Finalement le Mouvement de la société pour la paix (MSP), ne va pas participer au prochain gouvernement. La décision est tombée dans la soirée d'avant-hier, à l'issue d'une session extraordinaire du conseil consultatif (madjliss echourra) du mouvement. Finalement le Mouvement de la société pour la paix (MSP), ne va pas participer au prochain gouvernement. La décision est tombée dans la soirée d'avant-hier, à l'issue d'une session extraordinaire du conseil consultatif (madjliss echourra) du mouvement. Une décision qui a surpris plus d'un objecteur tant presque tous les indices plaidaient pour le retour du MSP au gouvernement qu'il a quitté, pour rappel, en 2012. Mais qu'est-ce qui s'est passé pour que le mouvement islamiste décline l'invitation du Président Tebboune pour faire partie du prochain exécutif ? Le président du MSP, Abderazak Makri, a donné les explications qui ont amené le conseil consultatif à prendre cette décision. Selon Makri, qui s'est exprimé hier lors d'une conférence de presse, le Président Tebboune n'entend pas parler d'un autre programme que le sien. En d'autres termes le chef de l'Etat veut, à travers le prochain gouvernement, mettre en application son propre programme qu'il a énoncé devant les Algériens lors de la campagne électorale pour la présidentielle du 12 décembre 2019. "Le Président nous a signifié que celui qui veut être dans le gouvernement doit adhérer à son programme électoral en 54 points", a précisé Makri. Or le MSP voulait que Tebboune prenne en compte aussi le programme du parti. "Il nous a été demandé de proposer une liste de 27 noms et eux ils choisiront 4 ou 5 noms. Nous n'avons même pas la possibilité de choisir les ministères ou les noms qui seront retenus. C'est comme les fiches de voeux du Bac", a ajouté Makri sur un ton humoristique. Des propositions rejetées par le mouvement. "le MSP veut être au pouvoir et non une façade du pouvoir", dira Makri en rappelant les expériences passées où le MSP a pris part au gouvernement pratiquement de 1996 à 2012. Makri a tout tenté pour convaincre le chef de l'Etat de prendre en considération le programme du mouvement. "Nous avons proposé au Président de prendre les points communs de nos programmes respectifs, qui sont nombreux, ainsi que les aspects positifs des deux programmes et discuter du reste. Mais nous n'avons trouvé ni le cadre ni avec qui poursuivre ces discussions", a-t-il regretté. Cela dit le chef de file du MSP a indiqué qu'il respecte le programme du Président, mais a tenu à indiquer que le MSP a lui aussi un programme et qu'il a pris des "engagements avec les électeurs" qui ont voté pour lui. Makri tire la conclusion selon laquelle "rien n'a changé et que c'est toujours la même chose qu'avant le hirak". Il a de nouveau indiqué que la "fraude n'a pas disparu puisque son mouvement en a été victime, encore une fois, lors des élections législatives du 12 juin dernier". Par ailleurs Makri n'a pas manqué de décocher des fléchettes à l'adresse des partis de "lamajorité présidentielle" c'est-à-dire les partis politiques qui ont déclaré leur total soutien au programme du Président Tebboune. "Nous avons compris qu'il n'était pas possible de former une majorité parlementaire, les autres partis sont pour la majorité présidentielle. Ça ne nous concerne pas et nous ne commentons pas leur position, ils sont libres", a dit Makri en ajoutant toutefois que "la logique politique veut qu'on aille vers une majorité parlementaire car tous ces partis étaient des concurrents du président de la République lors des dernières élections présidentiel es". Revenant sur les premiers temps du hirak il n'a n'a pas manqué de fustiger les partis dits démocratiques qui pour des "considérations idéologiques et pour cacher leur faible poids, avaient refusé le dialogue au début du mouvement alors que le rapport de force permettait de réaliser la transition démocratique". Une décision qui a surpris plus d'un objecteur tant presque tous les indices plaidaient pour le retour du MSP au gouvernement qu'il a quitté, pour rappel, en 2012. Mais qu'est-ce qui s'est passé pour que le mouvement islamiste décline l'invitation du Président Tebboune pour faire partie du prochain exécutif ? Le président du MSP, Abderazak Makri, a donné les explications qui ont amené le conseil consultatif à prendre cette décision. Selon Makri, qui s'est exprimé hier lors d'une conférence de presse, le Président Tebboune n'entend pas parler d'un autre programme que le sien. En d'autres termes le chef de l'Etat veut, à travers le prochain gouvernement, mettre en application son propre programme qu'il a énoncé devant les Algériens lors de la campagne électorale pour la présidentielle du 12 décembre 2019. "Le Président nous a signifié que celui qui veut être dans le gouvernement doit adhérer à son programme électoral en 54 points", a précisé Makri. Or le MSP voulait que Tebboune prenne en compte aussi le programme du parti. "Il nous a été demandé de proposer une liste de 27 noms et eux ils choisiront 4 ou 5 noms. Nous n'avons même pas la possibilité de choisir les ministères ou les noms qui seront retenus. C'est comme les fiches de voeux du Bac", a ajouté Makri sur un ton humoristique. Des propositions rejetées par le mouvement. "le MSP veut être au pouvoir et non une façade du pouvoir", dira Makri en rappelant les expériences passées où le MSP a pris part au gouvernement pratiquement de 1996 à 2012. Makri a tout tenté pour convaincre le chef de l'Etat de prendre en considération le programme du mouvement. "Nous avons proposé au Président de prendre les points communs de nos programmes respectifs, qui sont nombreux, ainsi que les aspects positifs des deux programmes et discuter du reste. Mais nous n'avons trouvé ni le cadre ni avec qui poursuivre ces discussions", a-t-il regretté. Cela dit le chef de file du MSP a indiqué qu'il respecte le programme du Président, mais a tenu à indiquer que le MSP a lui aussi un programme et qu'il a pris des "engagements avec les électeurs" qui ont voté pour lui. Makri tire la conclusion selon laquelle "rien n'a changé et que c'est toujours la même chose qu'avant le hirak". Il a de nouveau indiqué que la "fraude n'a pas disparu puisque son mouvement en a été victime, encore une fois, lors des élections législatives du 12 juin dernier". Par ailleurs Makri n'a pas manqué de décocher des fléchettes à l'adresse des partis de "lamajorité présidentielle" c'est-à-dire les partis politiques qui ont déclaré leur total soutien au programme du Président Tebboune. "Nous avons compris qu'il n'était pas possible de former une majorité parlementaire, les autres partis sont pour la majorité présidentielle. Ça ne nous concerne pas et nous ne commentons pas leur position, ils sont libres", a dit Makri en ajoutant toutefois que "la logique politique veut qu'on aille vers une majorité parlementaire car tous ces partis étaient des concurrents du président de la République lors des dernières élections présidentiel es". Revenant sur les premiers temps du hirak il n'a n'a pas manqué de fustiger les partis dits démocratiques qui pour des "considérations idéologiques et pour cacher leur faible poids, avaient refusé le dialogue au début du mouvement alors que le rapport de force permettait de réaliser la transition démocratique".