dans l'eau comme l'ont si bien décrit nombre d'analystes. En somme le Makhzen a bel et bien perdu la face autant avec l'Espagne qu'avec l'Allemagne. Madrid et Berlin n'ont pas en effet cédé d'un iota devant les "pressions" de Rabat et l'on peut même dire que ces deux pays européens, apparemment loin d'être impressionnés par les gesticulations marocaines, ont même fait montre d'un agacement qui en dit long sur leur grand dépit. En effet, les deux pays sont allés jusqu'à hausser le ton signifiant à leur vis-à-vis marocain leur inflexibilité. Dans ce qui s'apparente désormais à un bras-de- fer, entamé à l'initiative exclusive du Maroc, c'est ce pays qui est en train de s'enliser en multipliant les faux-pas qui risquent de lui coûter cher. Ainsi, en agissant sur le levier ô combien sensible du chantage à l'immigration, Rabat n'a obtenu que l'effet inverse puisque les Européens, d'une seule voix, ont désavoué cette attitude marocaine en critiquant fortement cet impair. En laissant sciemment passer des milliers de clandestins vers l'enclave espagnole de Ceuta, le Maroc franchi un pas supplémentaire dans ce bras-de-fer. Cette attitude a, à l'évidence, suscité l'indignation de l'Espagne et d'autres pays européens. La ministre de la Défense espagnole Margarita Robles a alors accusé le Maroc d'"agression et de chantage" après l'arrivée de plus de 8.000 migrants. L'afflux de ces migrants en provenance du Maroc voisin "est une agression à l'égard des frontières espagnoles mais aussi des frontières de l'Union européenne", a dénoncé la ministre sur la radio publique, en évoquant un "chantage" de Rabat qu'elle a accusé d'"utiliser des mineurs". De suite la solidarité européenne s'est manifestée et le Maroc s'est retrouvé dans de sales draps. Michael Roth, ministre adjoint allemand chargé des Affaires européennes, a appelé les pays européens à ne pas céder face au chantage marocain. Berlin est déjà en froid avec Rabat. D'autres pays européens ont fustigé l'attitude de Rabat. C'est dire que le Maroc a cette fois-ci a dépassé toutes les limites. A l'origine de cet impair marocain l'affaire du Sahara occidental. Le Maroc a haussé le ton avec l'Espagne lorsque ce pays a accueilli le Président sahraoui Ghali qui a été hospitalisé dans un hôpital espagnol. Aussitôt le Maroc a attisé la crise avec l'Espagne en rappelant son ambassadeur dans ce pays espérant ainsi amener Madrid à se plier aux exigences marocaines. Peine perdue l'Espagne ne s'est pas laissée intimider, soutenue en cela par plusieurs pays européens lesquels ont rappelé leurs positions s'agissant du dossier du Sahara occidental. C'est dire que dans cette affaire c'est le Maroc qui a laissé des plumes. Cela ressemble fort à l'histoire de l'arroseur arrosé.